Opération Sentinelle : mission paratonnerre ?

Des soldats de l'opération Sentinelle patrouillent devant la tour Eiffel à Paris, le 23 avril 2017 ©AFP - Ludovic Marin
Des soldats de l'opération Sentinelle patrouillent devant la tour Eiffel à Paris, le 23 avril 2017 ©AFP - Ludovic Marin

Opération Sentinelle : mission paratonnerre ?

Jeudi 10 août 2017
Des soldats de l'opération Sentinelle patrouillent devant la tour Eiffel à Paris, le 23 avril 2017 ©AFP - Ludovic Marin
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Alors qu’une patrouille de l’opération Sentinelle a été attaquée mardi 9 août à Levallois-Perret, ce dispositif d’urgence est régulièrement critiqué pour sa supposée inefficacité.

Avec
  • Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l’IFRI
  • Elyamine Settoul Sociologue, maitre de conférences au Conservatoire national des arts et métiers
  • Bénédicte Chéron Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Institut catholique de Paris

L’opération Sentinelle a été déclenchée après les attentats survenus à Paris en janvier 2015. 7000 soldats sont déployés sur tout le territoire national, dont 3500 en Ile-de-France dans le but de « dissuader et protéger » selon le ministère de la Défense. Cependant, la viabilité du dispositif interroge, notamment parce qu’il pèse très lourd sur le budget de l’armée, mais aussi parce qu’il accapare les forces militaires et décourage les jeunes recrues. De plus, les militaires en patrouille sont régulièrement la cible d’attaques terroristes.

Alors, à quoi sert l’opération Sentinelle ? Les militaires sont-ils les paratonnerres de la population française ? Faut-il mettre fin au dispositif, et comment ?

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Nous recevons ce matin Elie Tenenbaum, chercheur à l’IFRI, auteur d’un rapport intitulé «La Sentinelle égarée. L’armée de terre face au terrorisme ». A ses côtés Elyamine Settoul, maître de conférences à Sciences Po Paris et chercheur invité à l'Institut de recherche stratégique de l’École militaire. Egalement avec nous par téléphone, Bénédicte Chéron, historienne, spécialiste des relations armée-société, chercheur partenaire au SIRICE.

Retrouvez ici la deuxième partie de l'entretien

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