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Tristane Banon : "Je ne suis ni déséquilibrée ni manipulée"

"Pendant huit ans (...) j'ai cru qu'on pouvait oublier, mettre tout dans une boîte, rangé. Et en fait, ce n'est pas possible", a expliqué la jeune femme sur France 2.

Le Monde avec AFP

Publié le 13 juillet 2011 à 21h38, modifié le 13 juillet 2011 à 22h09

Temps de Lecture 1 min.

Tristane Banon a déposé plainte pour tentative de viol contre DSK le 6 juillet.

Tristane Banon, la jeune femme qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol, a justifié, mercredi 13 juillet sur France 2, sa décision tardive de porter plainte contre l'ex-patron du FMI.

"Je ne suis ni déséquilibrée ni manipulée, que ce soit par le maire de ma ville, que ce soit par des partis politiques de gauche ou de droite ou que ce soit par mon avocat, par ma mère, a d'abord assuré Tristane Banon à France 2. J'ai 32 ans et je sais prendre mes décisions toute seule, même si elles sont difficiles."

A propos des raisons qui l'ont poussée à porter plainte huit ans après les faits allégués, la jeune femme a affirmé que "le seul moyen de mettre un point final dans sa tête (...) c'est de porter plainte et de donner à la justice le rôle de décider officiellement qu'on est victime et que celui qui vous a fait du mal est coupable".

"J'AI CRU QU'ON POUVAIT OUBLIER"

"Pendant huit ans, et surtout en 2003 quand ça s'est passé, j'ai cru qu'en ne portant pas plainte, qu'en écoutant les conseils des gens autour de moi, qu'en écoutant les conseils de ma mère (...) des journalistes, les conseils juridiques que j'ai vus et qui me déconseillaient de porter plainte, j'ai cru qu'on pouvait oublier, mettre tout dans une boîte, rangé. Et en fait, ce n'est pas possible."

Après l'affaire du Sofitel de New York, "la grosse différence (...) c'est que là, depuis un an et demi, j'avais un avocat dont je savais que si je décidais de porter plainte et enfin de faire en quelque sorte la politique de la terre brûlée (...) j'avais quelqu'un qui irait jusqu'au bout avec moi, quitte à ce qu'on en sorte laminés".

Répétant que "ce n'est pas parce qu'on répète en boucle des mensonges que cela devient des vérités", elle a souligné : "M. Strauss-Kahn a beaucoup de problèmes de mémoire me concernant". Elle a affirmé disposer d'"éléments matériels" pour prouver que DSK l'avait déjà vue avant 2003, contrairement à ce qu'il aurait déclaré.

Interrogée sur ses liens avec la mairie UMP de Boulogne, elle a expliqué être "membre du conseil économique et social" de la ville, un "poste bénévole" auquel elle a été nommée "à l'unanimité du conseil municipal gauche et droite réunies" pour y rédiger des rapports.

Le Monde avec AFP

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