Obscénités au micro : Hydro One congédie un employé
Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les obscénités à caractère sexuel criées au microphone d'une journaliste à la sortie d'un match du Toronto FC le week-end dernier auront coûté cher à un des hommes impliqués.
Les obscénités à caractère sexuel criées au microphone d'une journaliste à la sortie d'un match du Toronto FC le week-end dernier auront coûté cher à un des hommes impliqués.
Hydro One a confirmé mardi qu'elle congédiait l'ingénieur Shawn Simoes qu'on aperçoit dans la vidéo devenue virale.
« Hydro One prend les mesures nécessaires pour congédier l'employé qui a violé notre code de conduite. Le respect de tous est au coeur de notre code et de nos valeurs. Nous nous engageons à créer un environnement de travail où la discrimination et le harcèlement ne sont pas tolérés », peut-on lire dans un communiqué de l'entreprise publique d'électricité.
Kathleen Wynne préoccupée
La première ministre de l'Ontario ne « trouve pas ça drôle », pas plus que le club de soccer Toronto FC, qui se dit « dégoûté » par le comportement de certains de ses partisans qui ont insulté une journaliste sportive.
L'équipe de la ligue MLS, dans laquelle joue aussi l'Impact de Montréal, tente « d'identifier les individus [en question] » pour les « bannir » de ses matchs.
L'affaire concerne la journaliste Shauna Hunt du réseau CityNews. Cette dernière était en train de recueillir les réactions d'amateurs après la défaite du Toronto FC dimanche soir, lorsqu'un groupe d'hommes s'est interposé et a crié une remarque obscène (« baise-la... ») dans son micro.
La reporter, qui dit être insultée de la sorte « chaque jour », choisit alors de se retourner et de confronter le groupe d'hommes à la caméra, leur demandant d'expliquer leur commentaire vulgaire.
Lorsque vous parlez dans mon micro et que vous vous adressez à mes téléspectateurs, via ma caméra, vous me manquez de respect et c'est dégradant pour moi.
L'un des amateurs lui répond que « tout le monde le fait », en parlant de la phrase à caractère sexuel en question. Nombre de journalistes féminines qui font du direct ont été insultées de la sorte depuis un an un peu partout en Amérique du Nord par des hommes qui s'en vantent dans les médias sociaux.
Toutefois, cette fois-ci, c'est la réaction de la journaliste torontoise qui est devenue virale.
Dans un effet d'arroseur arrosé, l'un des autres hommes impliqués lui demande : « Vous êtes vraiment en train de tourner? »
Alors que c'est le jour de la fête des Mères, elle demande au groupe ce que leur maman en penserait. L'un d'eux lui répond qu'elle les trouverait sûrement très drôles.
Les corps policiers de Toronto et de Calgary, notamment, ont déjà prévenu ces perturbateurs qu'ils pourraient être accusés au criminel.
Thanks @citynews for saying #ItsNeverOkay. Whether or not it's caught on film, sexual harassment at work is no joke. @Hollaback_TO
— Kathleen Wynne (@Kathleen_Wynne) 12 Mai 2015