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lundi 16 mai 2011

Flashback Ecotrail Paris 2011

Je viens de me faire un petit plaisir, je me suis offert les photos de l'Ecotrail. A 45€, le lot de photos, il y a de quoi hésiter !
 
Cette photo a été prise après le 50° km (environ) et le photographe s'est placé idéalement en sachant que les coureurs n'arrivent pas en trombe sur cette portion et, de plus au niveau composition, il s'est arrangé afin d'avoir la Tour Eiffel en arrière plan.
 
Vous remarquerez au passage, le badge Runnosphère idéalement placé !


 Cette photo bien que techniquement moyenne, est malgré tout ma préférée, elle retranscrit assez bien le sprint final.
Nous courions côte à côte, à la même vitesse, même foulée, totalement synchro, aucun de nous deux ne voulant dépasser l'autre, nous voulions simplement partager cet instant de Joie et d'Euphorie en passant ensemble la ligne d'arrivée après avoir parcouru plus de 50 km.(CR de cette portion de course)

dimanche 3 avril 2011

Ecotrail Paris 2011 : Bilan

Je vais maintenant faire un bilan de ma préparation à cette course :
 
- Matériel : J'ai testé tout mon matériel, durant mes LSD (Longues Sorties Dominicales, merci Luc ! ;-) Et donc pas de surprises.
 
- Alimentation : Les gels Mulebar Lemon Zinger, se sont révélés être un poil plus acide qu'à l'entraînement, Appel Strudel la prochaine fois. Quand aux barres Mulebar, j'en ai mangé par petit morceaux et elle est très bien passée.
 
- Vêtements : Pas de surprises, je n'ai pas cherché à innover pour la course. Juste des manchons de compression portés sur mes LSD.

- Protection cutanée :  Comme pour le marathon, 2 larges sparadraps afin de protéger les "parties saillantes du torse". Et de la NOK, à l'aine et aux pieds.
  

Erreurs commises : Oui j'ai commis des erreurs dans ma préparation comme dans la course, aussi les voici afin qu'elles puissent également servir à d'autres.
  
- Plan d'entraînement  : J'ai suivi un plan d'entraînement Marathon. 
Mais je n'ai fait aucun travail de VMA pour ne pas me blesser à nouveau avec des accélérations  très marquées, et je n'ai pas fait non plus de travail en cotes par manque de temps. Juste des sorties longues dans un parc proche de chez moi. Dénivelé +/- 10 cm (trottoirs) !
  
- Allure : N'ayant fait aucune sortie en nature, je n'ai pu m'habituer à courir sur des sentiers où l'allure change très souvent suivant le dénivelé et suivant le sol. Changements constant d'allure qui m'ont bien perturbé sur la 1° partie du parcours et bien fatigué également.
  
- Alimentation : Il faut manger du salé !! Lorsque la nourriture transportée va de sucrée à très sucré, il est normal qu'à terme, l'estomac se révolte et ça n'a pas raté !! Ma plus grosse erreur !!
Je l'avais lu pourtant mais comme sur marathon ça passe, je me suis dit que sur 50km il en serait de même !
  
Certaines personnes m'ont fait remarquer (à juste titre) que la notion de distance n'était pas la même sur les courses sur route qu'en trail. Et me conseillait de commencer "plus doucement" par un trail de 30km maxi. Mais ayant déjà effectué des marathons (pas forcément rapidement), je me suis dit que j'avais la distance dans les jambes. 
Donc si vous avez déjà effectué des marathons, et que votre entraînement n'est pas trop empirique (pas comme le mien), allez-y !! 
  
Mais toujours avoir à l'esprit que le trail est une discipline exigeante et qu'un travail spécifique doit être effectué (En résumé, faites ce que je dis pas ce que je fais ! ;-)

Ecotrail Paris 2011 : Organisation, le Constat

Voilà, la douce euphorie de la course est retombée. Et, avec une semaine de recul, je reviens sur l'organisation de cette course.
  
Tout d'abord, les points positifs :
  
- Eco-responsable :  Dans le sac contenant le dossard, peu de prospectus étaient fournis. Ils étaient mis à disposition sur une table, à chacun de faire son choix.
Un petit étui à glisser à la ceinture, était fourni afin de recueillir nos déchets.
De plus, la puce était composée d'une fine bande de plastique sur lequel figure un petit circuit imprimé.
 
- Les bénévoles :  Souriants, motivés et passionnés.
  
- Le balisage : Pour un coureur ayant une vitesse de croisière très tranquille comme moi, le balisage était bien suffisant.
  
- Les ravitaillements :  De la nourriture et de la boisson à profusion. Et la soupe, fut très appréciée.
  
- L'animation : Un speaker présent au départ, et au 2° ravitaillement, donnait presque une impression de kermesse faisant presque oublier la course.
  
- La consigne :  Une dépose très rapide directement dans les camions, et une récupération après l'arrivée toute aussi rapide (à relativiser car je ne suis pas arriver tôt !). De plus, il était possible de se doucher au gymnase. Un vrai plus.

Les points à faire évoluer :
  
- Départ :  Un départ par vagues aurait été apprécié, cela aurait évité de former un flot ininterrompu de coureurs et certains ralentissements. De plus, j'aurais aimé connaître dès le début cette sensation de courir en petits groupe de balises en balises. Une façon de se retrouver presque seul dans cette immensité de nature.
  
- Le balisage :  Pour les personnes visant un chrono (toute allusion à la 1° féminine serait purement fortuite! ;-) ), il semblerait que le balisage n'ait pas été des plus pratiques. De plus, la bifurcation entre le parcours du 50km et celui du 80km, n'ait pas été clairement été indiqué. D'ailleurs au moment où j'y arrivais, un des bénévoles les indiquait à la bombe (probablement effacé par la pluie...)
En ce qui me concerne, une grande banderole indiquant la distance restante jusqu'au prochain ravitaillement ou jusqu'à l'arrivée aurait été grandement appréciée.
Car le 1° ravitaillement, initialement situé au 27°km s'est retrouvé après le 29° km et pour l'arrivée, au lieu des 53 prévus, j'arrive à 56 km au compteur. Même avec une marge d'erreur, cela fait tout de même une différence.
  
- La médaille : Ou plutôt l'absence de médaille, dommage en effet que pour une telle course, nous n'ayons pas droit à un petit trophée. De plus, avec le fiston, nous avons une petite habitude, après chaque course, il aime porter sa médaille autour du cou la journée durant.
 
Globalement l'organisation de cette course est donc vraiment au point !

Même si pour moi, trail signifie montagne et superbes paysages (façon Vinvin20), cet Ecotrail de Paris est une excellente "mise en bouche" pour un tout 1° trail, donc si vous habitez en région parisienne et que vous êtes à la recherche d'un trail pas très éloigné, je vous conseille vivement cette course.

jeudi 31 mars 2011

Ecotrail Paris 2011 : Fin ?

Et voilà, la boucle est bouclée !
  
Une fois passé la ligne d'arrivée, j'apprendrais que la demoiselle avec  qui j'ai partagé ces nombreux instants de course, se prénomme Cécile
  
Je demande alors à son père d'immortaliser cet instant.
  
Cette (longue) série de billets sur l'Ecotrail se termine comme elle a commencé par des remerciements car c'est grâce à ces personnes que cette course s'est révélée si belle et si passionnante.
 
Je voudrais également remercier M. Le papa de Cécile pour m'avoir pris en photo et surtout pour son dévouement à encourager ainsi sa fille, j'espère pouvoir ainsi encourager mon fils un jour !



Et, une fois n'est pas coutume, je voudrais vous remercier, vous lecteurs, de m'avoir ainsi permis de revivre une seconde fois cette merveilleuse aventure.

Ecotrail Paris 2011 : Histoires de course N°5

Je terminerai cette série d'histoires courtes par celle qui m'a le plus marqué !
  
Laissez-moi vous planter le décor :
  
Je suis au 1° ravitaillement, je m'apprête à repartir lorsque je passe devant une femme qui ne va franchement pas bien.
Elle discute avec un homme plus agé et sans réfléchir, je prends part à la discussion afin de l'encourager. L'homme me laisse parler et je mets en avant tous les points positifs : le fait que le 1° ravitaillement ait été ainsi éloigné, cela diminue d'autant la distance nous séparant du prochain !
Elle me parle alors des 53km de course et je lui dis de se concentrer sur prochain ravitaillement au 44°. C'est une petite distance !
Avant de partir, je lui dis de prendre son temps et de bien s'alimenter. Et je m'élances.
  
Moins de 5km plus tard, elle arrive à ma hauteur, elle est à nouveau en pleine forme, et, suivant le relief, c'est l'éternel je te doubles, tu me doubles, etc...
Mais je remarque que l'homme plus agé (j'apprendrai au cours de nos discussions qu'il s'agit de son père) court non loin !! Quelle forme !! A plusieurs reprises les 2 me doublent, et lorsque j'arrive à la hauteur de l'un deux, je discute un peu avec l'un puis avec l'autre.
J'encourage également le père car il fait un super travail de coach.
  
Au gré de nos discussions, j'apprends qu'après sa grossesse, elle a repris le sport depuis peu et qu'elle ne s'est entraînée qu'un mois durant !! Elle a la pêche ! Et comme son père me le confiera, c'est une battante et cela se voit !!
  
Hasard du relief, nous nous perdons de vue, mais qu'importe, je suis content de savoir, qu'elle est repartie. Et pas d'inquiétude car je sens qu'elle est repartie pour de bon.
  
Nous nous retrouverons au 2° ravitaillement, sa grosse baisse de régime est désormais complètement oubliée, après notre soupe, elle me demande si je repart tout de suite mais hélas une petite pause technique est nécessaire, aussi mon départ sera un peu décalé.
  
Peu après mon départ, je croise son père et je le félicite pour ce qu'il a fait et je le rassure (sans qu'il en ait vraiment besoin) en lui disant que sa fille va bien et qu'elle est loin devant ! Je le laisse et je reprends mon rythme de croisière. Le temps passe et les kilomètres défilent (lentement mais sûrement mais ils défilent).
Et vers le 51° kilomètre, je reconnais une silhouette familière, et oui c'est elle !! Nous sommes content de nous revoir, je n'ai pas vraiment la pêche mais je fais comme si car même si elle semble bien, je sens que nous sommes tout de même pas au mieux. 
Et nous partons vers la Tour Eiffel, je focalise son attention sur la Dame de Fer, elle ne se rapproche pas beaucoup, cela l'inquiète un peu c'est normal. Je lui répète, c'est tout bon, plusieurs fois. C'est étonnant comment le vocabulaire diminue avec la fatigue !!

Nous avons la même foulée, et nous avançons au même rythme et l'euphorie me gagne lorsque je vois l'arche bleue de l'arrivée ! Et, apparement, l'euphorie est communicative. Je lui propose d'accélérer progressivement, je démarre mais elle ne suit pas, je reviens à sa hauteur, puis je relance à nouveau et là ça marche, elle suit et nous commençons à nous lancer.
  
Accélération progressive, je lui parles pour ne pas la lâcher, un homme arrive à notre hauteur, dernière ligne droite, et je lui dit de tout donner, elle accélère un peu mais ça coince, encore deux, trois foulées avec elle pour pas qu'elle diminue son effort, et je me tournes alors vers l'homme, je lui lance :  On donne tout !! je me tourne vers elle et je lui lance un Go, go go avant de m'élancer avec l'homme à ma droite.

Nous accélérons de plus en plus, je sens au début les regards des passants sur nous, lorsque je lance un Woohou avant notre accélération.
  
Nous avons la même foulée aucun de nous deux n'essaye de doubler l'autre, nous donnons tout et emporté par l'euphorie, il me tiendra même par les épaules. Concentré vers la ligne d'arrivée, nous conservons le même rythme. Plus rien, n'existe, nous ne regardons que cette ligne qui marque la fin de notre périple, le temps semble s'arrêter, plus de sensations, plus de fatigue, juste nous et cette ligne. 
Et après une belle accélération, nous franchissons la ligne d'arrivée en même temps !! Nous nous congratulons ! 

L'euphorie est à son comble !! Nous l'avons fait !!
  
Nous nous retournons alors et nous la voyons arriver ! Et c'est sous nos applaudissements qu'elle passe la ligne d'arrivée !

Je sers la main des coureurs que je reconnais. Nous sommes tous content de l'avoir fait et d'avoir partagé ces instants ensemble !!

Ecotrail Paris 2011 : Histoires de course N°4

Durant la course, à de nombreuses reprises, je remarqua cet esprit si particulier semblant régner sur les trails.
Les comportements sont amicaux et sincères. Les coureurs échangent, partagent, se parlent et plaisantent ensemble et c'est normal.

C'est un comportement que j'ai toujours eu mais le fait de le ressentir et de le voir tout autour de soi, fait un bien fou !! 
Et durant toute la course, à aucun moment, je n'ai entendu ou vu de personnes agacées ou énervées et 8h cela en laisse des occasions...
  
La notion de partage et d'entraide est normale et pratiquée par tous. Et les paroles de soutien viennent naturellement lorsque l'on voit une personne au plus bas de sa forme :
  
- Au 1° ravitaillement, alors que j'avalais mon 3° verre de coca et mon 4° Tuc (oui, j'aime les mélanges), 2 femmes s'installent non loin de moi, et l'une d'elle soulève le bas de son cuissard, au-dessus du genou, et je découvre que l'un est bien rouge alors que l'autre saigne. A l'entendre, j'ai l'impression qu'elle n'a pas de pansements, je sors alors ma bande de pansement et je réalises que je n'ai rien pour la couper !! Oups !!
Je lui tends alors la bande en lui disant sur le ton de la plaisanterie, que si elle trouve des ciseaux, elle pourra s'en servir ! Elle va alors auprès du stand d'Effinov (Que l'on voit en arrière plan ici). La personne quitte alors son stand et pars rapidement à la recherche de la paire de ciseaux !! Super sympa !
Les ciseaux trouvés, le sparadrap coupé, la coureuse orange (à retenir) me remercie.
- Entre le 1° et le 2° ravitaillement, j'ai discuté et plaisanté avec différentes personnes. Aucune animosité entre coureurs, nous sommes là pour passer un agréable moment et c'est ce que nous faisons. A force de se doubler les uns les autres, les langues se délient.
La coureuse orange me double, puis au hasard d'une montée, j'arrive à sa hauteur. Je la salue à nouveau, je ne lui parle pas de sa blessure, il ne faut pas, je restes positif. Et comme la montée semble un peu longue, je m'excuse en plaisantant auprès d'elle du manque de conversation de ma part, mais je suis passé en mode Economique, elle sourit et me dit qu'il en est de même pour elle. Et, nous progressons ainsi en silence.
Un peu plus loin, sur un faux plat descendant, donc très roulant, j'arrive à la hauteur d'un coureur, il n'y a personne devant nous, et nous nous mettons à papoter. J'apprends alors que pour lui aussi c'est son 1° trail et qu'il fait aussi du rugby mais qu'il n'a jamais fait de marathon. Puis une fois que le faux plat, disparait, il se met à coincer un peu et nous nous quittons non sans s'encourager l'un l'autre.

- A force de nous doubler les uns les autres, nous finissons par nous reconnaitre. Suivant le relief, il ne lous est pas toujours possible de discuter mais un simple hochement de tête, un simple sourire, suffisent à faire comprendre que l'on s'encourage mutuellement !

- Sur le coté d'un large sentier, un coureur est assis et semble calme, j'arrive à sa hauteur, et je lui demande si ça va, et je lui propose un gel. Et il m'explique qu'il a appelé les secours et qu'il les attend. Lui aussi à des musiciens mais il semblerait qu'il ait eu droit à l'orchestre phiharmonique avec la méga chorale de gospel venue spécialement pour l'occasion. Je m'éloignes rassuré et alors que les coureurs suivant arrivent à sa hauteur, j'entends : Ca va ??
Je souris, j'aime vraiment cette ambiance de course.

- Peu avant le 2° ravitaillement, nous sommes un petit groupe qui plaisante dès que le relief le permet et je lance au groupe en parlant du ravitaillement : " Vous pensez qu'ils livrent ?" et nous voilà parti à simuler le conversation au téléphone : "Oui, bonjour, je suis au 42° kilometre, j'aimerais commander..."
Très bonne ambiance !
  
- Arrivé au 2° ravitaillement, je décide d'appeler le fiston (pour une fois que j'ai une téléphone ! Petit rappel aux personnes qui ne me connaissent pas, je n'ai pas de téléphone portable.) pour lui faire partager mes impressions de course. Mais, malheureusement, je n'ai droit qu'à la messagerie. Dommage, j'aurais tant aimé l'entendre. Je pense rapidement à autre chose pour effacer cette légère déception. Allez un verre de coca pour oublier !!

mercredi 30 mars 2011

Ecotrail Paris 2011 : Histoires de course N°3

Maintenant une petite histoire de l'intérieur de la course.
  
Les courses sont les occasions idéales de promouvoir ou de faire connaître ses idées, ses revendications, son appartenance à une communauté.
  
Je repense aux
- Chtis Trailers qui couraient pour l'association Aidons-Agathe
- à celui croisé qui avait inscrit le nom de son blog sur son sac (désolé de ne pas l'avoir mémorisé).
- aux Kikous, dont les supporters avaient laissé des encouragements
et à toutes celles et ceux courant pour une cause.

Faire ainsi simplement connaître son association, courir pour une cause, voilà un bel esprit de partage et de don de soi.
  
Pour ma part, mon sac arborait fièrement un badge Runnosphère, à l'avant comme à l'arrière comme celui de la photo.

Ecotrail Paris 2011 : Histoires de course N°2

Nous continuons à marcher l'esprit léger et, après avoir quitté le Trocadéro, nous empruntons l'avenue Kléber.
Je tombe alors en arrêt devant une toile située à l'intérieur d'un bureau. J'appelle alors Alexis pour lui montrer et c'est à ce moment qu'une personne à l'intérieur, nous regarde et sans trop savoir pourquoi, sûrement parce que j'étais d'humeur joyeuse, je lève mes 2 pouces pour lui faire comprendre que le tableau est vraiment beau ! Je le vois alors sortir du bureau et le retrouve à l'entrée de l'immeuble où il nous invite à rentrer !! Vraiment sympa !
 
Et nous voilà à l'intérieur des locaux de Cornette de Saint Cyr, et la personne nous présente le tableau en question. Il s'agit d'un tableau qui sera mis en vente le 4 avril prochain, il mesure 195 x 130 cm et sa mise à prix sera de 30 à 40 000 €, d'autres infos ici
Je lui fait clairement comprendre que ce n'est vraiment pas à notre portée (mais était-ce vraiment nécessaire de le préciser, il s'en doutait, bien sûr) mais qu'importe, il se fait plaisir en nous montrant différents tableaux et en nous expliquant le travail de l'artiste, il est passionné, cela se sent et nous passons un agréable moment.
 
Au moment de partir, nous le remercions chaleureusement pour son accueil et pour cet agréable moment en sa compagnie.

C'est la première fois que cela nous arrive, était-ce dû à mon visage souriant, la présence d'un enfant qui révèle souvent le fond d'une personne, au vendredi terminant un semaine éprouvante ?

Peu importe la ou les raisons qui l'ont poussé à nous ouvrir ainsi les portes de son sanctuaire sécurisé, mais je remarque que lorsque l'on est souriant et spontané, les personnes en font de même, et on arrive à des échanges vraiment intéressants !

Ecotrail Paris 2011 : Histoires de course N°1

Voilà, vous avez pu découvrir mon compte  rendu de course. 

Je m'en vais maintenant vous raconter des petites histoires survenues durant la course.

Des histoires dans l'histoire en quelque sorte. 
  
Je vous rassure, je tacherais de faire plus court !! ;-)
  
Tout d'abord, après avoir retiré le dossard pour l'Ecotrail, Alexis (mon fiston), sa mère et moi-même, nous nous sommes  promenés à pied. 
  
Il faisait bon, nous étions d'humeur joyeuse à l'idée de l'imminence de la course ! Et nous avions envie de marcher.
  
Nous avons donc pris la direction de la place de l'Etoile, en passant par le Trocadéro, où il a pu mettre en avant ses talents de modèle. Le but étant de faire des photos avec le nez rouge de Rires Médecins.
 
Inspiré, il a pris de lui-même la pose !

mardi 29 mars 2011

Ecotrail Paris 2011 : En route vers l'arrivée (44°-53°Km)

  
Je quittes donc le 2° ravitaillement situé dans le parc de St Cloud pour prendre la direction de Paris en passant à Issy les moulineaux. 
Ce n'est clairement pas la partie du parcours que j'ai le plus apprécié mais l'arrivée se situant non loin de la Tour Eiffel, cela me semble difficile d'éviter les grands axes.

Bientôt l'arrivée, une petite euphorie revient et j'accélère légèrement.
 
Nous passons en bas de la fameuse cote des gardes, étape importante du Paris-Versailles, puis nous longeons une nationale. Peu avant le 50° km, le doute s'installe, je ne vois toujours pas la Tour Eiffel, bizarre !!
  
Sur le parcours, nous empruntons des petits escaliers, quels plaisantins ces organisateurs !!
  
Les kilomètres défilent, il me semble reconnaître l'endroit mais je suis en plein doute. Un bénévole bloquant la circulation, nous encourage : Plus que 3 kilomètres !!
A ma montre, j'en suis à 52 km, étonné, je ralentis. J'ai focalisé sur le kilométrage sans essayer de savoir où je me trouvais !! 
Fatigue, sûrement. Manque de lucidité, assurément !
  
J'alterne marche et course sur moins d'un kilomètre. Puis je me relance doucement. 
Je reprends "les bonnes" habitudes, je ne me pose plus de question, je me remet à courir, le sol est plat, comme à l'entraînement, je me concentre sur ma foulée et, lors des légères montées, je ralentis puis je marche et dès que le plat revient je me remet à courir.
  
Je ne regarde plus ma montre, j'ai la Tour Eiffel en ligne de mire. Le sourire revient, je plaisante avec des bénévoles à vélo, effectuant la signalisation au sol.
Je passe dans un sombre tunnel, je m'adresse au bénévole et je lui demande si nous sommes dans Koh-Lanta !
  
L'euphorie est revenue ! La dame de fer grandit à vue d'oeil ! 

Je ne suis plus seul, je suis accompagné désormais. Nous accélèrons un peu. L'arche bleue de l'arrivée se profile au loin, nous accélérons, nous donnons tout, nous accélérons plus encore et c'est à fond que nous passons la ligne d'arrivée !!

Nous nous congratulons, nous nous félicitons, content de l'avoir fait, content de l'avoir terminé et de si belle manière !
  
Oui vous l'aurez remarquez, je ne suis pas arrivé seul. Je vous expliquerai cela en détail dans un prochain billet.

Ecotrail Paris 2011 : 2° Ravitaillement (44°km)

Me voici enfin au 2° ravitaillement !
 
Au menu, coca (encore et toujours) et une bonne soupe bien chaude avec des vermicelles !! Miam !
Vraiment pratique cette éco-tasse !!
  
Je prends le temps de bien m'alimenter malgré le fait que je me dis que le plus dur est passé. 
Mais je sais que l'on n'est jamais à l'abri de surprises...
  
Je mange donc tranquillement, je discute et je plaisante avec d'autres coureurs. Petite pause "technique" et je repars !
  
Ma Garmin m'indiquera par la suite 20mn d'arrêt ! Tout de même !!
Tout comme dans Star Trek, il semblerait que le coefficient Espace-temps ne soit pas le même lors du ravitaillement !! Que le temps passe vite !!

Ecotrail Paris 2011 : On y retourne (21-44° km)

Après m'être convena-blement détendu, après avoir profité de cette ambiance détendue, je décide de repartir ! 
  
Direction, le prochain ravitaillement !
  
Je vous rassure, je ne pense pas qu'à manger, mais afin d'éviter un nouvel effet "boomerang", je préfère focaliser sur la "courte" distance à parcourir jusqu'au 44° kilomètre, et comme le 1° ravitaillement s'est retrouvé 2km plus loin, c'est toujours ça de pris sur la distance les séparant les 2 ravitaillements. Il faut toujours positiver et ne retenir que le bon coté des choses.
  
Alors que dans la 1° partie de la course, le flot de coureurs se transformait  parfois en de longues files indiennes lors des montées, je m'étonne alors de m'élancer seul !! 
Quel agréable changement, cela se rapproche beaucoup plus que ce que j'avais imaginé !
Me voici (presque) seul à courir, la forêt s'offre à moi, c'est ce vers quoi je tendais, seul dans l'immensité de la forêt. Je respire alors à plein poumons, quelle agréable absence d'odeurs ! Une bien agréable sensation !
  
L'esprit guilleret et le coeur léger, je cours sur un bon rythme. Je ne regarde pas mon allure sur ma montre, je me concentre sur le parcours. 
Je ne suis vraiment pas habitué à ces changements de rythme incessants mais maintenant que je le sais, j'essaye d'anticiper cette déstabilisante sensation.
  
Mais tout compte fait, je trouve un effet bénéfique à ces variations de rythme, elle permettent de discuter avec le voisin. 
Et, grâce à ces baisses de régime, j'ai pu discuter avec différentes personnes !
  
Mais hélas, ce tableau idyllique a, par la suite légèrement changé. Alors que j'avais oublié la présence de mes "musiciens", il se remettent alors à répéter !
Et vu l'entrain auquel ils jouent, j'ai vraiment l'impression qu'ils ont avancé la date de leur concert. Ils jouent plus fort et sans répit, je ralentis mais le tumulte demeure, plus qu'une seule solution, la pause "technique" !
  
Je repars en espérant que les musiciens ont annulés leur concert car je ne les entends plus.
  
Sur le reste du parcours, je double des coureurs, je ralentis, ils me doublent,  je repars, je les redouble et ainsi de suite. Sur trail, on remarque tout de suite, dans quelle partie, les coureurs se sentent le mieux. Pour ma part, je réussis à doubler en montée mais dans les descentes, je ne vois que la poussière de ceux qui me doublent !
  
Sur les portions très roulantes, je me surprends à courir à mon allure "tranquille" en endurance. Ca détend !! Ah, les habitudes !!
Je suis bien ! Les jambes vont bien ! La vie est belle !! Je suis vraiment content d'être là !
  
Au 40° kilomètre, je suis toujours dans le même état. Une légère euphorie me gagne et j'accélère sans trop savoir pourquoi, tout mon corps ne veut qu'une chose aller plus vite. Et je lui fais plaisir !! 
  
Mais plusieurs minutes plus tard, je comprends la raison de cette excitation : Le marathon !
En effet, sur marathon c'est toujours au 40° km, que je me sens gagné par cette euphorie de fin de course et (dans la mesure du possible) c'est le moment où je décide d'accélérer légèrement ! Cela m'étonne que mon corps se souviennent ainsi de la joie ressentie lorsqu' apparait le panneau 40° kilomètres !! Et, pour m'économiser, je ralentis et j'arrive relativement bien au 2° ravitaillement !

Nb : La photo illustrant ce billet a été prise au 1° ravitaillement car je n'en ai pas pris au second. Je l'ai prise afin de vous montrer l'ambiance du ravitaillement : Tranquille !

lundi 28 mars 2011

Ecotrail Paris 2011 : 1° Ravitaillement (29° km)

Enfin au ravitaillement  !!

Nous y retrouvons Djailla. Nous discutons un peu, et nous posons pour la postérité.
On remarque tout de suite ceux qui ont la pêche et qui posent debout (ici) et les autres qui préfèrent le doux contact de l'herbe...

Le premier stand vers lequel je me dirige est celui d'Effinov, n'ayant jamais goûté leurs produits, je préfère ne pas en prendre. Je n'ai pas envie que mon groupe de musiciens se transforme en orchestre philharmonique !! 

Un autre stand propose du coca ! Voilà un doux breuvage qui va me permettre de calmer les ardeurs du groupe. Vraiment pratique cette éco-tasse pliable (voir photo) !

Je bois tranquillement plusieurs verres alors que Djailla et Cédric décident déjà de repartir. Ils sont en forme ! Chapeau !!
 
Je ne regarde pas ma montre, je me détend et je profite de l'ambiance. 
  
Je mange doucement du quatre-part et des tucs. 

Comme d'habitude, je remercie chacun des bénévoles que je croise. 
  
Comme je le disais ici, je suis impressionné par l'énergie et le dévouement de cette femme le bras en écharpe qui malgré tout sert le coca et de sa collègue une "poupée" à un doigt ! L'application de celui préposé au fromage qui tranche inlassablement le fromage en petits cubes !! Je le remercie également sans en prendre, toujours méfiant par rapport à mon estomac.
  
L'ambiance est détendue, personne ne se plaint. D'ailleurs, il n'y a aucune raison car les tables sont  très bien garnies et les bénévoles très actifs. Chacun porte un badge nominatif autour du cou mais je n'ose les appeler par leur prénom aussi je les remercie chaleureusement !!
 
Une fois mon repas terminé, je pars chercher une bouteille d'eau afin de remplir la poche à eau de mon sac. 
  
Les bouteilles sont installées sur et sous une table et chacun prend tranquillement une bouteille. Pas de frénésie, ni d'agitation, pas de crainte à ce qu'il en manque ! Tout le monde est calme et détendu ! J'apprécie cette ambiance.
  

Plus tard, grâce aux informations enregistrées par ma montre, j'apprendrai que je suis resté 30mn au 1° ravitaillement. Oui, j'en ai bien profité !!
  
Mais hélas, les meilleures choses ont une fin et je décide de repartir.

Ecotrail Paris 2011 : Sans commentaires (21°-29°km)

Je continue de m'alimenter toutes les 1/2 heures, l'allure change constamment en fonction des chemins empruntés et en fonction du dénivelé, j'ai du mal à m'y faire !
Je suis habitué à la régularité de l'allure sur route et le fait de varier ainsi mon allure, m'incite à puiser dans mes réserves. 
  
Je ne suis même pas à mi-course !! Pas vraiment bon signe ! Je rejette au loin ce petit doute qui commence à pointer le bout de son nez.
  
Il s'en suit une petite (en fait trop longue) traversée du désert.
L'énergie est encore présente, les jambes moulinent lorsque le relief le permet et la moindre montée est effectuée en marchant, je continue malgré tout !
  
Alors qu'un équilibre très précaire dans ma gestion de l'énergie semble atteint, mon estomac se réveille alors et semble vouloir s'inviter à la fête. Je respire profondément en prenant l'image d'un concert pour lequel les musiciens seraient en train d'effectuer des répétitions. Tout ce que j'espère c'est que le concert ne va pas commencer durant la course et que cela ne va pas se transformer en Rave-Party à 186 BPM !!
  
Des pensées négatives me viennent à l'esprit et j'arrive à les relancer au loin.
Je me concentre sur le ravitaillement, sur le site internet de la course, il est indiqué au 27° km, je focalise la-dessus. Plus que quelques km avant la récompense. Je poursuis malgré tout. 27, 27, 27 devient mon tube du moment alors que "mes musiciens" ont décidés de jouer nettement plus fort. J'essaye de ne pas y préter attention mais ils font pas dans la discrétion !!
  
Les kilomètres défilent lentement, mais je me rapproche du but, bientôt plus q'un petit kilomètre ! 
Je vois au loin un bénévole qui effectue la signalisation, je souris, c'est un bon signe. On approche !! Arrivé à sa hauteur, il nous encourage :
  Allez courage, encore 2 km !!
Je regardes ma montre, nous arrivons près du 27°km !! Je positive malgré tout en me disant plus que 2 !! Mais le coeur n'y est plus. 
  
Les pensées négatives que j'avais si bien réussi à lancer au loin me reviennent avec fracas tel un boomerang ! 
  
Alors que depuis plusieurs kilomètres je focalise sur le 27° km, on m'annonce qu'il y en a 2 de plus ! Le moral en a pris un coup mais j'essaye de positiver sans vraiment y parvenir. 
   
Je regarde alors autour de moi, la forêt à perte de vue !! 
Le cadre est vraiment agréable et c'est reparti. 
  
Mes musiciens "gastriques" sont toujours au diapason, je fais mine de ne pas y prêter attention.
  
Ce cadre de nature me remonte le moral et je continue légèrement plus serein, jusqu'au moment où Cédric me rejoint ! Je lui apprends que Djailla est devant, et nous gambadons alors "gaiement" jusqu'au 1° ravitaillement situé au 27 29° km !

Ecotrail Paris 2011 : Sydoky, une gentille supportrice (21°km)

Puis au détour d'un petite montée, je vois un visage souriant et connu ! 
  
Non, je ne suis pas victime d'insolation, c'est bien Sydoky qui est venue nous encourager !! 
  
Cela me fait vraiment plaisir de recevoir ainsi un encouragement personnel, rien que pour moi !!
  
Encore merci à toi Sydoky !

Ecotrail Paris 2011 : Vers l'infini et au-dela...(0-21°km)

Le départ est donné et nous nous élançons. Toujours la même joie ressentie au moment du départ.
Un flot ininterrompu de coureurs parcourent les allées du parc, puis nous effectuons une partie du parcours effectué lors de ma 1° rencontre avec la Runnosphère
Je repense alors à cet agréable moment passé.
Et mes pensées se tournent alors vers celles et ceux qui, contraints au repos forcé, courent par procuration. 
J'ai la chance de pouvoir fouler à nouveau ces sentiers où j'ai découvert la Runnosphère alors je leur dédie ces quelques foulées.
  
Je reviens alors dans l'esprit de la course, et avec  Cédric et Djailla, nous continuons tous trois et profitons de ce terrain plat, en sachant très bien que cela ne durera pas.
  
Nous ferons ainsi plusieurs kilomètres ensemble, jusqu'à ce que suite à une distribution de smarties, nous avons momentanément perdu Cédric (je lui laisse le soin de vous expliquer).
  
Sur ce trail, il est prévu 2 ravitaillements, au 27°km et au 44°km. (Pas du tout habitué à ce cas de figure !!). Il va donc falloir également gérer la partie alimentation afin qu'elle soit régulière. 
  
Etant habitué aux courses sur routes et aux ravitaillements espacés de 5km, je décide de faire de même en m'aidant de mon GPS, mais ce qui fonctionne sur du plat, ne fonctionne pas sur du dénivelé et je décide alors de faire en fonction du temps de course plutôt qu'en fonction de la distance. Bonne option me dis-je !!
  
Djailla est en super forme (cela se voit sur la photo), il reste devant, il me sert de lièvre. Nous restons ensemble jusqu'au 21°km puis il décide d'accélérer et d'aller à son rythme de croisière. Pour ma part, je reste à la même allure.

dimanche 27 mars 2011

Ecotrail Paris 2011 : Avant le Départ

En attendant le départ, Djailla et moi-même, nous dégustons un petit déjeuner offert par l'organisation. 
Au menu, thé ou café chaud, et des quatre-quart entre autres. 
Me méfiant d'un café trop fort, jamais très apprécié sur le plan gastrique, j'opte pour un thé. C'est bien agréable de savourer ainsi une boisson chaude.
  
Chacun attend patiemment d'être servi, les files sont respectées, aucune bousculade. Et chacun repart avec le strict nécessaire. Cela change des comportements que l'on rencontre sur les courses sur route ! Je suis agréablement surpris !!
  
Après avoir déposé à la consigne nos sacs contenant nos affaires de rechange, Cédric nous rejoint alors. L'équipe Runnosphère est désormais au complet !
L'ambiance est vraiment détendue. Nous plaisantons en attendant le départ. Aucune tension, aucun stress, alors que je m'apprête à effectuer ma plus distance jamais effectuée. Plus que quelques minutes avant le départ...

Ecotrail Paris 2011 : En route vers la ligne de départ

Tranquillement installé dans le RER, je laisse aller mes pensées et je repense à la soirée de la veille où, avec le fiston et sa mère, nous sommes allés récupérer mon dossard. Nous en avons profité pour faire des photos en pensant au Rire Médecin.
  
Etant mon plus fidèle supporter, j'aime lui faire partager cette ambiance quasi-festive régnant sur les salons lors de la remise des dossards. Tout les exposants ont le sourire. C'est agréable.
 
Je profite du stand d'UltraFondus pour acheter une revue mais au moment de payer, la personne m'explique que si je ne prends qu'un exemplaire, c'est gratuit.
Je le remercie car je suis vraiment agréablement surpris. Et je pars avec le Hors Série consacré à la blessure.
  
Et au moment où nous sortons de l'enceinte, nous croisons Djailla ! Puis Christian en train de ranger son vélo. Heureux hasard !
  
Ma douce rêverie est interrompue lorsqu' arrivant à la Tour Eiffel, j'effectue ma correspondance. Arrivé sur l'autre quai, une multitude de trailers attendent également le RER. Et, continuant plus en avant, je vois Djailla  qui attend également. Quelle surprise !! Et nous ferons ensemble le trajet restant.

Ecotrail Paris 2011 : Avant course

5h du matin, pleinement réveillé ! Dommage, éveillé une heure avant l'heure prévue, je décide de rester au lit et de me détendre. Et à 6h, je me lève enfin.
Petit déjeuner tranquille et au calme, j'adore ce moment où aucun bruit de la ville ne viens troubler cette douce quiétude.
Une fois douché, je vérifie à nouveau l'ensemble de mes affaires préparées la veille.
  
Je contrôle la liste du matériel obligatoire, selon le règlement, des contrôles durant la course sont prévus. Etant donné que c'est mon 1° trail, je me demande comment sont organisés ces contrôles, j'imagine mal bloquer les coureurs afin d'inspecter leur sac. A moins que les coureurs soient tirés au hasard. Je fais donc bien attention à tout avoir.
  
Grande première pour moi, le téléphone portable est obligatoire afin de pouvoir contacter les secours si besoin. On ne plaisante pas avec la sécurité.
Aussi la veille au soir, j'ai pris soin de le mettre à charger. Et j'en ai fait de même pour ma Garmin et pour mon appareil photo. Tout le matériel électrique à pleine charge pour une utilisation optimale et sans souci.
  
Après moultes hésitations, je décide de prendre mon appareil photo. C'est un reflex donc pas spécialement léger. Et comme mon sac m'accompagnera durant toute la course, je profite de l'occasion pour le prendre. Un léger surpoids mais j'ai vraiment envie d'avoir des souvenirs de course pour mon 1° trail !
  
Une fois en tenue, les endroits sensibles passés à la Nok, je pars de chez moi.  Je passe devant une boulangerie, la boulangère me salue de la tête. Pour une fois que je vais à une course habillé presque normalement c'est à dire sans sac poubelle. 
Direction le RER pour rejoindre le Chateau de Versailles.

Ecotrail Paris 2011 : Validation des Tests

Je vais commencer par un petit Flashback.
  
Lors de chacun de mes entraînements, j'ai testé le matériel qui m'a accompagné sur l'Ecotrail.
 
Petit récapitulatif :

- Hydratation : Depuis l'achat de mon sac Salomon XA 20, j'ai toujours effectué mes sorties longues dominicales avec la poche à eau toujours pleine, afin de m'habituer à la porter et également à boire en courant.
  
- Alimentation : Différents parfums de gels Mulebar ont été consommés afin de connaître celui qui aurait la faveur de mon palais délicat ! Le Lemon Zinger, le Cherry Bom (ici et ) et l' Apple Strudel. N'ayant pas trouvé d'Apple Strudel en magasin (pas encore en vente, il me semble), j'ai opté pour le Lemon Zinger !
Concernant les barres, j'ai testé la barre Liquorice que j'ai bien apprécié (même si le goût surprend) et également Hunza Nut (à l'abricot et aux noix).
N'ayant pas eu le temps de tester une préparation pour le petit déjeuner, je ne l'ai donc pas consommée le jour J. Pas d'improvisation le jour de la course !
 
- Chaussures : Des Salomon XT2 Wings achetées spécialement pour l'occasion et utilisées sur 2 sorties longues. Je suis pleinement satisfait de leur confort mais j'ai l'impression que sur route l'amorti par rapport à mes Asics Gel Nimbus est nettement moins prononcé.
  
- Textile :  Je porte des manchons de compression pour chacune de mes sorties longues et elles ne me gênent nullement. Concernant les tenues, j'ai prévu une version longue (haut manches longues et cuissard long) et une version courte toutes deux légères car étant donné la distance à couvrir j'aurais largement le temps de monter en température.

L'ensemble de mes tests ayant été concluants, j'ai donc emporté ce matériel sur la course. Même si je n'ai pas beaucoup couru avec mes nouvelles chaussures de trail, je reste tout de même confiant car mes lieux d'entraînement ne sont pas leur terrain de prédilection.