Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Au Brésil, les barrages au « risque élevé » de l’Etat du Minas Gerais

portfolio Après la rupture dramatique survenue le 25 janvier, les populations vivant dans la zone sinistrée découvrent un environnement détruit.

Publié le 05 février 2019 à 14h54
  • A Brumadinho, le 26 janvier. Les habitants de Corrego do Feijão sont à la recherche des survivants.

    A Brumadinho, le 26 janvier. Les habitants de Corrego do Feijão sont à la recherche des survivants. Avener Prado pour "Le Monde"

  • La coulée de boue, vers le barrage situé à Corrego do Feijão, a englouti les batiments du centre administratif de la commune.

    La coulée de boue, vers le barrage situé à Corrego do Feijão, a englouti les batiments du centre administratif de la commune. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Sous la masse informe de la boue, il est impossible de mesurer la profondeur.

    Sous la masse informe de la boue, il est impossible de mesurer la profondeur. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Les chances de retrouver vivantes les personnes portées disparues sont de plus en plus minces de jour en jour.

    Les chances de retrouver vivantes les personnes portées disparues sont de plus en plus minces de jour en jour. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Le 29 janvier, à Brumadinho. Les hélicoptères continuent d’atterrir, avec de nouveaux corps, suspendus dans de grands filets noirs.

    Le 29 janvier, à Brumadinho. Les hélicoptères continuent d’atterrir, avec de nouveaux corps, suspendus dans de grands filets noirs. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Sous la boue ont été engloutis des hectares de maraîchage, impossibles à replanter.

    Sous la boue ont été engloutis des hectares de maraîchage, impossibles à replanter. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Les habitants réclament des comptes à Vale et introduisent une action collective en justice.

    Les habitants réclament des comptes à Vale et introduisent une action collective en justice. Avener Prado pour "Le Monde"

  • L’enquête judiciaire en cours, qui a déjà permis de mettre à jour deux expertises de 2017 sur le barrage de Brumadinho, décrit de « graves failles structurelles ».

    L’enquête judiciaire en cours, qui a déjà permis de mettre à jour deux expertises de 2017 sur le barrage de Brumadinho, décrit de « graves failles structurelles ». Avener Prado pour "Le Monde"

  • La coulée de boue de 13 millions de m3 de rejets miniers qui a accompagné la rupture du barrage de Brumadinho a tué au moins 350 personnes.

    La coulée de boue de 13 millions de m3 de rejets miniers qui a accompagné la rupture du barrage de Brumadinho a tué au moins 350 personnes. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Silas de Paula Texeira Fialho, 32 ans, est un ancien employé administratif de la mine de Corrego do Feijao de compagnie Vale. Il a demissionné par peur de vivre sous la menace des barrages.

    Silas de Paula Texeira Fialho, 32 ans, est un ancien employé administratif de la mine de Corrego do Feijao de compagnie Vale. Il a demissionné par peur de vivre sous la menace des barrages. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Un plan de secours, révélé par la presse, existait bien pour le barrage de Brumadinho, mais les sirènes ont été emportées par la boue et les responsables qui devaient alerter les autorités ont été parmi les premières victimes.

    Un plan de secours, révélé par la presse, existait bien pour le barrage de Brumadinho, mais les sirènes ont été emportées par la boue et les responsables qui devaient alerter les autorités ont été parmi les premières victimes. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Adelia Oliveira Souza Gomes, 55 ans. Sa maison a été engloutie. Elle n’a pu sauver que ses vêtements. Depuis, elle est hébergée par des amis.

    Adelia Oliveira Souza Gomes, 55 ans. Sa maison a été engloutie. Elle n’a pu sauver que ses vêtements. Depuis, elle est hébergée par des amis. Avener Prado pour "Le Monde"

  • A Itabira, le 30 janvier. L’eau est chargée de métaux lourds.

    A Itabira, le 30 janvier. L’eau est chargée de métaux lourds. Avener Prado pour "Le Monde"

  • A Itabira, à trois heures de route de Brumadinho, les installations de Vale comportent quatre mines, huit barrages et un train qui  s’étirent sur 14 km de circonférence et déposent partout une poussière fine, cause de problèmes respiratoires pour les 120 000 habitants.

    A Itabira, à trois heures de route de Brumadinho, les installations de Vale comportent quatre mines, huit barrages et un train qui  s’étirent sur 14 km de circonférence et déposent partout une poussière fine, cause de problèmes respiratoires pour les 120 000 habitants. Avener Prado pour "Le Monde"

  • A Itabira, deux mastodontes inquiètent particulièrement la population : les barrages d’Itabiruçu et du Pontal, qui contiennent ensemble 350 millions de m3 de rejets, vingt-cinq fois le volume de Brumadinho.

    A Itabira, deux mastodontes inquiètent particulièrement la population : les barrages d’Itabiruçu et du Pontal, qui contiennent ensemble 350 millions de m3 de rejets, vingt-cinq fois le volume de Brumadinho. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Joao Baptisto Carlos habite tout près du barrage. Il veut depuis longtemps quitter cet endroit – qui était, assure-t-il, un paradis dans son enfance. Mais avec les grilles du barrage devant sa porte, sa maison a perdu toute sa valeur : « Vale ne veut pas racheter nos maisons, ils disent qu’il n’y a aucun danger, mais personne ne veut vivre ici. »

    Joao Baptisto Carlos habite tout près du barrage. Il veut depuis longtemps quitter cet endroit – qui était, assure-t-il, un paradis dans son enfance. Mais avec les grilles du barrage devant sa porte, sa maison a perdu toute sa valeur : « Vale ne veut pas racheter nos maisons, ils disent qu’il n’y a aucun danger, mais personne ne veut vivre ici. » Avener Prado pour "Le Monde"

  • L’acheminement de minerai de fer de la compagnie Vale, à Itabira. Déjà 11,8 milliards de réais (environ 2,8 milliards d’euros) ont été saisis sur les comptes de la compagnie, au titre des réparations.

    L’acheminement de minerai de fer de la compagnie Vale, à Itabira. Déjà 11,8 milliards de réais (environ 2,8 milliards d’euros) ont été saisis sur les comptes de la compagnie, au titre des réparations. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Cette contamination touche de plein fouet la communauté indigène du village de Nao Xoha (« Esprit guerrier »), où vivent 27 familles privées d’eau potable.

    Cette contamination touche de plein fouet la communauté indigène du village de Nao Xoha (« Esprit guerrier »), où vivent 27 familles privées d’eau potable. Avener Prado pour "Le Monde"

  • Sur les rives du Paraopeba, les Indiens de l’ethnie Pataxo disent de « ne pas boire l’eau, ne pas manger les poissons » . Pour eux, toute la valeur de leurs terres, à 20 km de là, dépendait de ce fleuve.

    Sur les rives du Paraopeba, les Indiens de l’ethnie Pataxo disent de « ne pas boire l’eau, ne pas manger les poissons » . Pour eux, toute la valeur de leurs terres, à 20 km de là, dépendait de ce fleuve. AVENER PRADO POUR LE MONDE

  • Angoho Gonçalves, 53 ans, de la communauté de Nao Xoha, est anéantie devant l’ampleur des dégâts.

    Angoho Gonçalves, 53 ans, de la communauté de Nao Xoha, est anéantie devant l’ampleur des dégâts. Avener Prado pour Le Monde

  • Aux abords de la rivière de Paraopeba, l’odeur des poissons en décomposition ne laisse guère de doute sur son état.

    Aux abords de la rivière de Paraopeba, l’odeur des poissons en décomposition ne laisse guère de doute sur son état. AVENER PRADO POUR LE MONDE

121

Plusieurs jours après la catastrophe du 25 janvier, les chances de retrouver vivantes les 288 personnes toujours portées disparues sont de plus en plus minces dans les boues charriées à la suite de l’effondrement du barrage. Le drame, qui a déjà fait au moins 65 morts, continue de provoquer colère et inquiétude dans le pays, alors que les conséquences écologiques pourraient s’avérer lourdes.

Notre envoyée spéciale Anne Vigna et le photojournaliste Avener Prado se sont rendus à Brumadinho et à Itibari.

Le Monde

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.