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Pendant 30 minutes, un écolier de 8 ans a été entendu dans un commissariat de Nice, ce mercredi. La raison ? Il aurait proféré des propos radicaux de solidarité envers les terroristes, dans l'enceinte de son école primaire, a-t-on appris de source policière. L'enfant a refusé d'observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école primaire, au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique Marcel Authier. Selon son instituteur, il a aussi tenu des propos de "solidarité" avec les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo. Le père de l'enfant est venu à plusieurs reprises à l'école.
ÉCOUTEZ le compte-rendu de Fabienne Lewandowski, directrice adjointe de la sécurité publique des Alpes-Maritimes, au micro de BFMTV :
"Dans le contexte actuel, le directeur de l'école a décidé de signaler ce qui s'est passé à la police", précise le commissaire Authier, en notant qu'il ne s'agit aucunement d'une plainte. "On a convoqué l'enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux", explique M. Authier. L'enfant a été entendu pendant 30 minutes, puis a joué avec des jouets pendant l'audition de son père, civilement responsable.
Le père et le fils sont choqués
"Visiblement, l'enfant ne comprend pas ce qu'il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos", selon le directeur départemental de la sécurité publique. L'avocat de l'enfant, Me Sefen Guez Guez, qui n'était pas joignable mercredi soir, a tweeté sous le pseudonyme "S. Ibn Salah" deux séries de questions-réponses entendues durant l'audition. L'enfant dit notamment ne pas connaître la signification du mot terrorisme.
ÉCOUTEZ Me Sefen Guez Guez, l'avocat de l'enfant, au micro de BFMTV :
"Le père et son fils sont profondément choqués d'un tel traitement qui illustre l'hystérie collective dans laquelle la France est plongée depuis début janvier", a estimé dans un communiqué le Collectif contre l'islamophobie en France.
J'ose espérer que cette famille va être surveillée par la police car on ne fera croire à personne que ce gamin de 8 ans a trouvé ces mots là tout seul ! Les enfants à cet âge sont des chambres d'écho. La meilleure preuve est qu'ils parlent le langage qu'ils entendent chez eux : si on y est grossier, cela passe dans leur bouche sans aucun problème, si on y apprend la politesse et que certains mots se disent à la maison, mais pas ailleurs et n'importe où, même petit sil comprennent. . De plus les enfants sont toujours aux aguets pour écouter les "grandes personnes"... Qui sont elles-même si ennuyées s'ils risquent d'entendre ce qu'ils ne devraient pas entendre ! Alors?'
A dû apprendre ça par hasard, des paroles dites par des grands qu'il a retenu et répétées, sans doute sans vraiment savoir ce que terroriste voulait dire ! On va mettre cela sur le compte de son jeune âge … On apprend pas ça dans les livres d'école, ou c'est du bourrage de crâne, par qui ? Ou l'enfant regarde des sites qu'il ne devrait pas regarder ? Dans les deux cas, les parents devraient surveiller les fréquentations du petit, ou lui interdire internet jusqu'à ce qu'il grandisse un peu ! En souhaitant que ça ne soit pas chez lui qu'il entende de pareilles choses car, là ce serait très grave pour les parents et surtout pour l'enfant !
Un enfant de 8 ans. Mais on oublie les multirécidivistes.
Sacrés juges, sacrée justice, sacrés bobos !