Primaire à droite : Nicolas Sarkozy en tête des intentions de vote
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Un nouveau sondage place l'ancien chef de l'État devant ses principaux concurrents à droite, Alain Juppé et Bruno Le Maire. Nadine Morano arriverait elle en cinquième position, drainant 5% des voix.
Il continue de faire la course en tête. Si l'avance de l'ancien chef de l'État sur son principal concurrent à droite s'est considérablement réduite, elle ne s'est pour l'heure pas résorbée. Un nouveau sondage BVA pour la presse quotidienne régionale place le patron des Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, en tête de la primaire du parti en vue de la présidentielle de 2017.
Ainsi l'ex-président est crédité de 38% des intentions de vote au premier tour, contre 31% au maire de Bordeaux, Alain Juppé. L'ancien ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire - qui ne s'est toujours pas officiellement déclaré candidat - arriverait quant à lui en troisième position avec 11% des voix, devant l'ex-premier ministre François Fillon, distancé avec 8%.
La disposition des bureaux de vote avantage Juppé
Derrière, c'est l'eurodéputée Nadine Morano, pourtant mise au ban du parti depuis qu'elle s'est entêtée à définir la France comme un «pays de race blanche», qui créerait la surprise et ne cesserait de gagner du terrain. L'élue de Toul (Meurthe-et-Moselle) drainerait, selon l'enquête publiée ce lundi, 5% des intentions de vote, loin devant les ténors Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet et Hervé Mariton (tous trois à 2%).
Enfin, au second tour, 52% des votants se porteraient sur Nicolas Sarkozy, contre 48% sur Alain Juppé. Un écart qui ne cesse de se réduire tandis que, comme l'a révélé Le Figaro , l'édile girondin devrait profiter de la disposition des bureaux de vote sur le territoire. Idem concernant la participation, à l'heure où seuls 25% des sympathisants déclarent qu'ils participeront «certainement» à la primaire contre 22% qui iront «probablement».
Enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 11.244 personnes inscrites sur les listes électorales interrogées entre le 6 et le 15 octobre par internet.
