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La Génération Z ne jure (presque) que par les startups

Ils n’ont pas encore démarré leurs études en école de commerce, mais s’imaginent déjà en train de monter leur boîte. Nés au milieu des années 1990, les jeunes de la Génération Z boudent les grands groupes et privilégient les startups.

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Les jeunes étudiants de la Génération Z rêvent de liberté et de flexibilité. (Shutterstock)

Par Fabiola Dor

Publié le 28 juin 2016 à 16:58

“Un CDI dans un grand groupe ? Merci, mais non merci !” Les jeunes étudiants en classe prépa aux écoles de commerce sont de moins en moins nombreux à s’imaginer débuter leur carrière dans une multinationale. Mais alors, à quoi rêve cette génération Z (née au milieu des années 1990) ? La réponse est simple : elle se projette de plus en plus dans des startups.

Plus du tiers des étudiants interrogés dans le cadre de l’étude menée par l’Edhec NewGen Talent Centre, envisagent de monter leur boîte ou de travailler en tant qu’indépendant. Une tendance à la hausse depuis deux ans. En 2014, ils n’étaient que 22% à se rêver entrepreneurs, contre 36% aujourd’hui.

Les petites structures ont la cote

Ils sont aussi beaucoup plus nombreux à être attirés par les petites structures pour débuter leur carrière en tant que salariés. Près des deux tiers d’entre eux préféreraient travailler dans une startup, une PME ou une ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire). Seuls 35% se projettent encore dans un grand groupe. Et là aussi, cette tendance semble s’accentuer avec le temps. En 2014, encore 50% des jeunes en “prépa” s’imaginaient travailler dans un grand groupe et seulement 15% se voyaient rejoindre une entreprise de moins de 50 salariés.

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Le besoin d’être "challengé"

Cet appétit pour l’entrepreneuriat repose principalement sur l’envie des jeunes d’être challengés (pour 90% d’entre eux) mais aussi sur le besoin de voir directement l’impact de leur travail. Ils ne sont que 41% à mettre en avant l’objectif de “gagner plus d’argent”. Comme le fait remarquer Manuelle Malot, directrice des activités Carrières de l'EDHEC Business School, cette envie d’entreprendre s’explique par une  “nouvelle progression du désir d'indépendance des jeunes qui fait écho à une vision positive de l'entreprise et de l'entrepreneuriat comme source d'épanouissement”.

En fait, le plus important pour la Génération Z, qu’elle ait envie d’entreprendre ou non, c’est de trouver un job qui permette de gagner de nouvelles compétences et “d’avoir de la diversité dans ses missions”, précise l’Edhec.

Enfin, pas de changement du côté de l’international. L’expatriation fait toujours rêver les jeunes. Depuis 2014, ils sont toujours 7 sur 10 à imaginer un début de carrière à l'étranger. Et si le rêve américain perdure, l'Europe attire aussi, notamment le Royaume Uni (en tout cas, avant le Brexit) et l'Allemagne qui semblent offrir de très belles opportunités.

Fabiola Dor

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