Gail Anderson
Je suis professeure à l’école de criminologie à l’Université Simon Fraser (SFU). J’ai le statut de professeure dotée à Burnaby Mountain et je suis co-directrice du centre de recherche judiciaire depuis sa formation. Je suis venue au Canada par attrait pour le programme de MPM reconnu mondialement à SFU. Mon passé est en entomologie médicale et vétérinaire et ma maîtrise (MPM) et mon doctorat à SFU (sous la supervision des Drs Peter Belton et John Borden) était sur l’hypersensibilité aux Culicoides chez les chevaux. Durant mon doctorat, John Borden m’a invité à faire de la consultation en entomologie médico-légale et je suis devenue fascinée par l’application de l’entomologie dans le domaine légal et criminel. Je suis un des membres fondateurs de l’association américaine d’entomologie médico-légale (je voulais l’appeler l’association nord-américaine, mais étant la seule canadienne à l’époque, ce n’est pas passé). Je suis certifiée par l’Association américaine d’entomologie médico-légale ainsi que membre associée de l’Académie américaine des sciences judiciaires et de la Société canadienne des sciences judiciaires.
Bien que mes premiers intérêts aient été pour les mouches piqueuses, mon travail est maintenant centré sur les insectes charognards et leur écologie, ainsi que sur les arthropodes marins qui se nourrissent de charognes dans une variété d’environnements marins, de profondeurs et de saisons. Même si je suis à l’école de criminologie, mon travail est entièrement entomologique. En 2007, SFU a construit un centre judiciaire conçu sur mesure, le Centre de recherche médico-légale, qui inclut une salle d’autopsie, plusieurs salles de labo ainsi que des aires à des niveaux de sécurité extrêmement élevés (GRC niveau Protégé C) pour les travaux sur les homicides et les cas d’abus d’animaux. Je fais régulièrement des consultations pour la GRC, la police municipale, le service de coroners et la SPCA dans des cas criminels, généralement des homicides, impliquant des insectes, et j’ai témoigné dans plus de 30 cas d’homicides. Je suis auteure ou co-auteure de deux livres, 45 articles de revues évalués par les pairs et 19 chapitres et j’ai été invité à donner 34 présentations plénières, plus de 300 présentations invitées et j’ai donné 124 présentations dans des conférences. J’ai supervisé de nombreux étudiants des cycles gradués et de premier cycle, et j’apprécie particulièrement les interactions avec les étudiants.
Mes travaux ont été mis en vedette dans de nombreuses émissions de télévision, et je suis régulièrement consultée par les médias. J’ai été récipiendaire du prix « Canada’s Top 40 under 40 », du prix Femmes de mérite de la YWCA catégorie Science et technologie, et le prix « Outstanding Alumni » de l’Association des alumni de SFU. J’ai été sur la liste des 5 plus grands innovateurs globaux du monde, pour ce siècle, dans le domaine de la justice criminelle dans le magazine TIME en 2001 (la seule Canadienne sur la liste) et comme une des Leaders du 21e siècle par le magazine TIME en 1999. J’ai reçu le prix Derone en 2001 : le prix le plus prestigieux remis par la société canadienne de sciences judiciaires pour contributions exceptionnelles au domaine des sciences judiciaires. Je suis sur la liste des 100 femmes les plus influentes de Colombie-Britannique par le Vancouver Sun en 2010, j’ai reçu la médaille du doyen pour l’excellence académique en 2014 et en 2015, j’étais sur la liste des 6 scientifiques les plus influents en C.-B. toujours par le Vancouver Sun. Plus récemment (2017), j’ai été grandement honorée de recevoir le prix pour accomplissement en sciences de la vie de la section Pathologie Biologie de l’Académie américaine des sciences judiciaires.
J’ai eu le privilège d’occuper plusieurs postes dans plusieurs organisations. Je suis une ancienne présidente de la Société canadienne des sciences judiciaires (2008) et j’ai été sur le CA de cette société de 2002 à 2009, j’ai présidé le comité des membres (2004-2007) et je suis toujours sur le comité des prix. J’ai été Présidente de la SECB deux fois (1995-1996 et 2002-2003), secrétaire et présidente de l’Association américaine d’entomologie médico-légale et j’ai été sur le CA de cette association en 1996-1999 et 2009-2017. J’ai organisé la réunion de l’Association nord-américaine d’entomologie judiciaire à Vancouver en 2007, la première fois que cette réunion était tenue à l’extérieur des É.-U. et j’en étais présidente en 2009-2010. Je suis également réviseure régulière pour les revues.
Je suis membre de la SEC depuis plusieurs années, mais je n’ai pas encore eu l’honneur de servir sur le CA, bien que j’aie été sur le comité des prix d’excellence. Ayant servi sur de nombreux CA à différents titres, j’aimerais étendre mon service et forger des liens plus serrés avec les entomologistes canadiens et améliorer et promouvoir les bénéfices de l’adhésion à la SEC aux jeunes entomologistes. Je suis particulièrement intéressée par la diffusion avec nos sociétés régionales et à fournir des opportunités d’éducation pour nos jeunes membres ainsi que pour les jeunes gens qui commencent tout juste à être fascinés par le merveilleux monde des insectes. Toutes les sociétés professionnelles semblent souffrir de la diminution du nombre de membres ces temps-ci, à cause de différents facteurs, en particulier à cause de la facilité de la communication et de l’accessibilité de l’information en ligne. J’espère être en mesure d’augmenter les adhésions en inspirant l’implication étudiante et en encourageant tous les jeunes gens intéressés par les insectes et les réunir dans la famille entomologique.