Le contrôle des investissements s'étend à la tech
Secteur spatial, mais aussi entreprises réalisant de la R & D dans le domaine de la cybersécurité, de l’IA, de la robotique, de la fabrication additive et des semi-conducteurs. Depuis le 1er janvier, la liste des secteurs stratégiques soumis au contrôle des investissements étrangers s’est allongée par décret. Elle complète ceux, comme l’énergie et l’eau, déjà ciblés par le « décret Montebourg » de 2014. La maîtrise des technologies numériques est une question de souveraineté. Même si certains entrepreneurs craignent que les investisseurs étrangers délaissent la France, le renforcement des contrôles des acquisitions est loin d’être une lubie franco-française. En Allemagne, le gouvernement vient de durcir mi-décembre par décret sa législation, en abaissant de 25 à 10 % le niveau minimal à partir duquel l’administration peut s’opposer à des opérations d’investisseurs non européens. Avec dans son viseur, sans le nommer, un pays : la Chine.