Coignard - L'ennemi de la finance, saison 2

En 2012, Hollande avait annoncé un encadrement des rémunérations patronales. Puis il a oublié. Alors que la présidentielle approche, la mémoire lui revient.

Par

S’abonner sans engagement

François Hollande veut mettre fin aux excès concernant les salaires des patrons. Sinon, a-t-il prévenu mardi 17 mai sur Europe 1, « il y aura des conséquences ». 
François Hollande veut mettre fin aux excès concernant les salaires des patrons. Sinon, a-t-il prévenu mardi 17 mai sur Europe 1, « il y aura des conséquences ».  © AFP PHOTO

Temps de lecture : 2 min

Pendant la campagne présidentielle de 2012, François Hollande s'était autoproclamé ennemi de la finance. Il s'était engagé à limiter les rémunérations excessives que se versent certains patrons du CAC 40. Puis il a été élu. Et le loup s'est transformé en agneau. Plus question de loi ni même de décret. Non, le chef de l'État, en plein état de grâce, a laissé son ministre de l'Économie et des Finances de l'époque, Pierre Moscovici, se débrouiller. Très vite, il n'a plus été question d'une quelconque réforme. Mais attention, un communiqué officiel mettait les points sur les i : « Cela ne signifie en rien que le gouvernement renonce à ses ambitions en matière de limitation des rémunérations excessives. » Simplement, la méthode avait changé du tout au tout. Plus d'ennemis, rien que des parte...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
La newsletter débats et opinions

Tous les vendredis à 7h30

Recevez notre sélection d’articles tirée de notre rubrique Débats, pour comprendre les vrais enjeux du monde d’aujourd’hui et de notre société

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation

Commentaires (27)

  • bjpb

    Oui c'était hier... Revoir De Gaulle et comparer avec le locataire actuel de l'Elysée donne une idée du fossé, de l'abime, qui les sépare! Rien ce comparable, rien de compatible ! La rigueur morale contre le laisser-aller, une vision un objectif contre un opportunisme continuel, un homme de parole contre un homme de paroleS... Rien à voir même la différence de taille semble être la caricature de tout ce qui les sépare! En 45 ans environ la France à perdu de la hauteur, du poids Europe et dans le monde ; quoiqu'on en dise même N. Sarkozy avait une stature internationale réelle... Même s'il n'était pas De Gaulle !

  • Breton 56

    Commenter c'est bien, agir c'est mieux. Alors en 2017 agissons !

  • mifa52

    Heureusement, ni l'Etat français, ni le Président de la République n'ont compétence légale pour intervenir dans les rémunérations du secteur privé. Il ne peut intervenir que sur le SMIC...