Quel est le lien entre nombre d'amis Facebook et taille du cerveau ?

Quel est le lien entre nombre d'amis Facebook et taille du cerveau ?

Les résultats des études scientifiques sont toujours divertissants, évidemment certains sont plus étonnants que d'autres. L'étude du jour affirme que les gens qui ont un cerveau plus conséquent ont plus d'amis sur Facebook. Ce sont précisément des ch...
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Les résultats des études scientifiques sont toujours divertissants, évidemment certains sont plus étonnants que d'autres. L'étude du jour affirme que les gens qui ont un cerveau plus conséquent ont plus d'amis sur Facebook.

Ce sont précisément des chercheurs de l'université de Londres qui se sont posés cette étrange question. Pourquoi ? Leur but initial est de savoir si Internet a un impact, positif ou négatif, sur notre cerveau. Dans cette optique, ils ont étudié les cerveaux de 125 étudiants universitaires. L’un des points communs de ces jeunes était leur utilisation active du réseau social Facebook.

Allez savoir pourquoi, les chercheurs ont comparé la taille du cerveau de chacun à la taille de leur réseau d'amis. Il y avait effectivement une drôle de corrélation. A savoir que plus le nombre d'amis est important, plus la matière grise est présente en grande quantité. La matière grise est en l'occurrence la région du cerveau par laquelle passe tout traitement d'informations. D'autres études avaient déjà mis ce lien en exergue, mais uniquement au niveau de l'amygdale, une région encore plus précise.

Cette fameuse amygdale intervient au niveau de notre mémoire et des réponses émotionnelles. On peut donc comprendre le lien avec le réseau puisque Facebook nous fait avaler une dose considérable d'informations. De plus, pour ce qui est du facteur émotionnel, le lien est évident. Sur Facebook, on discute, on rit, on pleure … bref on passe par toute une palette de sensations.

Ainsi le lien entre taille de notre cerveau et Internet prend de plus en plus d'ampleur. A l'instar d'un entonnoir inversé, on s'aperçoit que les zones touchées sont de plus en plus importantes. On passe d’une zone émotionnelle précise à une zone globale de traitement d’informations.

La question que se posent à présent les chercheurs est des plus intéressantes. Est-ce que ces régions du cerveau sont plus conséquentes du fait d’avoir plus d’amis, ou est-ce que la quantité de matière grise peut faciliter le réseautage social ?

Une autre interrogation est à l'étude, mais sur la durée cette fois ci. Ces structures sont-elles capables d'évoluer ou sont-elles définitivement figées ? Toutes ces requêtes vont donc aider à comprendre les effets du web sur notre cerveau.

[Gizmodo]

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