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Cette “Nuit debout” qui affole la gauche…

Coulisses. Nommé Nuit Debout, un nouveau collectif de citoyens appelle les opposants au projet de loi El Khomri — et, plus largement, à la politique menée par le chef de l’État — à passer les nuits place de la République à Paris.

Le mouvement "Nuit debout" rassemblé place de la République, à Paris. Photo © AFP
Le mouvement "Nuit debout" rassemblé place de la République, à Paris. Photo © AFP

L’Élysée regarde d’un oeil inquiet cette formation spontanée et hétéroclite qui menace de se transformer en un Podemos à la française. Le gouvernement, tout comme le PS, n’a qu’une crainte : que le mouvement perdure et prenne de l’ampleur. « Même l’Unef espère que ça grossira, mais a peur d’être dépassé par ce nouveau mouvement », concède un militant du syndicat étudiant. Car le mouvement ne s’arrête pas à Paris : des villes comme Toulouse ou Lyon voient se former des groupements similaires. Et le PS ne s’y trompe pas : Jean-Christophe Cambadélis a mis en garde qu’« à partir du moment où il y a des rassemblements répétitifs, il peut y avoir danger »

… et fait remonter les archives

Très remontés, en privé, contre ces jeunes manifestants, certains ministres seraient pourtant avisés de relire leurs propres déclarations passées. Ainsi de Ségolène Royal, numéro trois du gouvernement, qui déclarait, en 2010, alors que la droite était au pouvoir, au sujet des retraites : « À 15 ans, à 16 ans, je pense que les jeunes sont responsables […]. Je leur demande d’ailleurs de descendre dans la rue […]. »

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