Éditorial

Palmyre, Bruxelles, Lahore

Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction
Publié le 29/03/2016 à 16h18, mis à jour le 29/03/2016 à 16h22 • Lecture 3 min.
© Uncredited/AP/SIPA

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L’armée d’Assad a expulsé Daech de Palmyre et de ses ruines antiques. Un succès important pour ce régime, que Laurent Fabius et quelques autres jugeaient en 2012 fini. Le soulagement que cette opération suscite le prouve : l’opinion publique a tranché. Plutôt Assad que Daech, plutôt le mal que le pire. Et donc plutôt Poutine que l’impuissance, puisque le Kremlin maîtrise ce jeu où l’idéalisme n’a pas sa place. « Mieux vaut la realpolitik à l’“irrealpolitik” », rappelait l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine lors d’un colloque au Sénat, il y a quelques jours. Avant d’ajouter que « si le diable détient la solution en Syrie, il faut discuter avec le diable ».

Palmyre reste pourtant une modeste cité du désert.

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Article paru dans :

Vaincre Daech

Edition du 31 mars 2016 (N°3683)

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