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Le parti Les Républicains planche ce mercredi sur l'immigration. L'occasion pour Brice Hortefeux, de dénoncer l'anarchie migratoire dont souffre l'Europe mise en évidence par la crise actuelle. « Mais c'est pas simplement l'Europe, il y a aussi des responsabilités nationales », a-t-il ajouté, dénonçant l'« extraordinaire élasticité » du gouvernement.
Ce proche de Nicolas Sarkozy recommande, à l'instar de l'ancien chef de l'État, une remise à plat de Schengen : « Nous avons besoin de réécrire l'Europe et de refonder l'espace Schengen », a-t-il déclaré. Pour cela, trois « pistes » : « définir un nouveau périmètre européen qui comprendrait uniquement les États qui partagent et respectent des règles communes », prévoir « expressément » la possibilité de suspendre la libre circulation et d'autoriser les contrôles aux frontières en cas de « crise migratoire grave » et enfin « extraire ou suspendre l'État qui n'assurerait pas le contrôle des ses frontières ».
Sans tabou
Interrogé sur la matinée de travail consacrée à l'immigration, Brice Hortfeux a déclaré que Nicolas Sarkozy voulait qu'« aucun sujet ne soit tabou, que tout soit mis sur la table. Et surtout que les adhérents des Républicains, que les adhérents de notre famille puissent se prononcer par un vote sur des propositions qui seront concrètes, réfléchies. » « Nous nous engageons tout simplement, lorsque le temps de l'alternance viendra, à mettre en oeuvre ce que nous aurons promis aujourd'hui », a-t-il ajouté.
Les adhérents du parti seront amenés à s'exprimer par Internet à partir de mercredi soir sur les différentes options proposées par le parti.
J'écoute toujours avec intérêt lorsque Brice Hortefeux parle car j'ai toujours apprécié ses positions et son jugement. Là, cette suggestion de "remise à plat de Schengen" et les 3 "pistes" à suivre me semblent intéressantes car raisonnables et vouées à l'efficacité.
Certes, mais tous exigent une réflexion minimale, des connaissances historiques et de
la mesure. Le démarrage au quart de tour peut séduire certains électeurs, mais on attend autre chose d'un "politique".
@ arlet
Soyons claires, nous avons mis à genou la Libye, mais exécuté également son dirigeant…