La voiture aura beau devenir électrique ou autonome, elle restera un lieu idéal pour écouter de la musique. Reste à savoir si cet auditorium roulant découvrira un jour le pluralisme car, si l’on s’en remet à un sondage que vient de réaliser YouGov auprès de 1 004 personnes, ce n’est pas vraiment le cas.
Selon cette enquête faite à la demande de Ford, 61 % des conducteurs français assurent que ce sont eux, et personne d’autre, qui choisissent le programme musical. Et surtout pas les enfants. Ceux-ci n’exercent une influence notable que dans 7 % des cas. Celui qui tient le volant s’autorise aussi des vocalises. Deux tiers des conducteurs (77 % des conductrices) chantent, dont 19 % « à pleins poumons » en présence de passagers.
Et je remets le son
Qu’écoute-t-on en voiture ? Majoritairement (52 %) la radio, surtout chez les 25-55 ans. Les moins de 30 ans privilégient le streaming et moins de 10 % s’en remettent à un compact disc. Un faible pourcentage qui sanctionne la disparition progressive des lecteurs de CD dans les voitures modernes. Cette dernière contribue à tirer vers le bas la qualité de l’écoute musicale. Un phénomène engendré par la montée en puissance des supports numériques (MP3, streaming) et dont les conducteurs ont largement pris acte. Pour seulement 17 % d’entre eux, la qualité du son constitue une préoccupation majeure.
L’étude de Ford ne s’intéresse pas aux comportements des automobilistes lorsqu’ils se retrouvent seuls au volant. Dommage. Toutefois, le constructeur indique que des recherches menées par le service de streaming Spotify font émerger des comportements particuliers. Son poussé à fond et priorité donnée aux playlists personnelles voire « secrètes » (best of de Dario Moreno, voire de Michel Sardou). Celles que l’on préfère garder pour soi.
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