7 septembre 2015

Temps de lecture : 3 min

S’identifier et payer avec les battements de son cœur

Innover dans l’univers des technologies financières en combinant commodité et sécurité continue, c’est tout le pari de Nymi. Cet objet connecté sous forme de bracelet très design permet paiements et autres opérations du quotidien grâce à une authentification encore jamais utilisée : le rythme cardiaque. James Bond va être jaloux !

Innover dans l’univers des technologies financières en combinant commodité et sécurité continue, c’est tout le pari de Nymi. Cet objet connecté sous forme de bracelet très design permet paiements et autres opérations du quotidien grâce à une authentification encore jamais utilisée : le rythme cardiaque. James Bond va être jaloux !

Pour Daniel Craig, « Spectre » pourrait bien être son dernier James Bond ? Dommage pour les fans… Moins grave pour son retour à la vie normale qui ne sera pas dépourvu de gadgets. Grâce à Nymi qui a mis au point un bracelet connecté -peut-être moins spectaculaire que ceux fournis par Q mais très efficace quand même- pour gérer avec tout autant de fluidité, d’intelligence et d’élégance son quotidien. D’autant que ce wearable touche au porte-monnaie.

Très discret grâce à un design pur, ce bracelet, enfilé dès le matin, enregistre d’une simple pression du doigt le rythme cardiaque (signature unique au monde) de son propriétaire. Un système biométrique qui va permettre à son porteur de s’authentifier en permanence de façon très sécurisée et de réaliser toutes sortes d’opérations allant du paiement à l’ouverture de sa voiture ou de sa porte de chambre d’hôtel en passant par le déblocage de ces objets connectés, la mise en route de son ordinateur ou de sa télévision… Des manipulations ultra connectées et qui offrent l’énorme avantage de bannir définitivement le sacro-saint code à 3 lettres et 1 chiffre et qui à force d’être multiple finit par être très encombrant, source d’erreurs voire d’angoisses.

Un mode d’authentification qui change fondamentalement les habitudes

Lancé avec le soutien de Mastercard et TD Bank Group, le projet pilote, mené dans un premier temps sur la partie paiement, est testé depuis cet été par plus de 100 utilisateurs à Ottawa, Toronto et Regina. Le prototype élaboré avec NXP (spécialiste des puces sécurisées pour le paiement) et sa technologie SmartMX bénéficie d’une autorisation spéciale NFC (Near Field Communication) en lien avec les Mastercard des participants. Ce qui leur permet d’effectuer des paiements sans contact juste par le biais des terminaux Tap & Go installés dans les magasins. Un système combinant parfaitement la sécurité et la commodité comme le souligne Karl Martin, fondateur et pdg de Nymi lors de la présentation : « Notre but est de fondamentalement changer les habitudes en matière d’authentification et de cryptage dans tous les secteurs. De plus, notre partenariat avec une enseigne de carte de crédit et une banque démontre que ce mode continu d’authentification est pleinement adapté aux petits achats ». Il n’en fallait pas plus pour séduire, car déjà d’autres zones géographiques d’expériences avec d’autres banques vont poursuivre l’expérience dans le reste du Canada, d’ici à la fin de l’année.

Le corps humain, la nouvelle unité de paiement ?

L’acte d’achat et les solutions de paiement qui lui sont inhérentes s’approprient bel et bien de nouveaux territoires, et les nouvelles technologies ne vont pas ralentir le train ni empêcher l’imagination des inventeurs de déborder. Ainsi, payer notamment par le truchement du corps humain est une thématique qui taraude les start-up ou les marques soit pour gagner en fiabilité et efficacité soit pour faire bénéficier d’avantages, engager et gagner en capital sympathie. Tel a été déjà le cas pour le Untold Festival en Roumanie et qui pour sa 1ère édition a invité à donner son sang pour payer son billet, pour Uniqul , en Suède, qui propose de payer ses courses en grande surface en scannant son visage. Ou encore pour Secret Handshake, aux USA, avec lequel il suffit d’un simple geste de main pour s’acquitter de son dû, ou pour ALS Liga et Publicis Bruxelles et leur campagne « Eye click donation for ads », sur la maladie de Charcot qui montrait toute la difficulté de payer quand il ne vous reste qu’un clin d’œil.

(*) ondes qui permettent une communication entre 2 appareils compatibles à courte distance.

A découvrir

À lire aussi sur le même thème

Les Newsletters du groupe INfluencia : La quotidienne influencia — minted — the good. Recevez une dose d'innovations Pub, Media, Marketing, AdTech... et de GOOD

Bonne idée ! Je m'inscris !

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia