Présences féminines s'expriment au grand jour

Le festival dédié aux femmes compositrices d'hier et d'aujourd'hui se tiendra du 23 au 31 mars, à Toulon, Le Pradet, La Valette, Saint-Mandrier, avec des concerts, mais aussi des rencontres

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valérie pala Publié le 21/03/2018 à 05:21, mis à jour le 21/03/2018 à 05:21
DR

Le quatuor Alcea. Ces musiciennes belges sont le symbole du rayonnement du festival toulonnais hors de nos frontières. Leur programme est le fruit d'un partenariat avec le festival EuropArt de Bruxelles. Elles proposent « une traversée des siècles », à la découverte notamment de Maddalena Laura Lombardini Sirmen, « qui écrivit le premier quatuor à cordes, avant Haydn », précise Claire Bodin.

"Dans les jardins de Lili Boulanger". La soprano Marion Grange que l'on a pu déjà entendre à l'opéra de Toulon chantera les poèmes d'Heine, Maeterlinck, Francis Jammes sur des œuvres de la compositrice, -« un génie absolu, la première femme à obtenir le grand prix de Rome »-, et de sa sœur Nadia. « Elle a formé les plus grands compositeurs américains de sa génération. On l'identifie moins comme compositrice, mais elle n'avait rien à envier à sa sœur Lili », précise Claire Bodin. Avec Olivia Hugues, violoniste, Anne Le Bozec, pianiste.

L'inconstante. Une autre forte tête fut Elisabeth Jacquet de la Guerre, « la grande compositrice de l'époque de Louis XIV, la première femme à avoir créé un opéra sur la scène de l'Académie royale de musique, en 1694 ». Le danseur Pierre-François Dollé accompagnera le clavecin de Marie Van Rhijn, dans la pure tradition baroque.

Poldowski reimagined. La pianiste Tiziana de Carolis, compositrice pour le cinéma, le théâtre... est la marraine de cette édition. Une artiste ouverte aux collaborations transdisciplinaires, comme la danse par exemple. Sur commande du festival, elle a créé L'Heure exquise, hommage à la compositrice Poldowski (1879-1932). L'ensemble «1904» a réinstrumentalisé ses mélodies pour voix et piano, créées sur des textes de Verlaine.

Duo violoncelle piano. de Marie Ythier et Jonathan Fournel, avec un programme créé aussi spécialement pour le festival. L'occasion de rappeler que certaines artistes n'ont pas hésité en leur temps à défier « les consignes de bienséance », pour s'atteler à ces instruments. Avec deux « grandes sonates romantiques » d'Ethel Smyth, « première femme à avoir été jouée au Met à New-York », suivie pas moins de cent ans plus tard, par la célèbre Kaija Saariaho, dont ils joueront les sept Papillon.

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Var-Matin

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