L’adoption poussée du cloud booste le chiffre d’affaires de 10,4%, selon IDC
Selon une étude d’IDC, l’adoption poussée du cloud se traduit par des gains tangibles atteignant 10,4% du chiffre d’affaires. Seulement 25% des entreprises utilisatrices en sont à ce stade.
Ridha Loukil
Le passage au cloud computing se traduit par des gains sonnants et trébuchants. Et plus l’adoption est poussée, plus le résultat financier qui en découle est massif. Tel est le principal résultat de l’étude CloudView menée par IDC auprès de 19 080 décideurs dans le monde.
Réduction des coûts informatiques de 77%
Le cabinet américain classe les entreprises dans cinq groupes d’utilisateurs en fonction de leur niveau d’adoption du cloud computing. Le groupe, qui présente l’adoption la plus poussée, affiche une augmentation du chiffre d’affaires de 10,4% et une réduction des coûts informatiques de 77% alors que les gains tombent respectivement à 0,1% et 13% pour les groupes de débutants et d’utilisateurs opportunistes.
Dans la démarche d’adoption la plus poussée, chaque application cloud génère un revenu supplémentaire de 1,6 millions de dollars en moyenne, dû à l’amélioration de l’innovation ou à la création de nouveaux services grâce au passage à l’Internet des objets. Dans le même temps, elle réduit les coûts de 1,2 million de dollars en moyenne grâce aux bénéfices que le cloud apporte en termes d’agilité, de productivité, de maîtrise des risques, d’économie d’infrastructure ou encore d’indépendance avec les logiciels open source.
Des résultats à prendre avec prudence
Le problème est que seulement 25% d’entreprises utilisatrices en sont aujourd’hui au stade d’une adoption poussée du cloud. Un chiffre encore plus faible si l’on tient compte du fait que près de trois quarts des sociétés sondées n’ont pas encore goûté à l’informatique en nuage.
Par ailleurs, les chiffres de réduction des coûts sont à prendre avec prudence. On ne sait pas s’ils sont mesurés juste lors de la migration vers le cloud ou après une longue période d’utilisation. Car la plupart des experts s’accordent à dire que le cloud revient plus cher dans la durée que le modèle traditionnel.
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