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Pourquoi avoir tant attendu ? François Hollande, en quelques jours, a opéré des virages spectaculaires sur quelques sujets essentiels. D'abord, il s'est adressé aux deux assemblées réunies en congrès après avoir critiqué la réforme constitutionnelle de 2008 qui permet de le faire. Mais il a aussi, lors de son discours devant les parlementaires, changé d'avis sur au moins trois sujets : il considère désormais que l'ennemi est l'organisation État islamique et qu'il faut donc, pour l'instant, s'accommoder du régime dictatorial syrien ; il ne rejette plus un rapprochement avec la Russie – à laquelle il a refusé de vendre des Mistral – alors qu'il déclarait encore début octobre que « Poutine n'est pas notre allié, il est l'allié de Bachar el-Assad » ; il assure soudainement que « nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme », position jusqu'alors rejetée par la majorité socialiste.
C'est donc in extremis, sous la pression d'une actualité dramatique, que le président se rallie à une « realpolitik » à laquelle il semblait jusqu'alors se refuser. Si l'on ajoute à cela les annonces de son ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, sur la dissolution des mosquées radicales, il est difficile de ne pas se poser une question : pourquoi avoir tant attendu s'il s'agissait d'en arriver là ?
Pour une commission d'enquête à l'américaine
Après les attentats du 11 Septembre, le Congrès américain s'est lancé dans une vaste enquête pour tenter de comprendre les dysfonctionnements qui avaient permis à la catastrophe de survenir. Le rapport qui en a résulté, épais de plusieurs centaines de pages, ne ménageait aucun des acteurs qui avaient failli d'une manière ou d'une autre. Il est devenu un best-seller aux États-Unis et a contribué à ce que les mêmes erreurs ne soient pas répétées.
Les autorités françaises auront-elles le courage d'accepter, et même de susciter une telle démarche, salutaire ? Rien n'est moins sûr. Peut-être qu'une commission d'enquête parlementaire sera constituée. Mais faute de moyens, faute d'accès à l'information, elle risque de se limiter à des figures imposées qui ne dérangent personne. Et ce sera alors une occasion manquée de plus.
À mourir de rire, si ce n'était pas aussi dramatique... Il savait, pas où, ni quand mais il n'a rien fait... Il a fermé les frontières pour sa chère COP21 dont les français se fichent mais surtout pas pour le terrorisme... Il savait mais n'a pas ordonné des descentes dans tous les lieux sensibles, n'a pas demandé l'interpellation des malades fichés... 132 morts plus de 300 blessés. Il va devoir rendre des comptes !
Pépère 1er n'a rien retenu des meutres de Mehra, des attentats de Janvier, de l'attaque du Thalys. Pourquoi espérer qu'il retienne qqc de ce qui s'est passé Vendredi ? Cela est valable pour tous les politiques qui se cachent derrière des déclarations pompeuses pour cacher leur échec ou qui, soudain, ont la réponse à la situation. Lorsque l'on est incapable de nommer l'ennemi, c'est à dire l'Islamisme, lorsque le politiquement correcte remplace l'évidence, lorsque la justice va à l'encontre de la sécurité du citoyen, lorsque l'on refuse de voir la réalité du pays, lorsque l'on soutien le pire face au moins pire (djihadistes contre Bachar el-Assad) on va au désastre. Après 1870, 1914 et 1940, avons-nous encore une guerre de retard ?
Hollande, qui n'a jamais rien construit dans sa vie, a pensé que la présidence, acquise accidentellement et par le plus grand des hasards, consistait en voyages, en train d'abord puis en avions, en repas gastronomiques chaque soir à l'Elysée, en discussions près de sa mappemonde, en commémorations à tout va, en balades crépusculaires à scooter, en inaugurations, en discussion dirigée autour d'une tasse du maire chez Lucette... Hollande est, sera, et restera le plus lamentables des présidents de la FRANCE !