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Les enseignants s’insurgent contre Benghebrit

الشروق أونلاين
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Les enseignants s’insurgent contre Benghebrit
Echorouk
Les grévistes plus que jamais déterminés

Les enseignants s’insurgent, à travers l’ensemble des wilayas du pays, contre les décisions et les pratiques du ministère de l’Education en organisant des sit-in devant les sièges de directions de l’éducation en scandant des slogans hostiles à la politique du ministère qui pousse le secteur vers l’inconnu.

Des centaines d’enseignants ont répondu favorablement, lundi, à Boumerdès, Bouira, Batna, Constantine, Tébéssa et Souk Ahras à l’appel du Cnapeste pour tenir des rassemblements devant les directions de l’éducation. Dès les premières heures de lundi, bon nombre d’enseignants se sont rassemblés devant les directions scandant des slogans hostiles aux pratiques de la tutelle. « La tahdid la waeed, le Cnapeste min hadid » (La menace ne peut faire reculer le Cnapeste), « Notre dignité est au dessus de toute considération », « CD = enseignant ? ».

Un des représentants des grévistes a affirmé à Echorouk que le rassemblement se veut un message à transmettre à l’opinion publique pour lui prouver que leur débrayage et leurs revendications sont légitimes, ajoutant que le syndicat dénonce l’orgueil du ministère et la fuite de ses responsabilités envers les élèves.

Notre interlocuteur a également indiqué que l’indifférence de la tutelle à l’égard des élèves, se manifeste  clairement dans les « CD » qu’elle s’apprête à distribuer aux classes de terminale.

A Béjaïa, une grande foule d’enseignants a organisé une marche imposante, à laquelle ont pris part des centaines d’enseignants. Un des manifestants a souligné que cette action ne fait que renforcer les syndicalistes pour faire face aux menaces répétées de Benghebrit.

Les syndicalistes au nombre de 7.000, selon un des leurs, ont tenu au début un rassemblement devant la direction de l’éducation avant que les forces de l’ordre ne les surprennent. Du coup, leur sit-in s’est transformé en une marche en scandant des slogans hostiles à Benghebrit ainsi qu’au silence assourdissant du gouvernement.

A Tipasa et à El Oued, des rassemblements ont été organisés lundi pour dénoncer les pratiques abusives et les intimidations contre l’activité syndicale des enseignants.   

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Commentaires
4
  • IBNOU ZEKRI

    il est autorisé de consommer des sucreries mais il est interdit ...par le médecin de famille d'en abuser comme le font ces pseudo donneurs de leçons.Montrez moi un enseignant qui n'a pas une voiture neuve...celui qui veut s'enrichir doit se recycler dans le privé.

  • moh

    ON A UNE CONSTITUTION QUI INSTAURE LA DÉMOCRATIE
    MULTIPARTISME,MULTI SYNDICATS,DROIT DE GRÉVE ...
    RESTE QUE QUE SEUL LE DROIT DE GRÉVE EST BIEN APPLIQUE CHEZ NOUS.
    LA PREUVE LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS USE DE SON DROIT CONSTITUTIONNEL MAIS L’ÉTAT OUBLI L' ART 53.
    "LE DROIT A L'ENSEIGNEMENT EST GARANTI"
    "L’ÉTAT ORGANISE LE SYSTÈME D'ENSEIGNEMENT"
    OUBLI AUSSI L'ART 57.
    "LE DROIT DE GRÉVE EST RECONNU.IL S'EXERCE DANS LE CADRE DE LA LOI.CELLE CI PEUT INTERDIRE OU EN LIMITER
    L'EXERCICE....".

  • saadielbachir

    témoin oculaire et non concerné ni de prêt ni de loin les enseignants étaient a peine 700 a 800 dans leur marche.

  • IBNOU ZEKRI

    Ils veulent passer en force ils ne reculent devant rien l'avenir des enfants d'algérie leur importe peu, ils ont la tête tournée vers un orient déchiré, s'ils avaient la tête tournée vers les pays avancés, ils s'auront que la grêve ne dépasse guére 48 heures.Durant l'ére colonial leurs parents étaient des gueux affamés qui trimés du lever au coucher du soleil.J e commence a trouver plaisir à leur damer le pion.Je n'ai jamais été renvoyez de l'école parceque mr l'enseignant est en gréve.