Contre-interrogatoire du psychologue qui a évalué Bissonnette
Le psychologue Marc-André Lamontagne a étudié Alexandre Bissonnette
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Au palais de justice de Québec, la poursuite contre-interroge ce matin le psychologue que les avocats d'Alexandre Bissonnette ont fait témoigner, hier.
Un texte de Yannick Bergeron
La poursuite s'intéresse particulièrement à l'aspect du rapport de Marc-André Lamontagne, qui a qualifié de modéré le risque de récidive du tueur de la mosquée.
Le procureur de la Couronne, Me Thomas Jacques, a fait préciser au psychologue que cette évaluation du risque se basait sur une comparaison avec d'autres criminels, et non sur la population en général.
Me Jacques est aussi revenu sur l'intimidation dont a été la cible Bissonnette pendant sa jeunesse et qui a été « le moteur ayant mené à la tuerie », selon le psychologue.
Intimidation en prison
Marc-André Lamontagne a convenu qu'il sera confronté à de l'intimidation durant sa période de détention.
Le risque de récidive à sa sortie de prison va dépendre de l'investissement personnel que le tueur va mettre pour traiter ses problèmes.
« S'il reste comme il est aujourd'hui, s'il fait une demande de libération conditionnelle après 25 ans, elle sera refusée », a souligné le psychologue, qui a indiqué que la réponse sera la même après 27 ou 30 ans.
Le témoignage de Marc-André Lamontagne est terminé. Le psychiatre Sylvain Faucher est maintenant appelé à la barre des témoins.
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