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Pendant la campagne présidentielle de 2012, François Hollande s'était autoproclamé ennemi de la finance. Il s'était engagé à limiter les rémunérations excessives que se versent certains patrons du CAC 40. Puis il a été élu. Et le loup s'est transformé en agneau. Plus question de loi ni même de décret. Non, le chef de l'État, en plein état de grâce, a laissé son ministre de l'Économie et des Finances de l'époque, Pierre Moscovici, se débrouiller. Très vite, il n'a plus été question d'une quelconque réforme. Mais attention, un communiqué officiel mettait les points sur les i : « Cela ne signifie en rien que le gouvernement renonce à ses ambitions en matière de limitation des rémunérations excessives. » Simplement, la méthode avait changé du tout au tout. Plus d'ennemis, rien que des parte...
Oui c'était hier... Revoir De Gaulle et comparer avec le locataire actuel de l'Elysée donne une idée du fossé, de l'abime, qui les sépare! Rien ce comparable, rien de compatible ! La rigueur morale contre le laisser-aller, une vision un objectif contre un opportunisme continuel, un homme de parole contre un homme de paroleS... Rien à voir même la différence de taille semble être la caricature de tout ce qui les sépare! En 45 ans environ la France à perdu de la hauteur, du poids Europe et dans le monde ; quoiqu'on en dise même N. Sarkozy avait une stature internationale réelle... Même s'il n'était pas De Gaulle !
Commenter c'est bien, agir c'est mieux. Alors en 2017 agissons !
Heureusement, ni l'Etat français, ni le Président de la République n'ont compétence légale pour intervenir dans les rémunérations du secteur privé. Il ne peut intervenir que sur le SMIC...