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Les Hôpitaux Universitaires Genevois lancent la radiothérapie par GPS

Le service de radio-oncologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a effectué son premier traitement de radiothérapie pulmonaire en utilisant un navigateur GPS du corps humain.

26 juil. 2017, 13:40
En 2012, 61'000 personnes ont consulté les urgences des HUG.

La radiothérapie est une méthode très efficace pour traiter le cancer du poumon. Il s’agit toutefois d’un traitement délicat à mettre en place, car la tumeur bouge avec la respiration du patient. L'idée d'utiliser un navigateur GPS, utilisée jusqu’ici pour le cancer de la prostate, permet de localiser la tumeur en temps réel et en continu malgré les mouvements respiratoires, de réduire le volume de tissus sains irradiés et, par conséquent, d’augmenter la précision du traitement.  

Pour remédier au problème d'irradiation trop large, l’équipe du service de radio-oncologie, sous la houlette de la Dre Francesca Caparrotti, responsable du traitement des cancers thoraciques et du Prof. Raymond Miralbell, médecin-chef de service, vient de tester le système de radiothérapie stéréotaxique pulmonaire guidée par GPS. Cette avancée est le fruit d’une étroite collaboration notamment avec le service de pneumologie dirigé par la Prof. Paola Gasche.  

Comment ça marche ?

Cette nouvelle technique est un système de localisation d’émetteurs électromagnétiques, implantés dans la tumeur ou à proximité. Ils envoient des ondes de radiofréquence inoffensives qui permettent de définir de manière extrêmement précise les coordonnées de la tumeur à traiter. 

Il est également capable de suivre en temps réel et en continu la tumeur à traiter par radiothérapie stéréotaxique et restent en place même lorsque le patient respire. Ils sont implantés sous anesthésie lors de la bronchoscopie diagnostique. A l’issue du traitement, il n’est pas nécessaire de les retirer.  

L’irradiation est interrompue automatiquement si la tumeur sort de la « cible », puis enclenchée à nouveau dès qu’elle y revient, et ainsi de suite.  

Grâce à cette précision la Dre Francesca Caparrotti et son équipe envisagent de réduire le nombre de séances de traitement et d’augmenter la dose délivrée, ce qui augmentera encore l’efficacité du traitement. Un système testé actuellement Les HUG ont appliqué un protocole de huit séances de radiothérapie stéréotaxique, pour traiter un premier patient. Ils prévoient de l’étendre désormais à d’autres patients atteints d’un cancer du poumon. 


 

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