Le magazine américain a préféré choisir le président Barack Obama comme personnalité de l’année 2012, reléguant Tim Cook à la troisième place.
© Time
Le Time a révélé ce mercredi qui était la personnalité de l’année 2012. Le choix s’est porté sur le président Barack Obama désigné comme étant “Architecte d’une Nouvelle Amérique”, reléguant le patron d’Apple à la troisième place, juste derrière Malala Yousafzai, une adolescente pakistanaise atteinte d’une balle dans la tête pour avoir milité en faveur de l’éducation des filles.
La personnalité de l’année de Time est l’individu ou la chose qui a le plus influencé la culture et l’actualité au cours de l’année précédente, pour le meilleur et pour le pire.
M. Obama avait reçu le même honneur en 2008, alors qu’il était président élu. L’an dernier, Time avait choisi « le manifestant », notamment en hommage aux militants du printemps arabe et à ceux du mouvement Occupons Wall Street.
L’hebdomadaire a profité de l’annonce de son résultat pour souligner les différences de personnalité entre feu le patron d’Apple et son successeur : « C’est un séducteur, à l’accent du Sud, lent à la voix douce. Il ne vient pas à vous, il vous attend pour que vous veniez à lui. Et tôt ou tard vous le faites, non pas parce que vous êtes obligé, mais parce que vous le voulez. ». L’hebdomadaire poursuit en indiquant que Tim Cook lui a confié qu’il avait décidé, bien avant que Jobs ne lui parle de lui confier son poste, de rester lui-même et qu’il ne chercherait aucunement à changer sa manière d’être.
Le Time enchaîne ensuite le portrait du patron d’Apple, et plus particulièrement sur la manière de vivre de ce dernier, en indiquant qu’il a pour habitude se réveiller chaque jour à 3h45 pour répondre à des e-mails et profiter du décalage horaire pour prendre contact avec ses équipes dans le monde entier. Avant de se rendre à son bureau situé sur le campus de Cupertino, Cook fait du sport et passe en vitesse chez Starbuck pour répondre également à quelques e-mails.
Tim Cook est présenté comme un homme qui cherche à régler les problèmes urgents sans tarder, « Les choses vont très vite chez Apple, et mon expérience me laisse à penser que les problèmes majeurs ne disparaissent pas tout seuls », a-t-il indiqué.
Alors qu’il travaillait chez Compaq en tant que vice-président chargé de la production et de l’approvisionnement, et qu’Apple n’était qu’une petite entreprise au bord du gouffre, il raconte avoir été impressionné par sa première rencontre avec Steve Jobs, il y a 15 ans, en vue de son recrutement. Jobs lui a expliqué quelle était sa vision et combien il pariait sur l’avenir de sa société sur le grand public alors que la concurrence ne visait que le secteurs des entreprises. Quelques jours après sa rencontre, Cook démissionnait de chez Compaq et un poste de directeur des opérations l’attendait chez Apple.
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