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Nouveau scandale pour Mathieu Gallet
Les scandales financiers s’enchaînent pour Mathieu Gallet. Alors que le groupe Radio France continue sa grève illimitée, le Canard Enchaîné, à paraître demain, fait de nouvelles révélations embarrassantes.
Après avoir fait rénover son bureau pour plus de 100.000 euros, après avoir exigé une voiture de luxe neuve, le Canard Enchaîné révèle le montant très onéreux pour… un conseiller en communication privé, pour 90 000 euros par an. Selon le palmipède, le nouveau président de Radio France, lors de sa prise de fonction, a «signé un contrat avec un consultant extérieur de luxe pour gérer son image et l’accompagner stratégiquement». Il s’agirait de Denis Pingaud, ancien de l’agence Euro-RSCG. Mathieu Gallet, qui travaillait déjà avec lui lorsqu’il était à l’INA, rémunère son « conseiller » … 90 000 euros par an. Problème : Radio France a son propre service de communication… Et n’a donc pas besoin de « conseiller extérieur ». Par ailleurs, le Canard Enchaîné révèle que le contrat a été signé sans mise en concurrence, alors que la loi l’oblige.
Les petits mensonges de Mathieu Gallet
Le Canard Enchaîné revient sur les révélations de la rénovation du bureau du président de Radio France, qui ont coûté plus de 100 000 euros. Mathieu Gallet, pour se défendre, avait affirmé que le contrat pour rénover les boiseries de son bureau avait été signé avant sa prise de fonction. Faux, selon le Canard qui, factures à l’appui, prouve que la signature du contrat a eu lieu «huit jours après son arrivée» à Radio France.
Le journal satirique révèle enfin une autre somme : la facture initiale de restauration a explosé, atteignant plus de 70 000 euros. En effet, 12 000 euros ont été versé pour «la rémunération d’un intermédiaire», 3700 euros ont été dépensé pour les prises électriques et 20 000 euros «pour démonter et remonter les boiseries qui avaient été mal montées, ce qui a été demandé à un autre menuisier».
Des révélations qui tombent mal, alors que la radio publique a évoqué ce matin un plan de 200 à 300 départs volontaires. Le jeune PDG du groupe public est désormais fragilisé.
