Fibre optique | Val-de-Marne | 18/02/2019
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Fibre optique, 4G, 5G… Orange annonce la couleur en Val-de-Marne

Fibre optique, 4G, 5G… Orange annonce la couleur en Val-de-Marne

Le directeur régional Ile-de-France Sud et Est d’Orange, Daniel Nabet, donnait ce vendredi 15 février un déjeuner de presse pour faire le point sur le déploiement en cours et à venir des services de l’opérateur dans le département. Détails des annonces.

14 villes entièrement fibrées en Val-de-Marne

Dans le cadre d’un Yalta des opérateurs, signé en 2011, Orange s’est engagé à fibrer 340 villes en Ile-de-France, soit 5,6 millions de foyers, et annonce en avoir déjà rendu éligibles 3,8 millions de foyers. Il reste en effet à chaque foyer de décider ou non de souscrire à la fibre et de choisir son opérateur. Orange n’est pas toujours tout seul à la dernière étape, celle de la dernière armoire technique jusqu’au salon de l’abonné, et la concurrence sur les prix est même assez rude dans les zones denses, les plus rentables.
En Val-de-Marne, l’opérateur s’était engagé à fibrer 37 communes sur 47. (Voir article de l’époque sur la répartition Orange/SFR en Val-de-Marne). Un investissement qui représente quelques centaines de millions d’euros dans le département et 9 milliards d’euros à l’échelle du pays, indique le directeur régional. L’Etat a pour sa part investi 6 milliards d’euros. “Sur ces 37 communes qui représentent 710 000 foyers, nous avons déjà rendu éligibles 400 000 foyers”, indique Daniel Nabet. 14 communes sont déjà entièrement éligibles.

100% des foyers éligibles en 2022

L’opérateur prévoit d’achever le maillage des 23 communes restantes d’ici à 2022, ainsi que Marolles-en-Brie, historiquement câblée et dernière commune à faire l’objet d’une convention. Pour rappel, Orange et SFR s’étaient répartis les villes du Val de-Marne moyennement denses à fibrer en 2011 dans le cadre d’un accord révisé en 2015 suite au rachat de SFR par Numéricâble. (Lire  : le Yalta de la fibre optique chamboulé en Val-de-Marne). Les villes du plateau briard, non denses, ont fait par ailleurs l’objet d’une délégation de service public portée par le Conseil départemental. (Voir article) Restait Marolles-en-Brie qui a finalement fait l’objet d’une convention avec l’ex-France Télécom.

L’enjeu de la fibre optique ? La maison connectée en domotique, les murs connectés qui transformeront votre salon en aquarium géant où se croisent poissons clowns côté canapé et requins planqués derrière la porte, jeux en réseau, réalité augmentée…et autres usages encore insoupçonnés. “La capacité des personnes à créer des usages augmente de 12 à 13% par an sur le fixe”, indique Daniel Nabet.

Le Val-de-Marne 100% 4G

“Mais sur le mobile, le taux de progression est de 20 à 30%”, note le directeur régional. Concernant la mobilité, l’opérateur annonce avoir bouclé la 4G sur l’ensemble du département fin 2018.

5G : quand les villes seront connectées

La 5G, elle, est testée dès cette année en quelques spots de la région, Montlhéry pour tester les voitures connectées, Saclay, Paris à côté du mégastore de l’opéra et encore au centre de recherche Orange de Châtillon. Paris suivra en 2020. Le Val-de-Marne ? Pas encore de date mais le déploiement de la 5G est pressenti de manière générale dans les 3 à 5 ans. “C’est un monde en jachère”, commente Daniel Nabet. Pour une conversation téléphonique et même le visionnage d’une vidéo sur son smartphone, cette nouvelle génération ne présente pas d’enjeu. Les usages attendus concernent les objets connectés, à l’extérieur, des voitures au mobilier urbain. Anticipation du trafic, sécurité avec la connexion de caméras, écoquartiers connectés qui gèrent automatiquement l’arrosage, l’éclairage, le trafic routier, l’électricité… la ville et les véhicules connectés sont désormais presqu’à portée d’antenne. Un projet pilote devrait être expérimenté dans la zac Chérioux dans le cadre d’Inventons la métropole.

Antennes relais : une relation apaisée aux usagers ?

Alors que les mobilisations contre les implantations d’antennes relais sont devenues moins fréquentes dans le département, l’opérateur indique pourtant continuer de rechercher des emplacements au même rythme, étant régulièrement conduit à renouveler des spots. Pourtant, les manifestations de protestation se font plus rares. “Nous avons changé d’attitude. Il ne faut pas avoir peur des citoyens”, explique le directeur , citant avoir ici ou là accepté de s’appuyer sur des études menées par des cabinets indépendants choisis par les habitants pour vérifier l’impact d’une antenne sur son environnement.

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