Réforme des notes à l’école : les deux erreurs de Najat Vallaud-Belkacem

La suppression des notes et du redoublement va-t-elle changer quelque chose ?

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Réforme des notes à l’école : les deux erreurs de Najat Vallaud-Belkacem

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 décembre 2014
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Par Lexane Sirac.

Najat Vallaud-Belkacem (Crédits Ségolène Royal, licence Creative Commons)

Najat Vallaud-Belkacem a récemment rappelé qu’il ne fallait pas stigmatiser les jeunes écoliers, ni même les collégiens, et instauré quelques réformes adaptées. Celles-ci incluent la fin du redoublement et l’impossibilité de sauter plus d’une classe par cycle, qui seront en vigueur à la rentrée 2015, ou encore la volonté, pas encore mise en action, de remplacer les notes par des pastilles de couleur.

Une réflexion rapide sur ces réformes présentes et futures met à jour deux failles importantes dans ce système.

Redoublement : une fausse piste

Le redoublement n’est que très rarement une bonne chose pour les jeunes, en particulier les écoliers et collégiens, qui sont encore très malléables, et accessoirement il coûte plusieurs centaines de millions d’euros à l’État, d’après une estimation du Cnesco publiée en 2012. Mais en interdisant le redoublement, on interdit un symptôme et pas sa cause, qui est, bien entendu, l’incapacité du jeune à suivre le rythme imposé dans sa classe. En France, d’après l’enquête PISA de 2012, 28 % des élèves de moins de 15 ans ont redoublé au moins une fois. Si d’autres pays comme le Canada ont pu presque éradiquer le redoublement, c’est justement parce que le soutien y est personnalisé, extrêmement mis en avant… et parce que le niveau scolaire de base demandé est souvent plus bas.

Autre problème, dont on parle moins, parce que les enfants en difficulté sont plus nombreux et plus médiatisés : avec l’interdiction de sauter plus d’une classe par cycle, un élève très rapide est forcé à rester au niveau de ses camarades, et n’a plus la possibilité de passer dans la classe supérieure sans demande de dérogation particulière. Ça se traduit par l’injonction : « tu comprends moins vite que les autres ? Eh bien accélère. Tu comprends plus vite que les autres ? Ralentis donc ! » Et c’est dommage.

Évaluer par des couleurs ?

Un deuxième problème se trouve au niveau de la notation avec des pastilles de couleurs, évoquée par Madame la Ministre. Ne pas vouloir blesser les enfants, d’accord. Mais une bonne partie du système éducatif se base sur la rigueur : rigueur mathématique, discipline, rigueur dans l’orthographe… ne pas donner des notes rigoureuses, c’est aussi donner un mauvais exemple aux enfants qui apprennent. Une question, en somme, de double standard : répéter à des jeunes qu’il y a un ensemble précis de règles à respecter dans la constitution d’un devoir pour ensuite leur donner un système de notation qui ne s’appuie pas sur des critères clairs soulève quelques interrogations.

Avec les couleurs, l’élève ne saura pas où il a perdu ses points (euh pardon, où sa couleur verte s’est transformée en couleur jaune) et ne pourra pas savoir où sont les priorités dans la notation… à moins que le professeur utilise un barème chiffré qu’il transforme ensuite en couleurs. Et là, la couleur n’a pas plus d’intérêt que la note chiffrée que les élèves demanderont probablement. Un système d’évaluation alternatif laisse aussi une grande place à une interprétation subjective, et ne donne pas autant d’indications claires sur l’amélioration ou non des performances d’un élève qu’un nombre tout ce qu’il y a de plus « concret ».

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  • Redoublement : On est d’accord que l’on supprime le symptome et pas la cause… mais de toute facon, le redoublement est un mauvais outil, donc le supprimer, au pire, ne changera rien, au mieux, permettra d’améliorer le niveau des enfants. Le probleme d’un éleve qui ne réussit pas c’est qu’il n’a pas acquis les connaissances suffisantes, donc que l’enseignant ne lui a pas bien transmis. Donc oui l’arret du redoublement ne changera pas le fond, mais vu qu’il ne changera rien, ca fera gagner des années aux enfants et des économies à l’Etat. Et tout cela fait abstraction de la réalité, c’est un peu comme la vitesse sur route, a 130km/h on est un bon citoyen, a 135 un mauvais citoyen…. la a 9 sur 20 on est un mauvais éleve a 11 on est un bon qui passe dans la classe supérieure… Les 3/4 des redoublements ne concernent pas des enfants qui ont 2 de moyenne générale… donc oui ils leur manque des notions, mais pas plus ni moins que celui qui passe a 11… bref et j’en viens donc aux….
    – notes : Comme je le dis précédemement, la note n’a aucune valeur, a part encourager les bons éleves et dissuader les mauvais a devenir bon. Un bon eleve est un enfant qui est attentif en cours, qui a été éduqué de cette manière,… un mauvais éleve c’est un enfant qui s’ennui en cours et qui fera le choix du défi fait à la société, et donc continuera a descendre.

    La ou le gouvernement se trompe, c’est, encore une fois, sur la forme a insulter les opposants, et a qualifier la moindre opposition d’une part, et d’une autre supprimer des notes pour en remettre est ridicule, inutile et prouve que la politique est loin de la modernisation. Oui un enfant qui aura la pastille rouge aura la meme sensation qu’un enfant qui a 5 de moyenne… donc je suis pour la suppression totale des notes, et pour la libre opinion des professeurs. Un professeur doit communiquer vers ses eleves pour transmettre le savoir, mais doit, et la c’est un réel manque, suivre ses élèves, et c’est sur qu’avec 17h payé 35 par semaine c’est difficile. Oui un professeur, en corrigant une copie pourrait voir les difficultés et essayer de retravailler sur les points faibles, par groupe par exemple. Mais comme les professeurs ont un programme a respecter impérativement, forcément ils n’ont pas le temps de corriger les problemes, et les enfants continuent avec leur difficultés non acquises.

    Je suis meme personnelement contre les classes (6e, 5e,…) il devrait y avoir des classes qui concentre les enfants en fonction de leurs difficultés, donc des cours ou on approfondi les maths, l’histoire,… ce qui fait que les enfants qui auraient des faiblesses ne se perdraient pas, et d’un autre coté aux enfants qui ont de l’avance, d’avancer… car ils ne perdraient pas leur temps avec des notions acquises.

    Le probleme réel de l’école, c’est que l’on touche a 3 dogmes intouchables (enfants, parents, professeurs) donc 3 etats d’esprit a manager, et des conservateurs mélangés aux progressistes,…

  • Reflexe pavlovien de nos gouvernants : on a un problème alors on casse le thermomètre ….
    Et d’ailleurs en poussant (le bouchon) : on a un problème, c’est la faute du thermomètre … bon encore un pas plus loin « vers l’infini et l’au delà  »
    En tous les cas rien d’étonnant venant de gens qui ne sont justement jamais évalués …. en tous les cas cette absence de notation les a peut être rendu plus heureux (quoique quand on voit le taux de déprime dans l’ed nat …et la Fp …) mais certainement ni plus compétents ni plus efficaces.

    • Oui c’est le réflexe d’interdire tout. Aussi bien de la droite que de la gauche.
      Le redoublement ? interdit.
      Les notes ? interdit.
      Les feux de cheminé ? interdits.
      Les ampoules incandescentes ? interdites.
      Les agences de notation ? interdites. enfin ils aimeraient.
      Les OGMs ? Interdites.
      Le gaz de schiste ? interdit.

      Réguler, taxer, interdire.

      • @Esse , oui tout à fait . Ceci est d’ailleurs tres amusant car ces tristes drilles sont les enfants (maudits) du « fameux » – fumeux (?) slogan « il est interdit d’interdire » , curieuse ironie de l’histoire …

  • Madame LE ministre.

    La ministre est la femme du ministre.

  • De toute façon, on dit qu’il ne faut pas hiérarchiser, faire des classement, mais la première chose que font les élèves lors qu’on distribue les copies est de comparer les notes. Ce qui peut faire perdre de précieuses minutes de cours, et dans ce cas il vaut mieux que le prof annonce à tous qui a la meilleure note.

    Le plus choquant est que les médias relayent la propagande gouvernementale. Ce n’est pas la faute des profs si les élèves regardent la note et pas le commentaire en tête de copie, les annotations dans la marge (en rouge quelle horreur) et les erreurs soulignées.

  • Le redoublement peut être très bénéficiaire pour l’enfant sous la condition express de changer d’instituteur/trice (je parle Grande-section->CM2 et je parle par expérience).

    Remplacer des notes précises, pas des notes floues, c’est juste stupide.

    Encore un bel exemple de la société que souhaite le PS. L’état gère tout, décide de tout, nivèle par le bas afin que nous soyons tous moyennement heureux (mais en fin de compte pas heureux). Et surtout, mais alors surtout, il ne faut pas dépasser du canon légiféré par l’état au risque de se faire taper sur la tête pour rentrer dans le rang.

    Aucun moyen n’est mis sur le suivi personnalisé de l’enfant. Je ne comprends même pas pourquoi les instituteurs/trices ne se révoltent pas ! On les a vu en grève pour nettement moins que cela.

    • Les instituteurs/trices ne sont pas là pour donner la meilleure éducation possible, sinon ils ne feraient pas ce métier. Sinon ils exigeraient une éducation libre.
      Ces 2 mesures ne les affectent que très peu. Supprimer les redoublements leur fait moins de travail (pas à évaluer et négocier le redoublement), et changer une note par une couleur n’est pas très lourd (mais ça nécessite une adaptation).
      Evidemment que ce sont 2 très mauvaises mesures vu que ça supprime toute marge de manoeuvre pour faire redoubler les élèves pour qui ça serait utile, et ça supprime un excellent indicateur qui est la note. Toujours moins d’initiative locale, plus d’autoritarisme global.
      Mais franchement 95% des fonctionnaires ne sont pas là pour réfléchir à ça. Ils sont là pour le fric, les vacances et la tranquillité.
      Les gamins et l’éducation ne sont qu’un moyen pour une fin.

      • Les profs sont là pour le fric ?
        Alors en plus d’être fainéants, ils sont abrutis alors.

        • Ben non… au contraire. Ils sont royalement bien payés pour le travail demandé… pensez donc à 2500€ par mois (nets) pour 9 mois de travail et 30h (en comptant large) de travail par semaine. Pas sûr qu’on trouve beaucoup de cadres sup’ avec une rémunération horaire aussi importante.

          Et malgré ça ils arrivent à se faire plaindre par un grand nombre de Français. Mais personne ne les a forcé à travailler dans ce système et pour ce salaire, s’ils n’en voulaient pas… Arrêtons d’insulter les profs, ce sont des agents économiques rationnels comme les autres, sinon plus.

          • Cessez de troller, si la place de prof est si bien, pourquoi n’y etes vous pas ?

            Prof est une vocation (pour beaucoup en tout cas), et je suis admiratif du travail qu’ils fond.
            Vous voyez la face école, mais les préparatifs, les corrections, personne ne le vois.

            Ensuite il y a l’attitude à avoir.
            Vous etes face à 30 gosses complétement différents et aux besoin disparates, comprendre chacun pour leur faire assimiler les savoirs. L’attitude, pas le droit au saut d’humeur, exemplarité de tout instant sinon parent, commission, éthique et autre assoc sur le dos, composer avec les parents démissionnaires, les gamins qui empêchent les autres d’avancer et tout le reste.

            On peut critiquer, ils ne sont peut être pas tous parfait, mais c’est un travail difficile je pense.
            2500€ net à réfléchir, ça me parait excessif…

            • Ah, mais je suis prof, mon cher ami… Et rationnel.

              Mais contrairement à beaucoup… honnête aussi.

              • Et le million d’autres profs en France, si le métier était si dur et si mal payé, il l’auraient choisi uniquement faute de mieux, brillants et travailleurs comme ils sont ?

      • @Esse , je ne suis pas de l’ed nat et dieu sait si le système tel qu’il est est imparfait . Mais les choses bougent et beaucoup d’instits et de profs sont conscients des problèmes et luttent chacun à leur manière . Marc Le bris, Rachel Boutonnet , JP Brighelli sont profs et ils luttent . Mais l’ed nat est aux mains des syndicats mortiferes et ideologues et les profs sont tout aussi prisonniers que les enfants ….

      • « Sinon ils exigeraient une éducation libre »

        trololol

        On peut savoir comment individuellement un prof peut exiger quoi que ce soit?

        Vous croyez que « les profs », ça existe?

        Vous croyez que les profs votent tous PS?

        Vous croyez que le score du SNES représente une adhésion idéologique et non pas juste « c’est le principal syndicat donc il sera mieux me défendre »? (ce qui est faux d’ailleurs, le SNES ne défend jamais les profs victimes)

        Les profs sont des victimes du Système, eux aussi.

  • Voilà ce que c’est de mettre une incompétente comme sinistre!

  • Je suis jugé depuis que j’existe, j’ai du l’être même avant ma naissance.
    Aujourd’hui étudiant, je suis noté par mes professeurs, jugé par ma famille, mes amis.
    Dans l’avenir je le serai par mes patrons, par la société, mes enfants, ma femme…
    Et enfin nous sommes jugés par nous même, au point que certaines personnes s’adorent ou se detestent.

    Il faut bien comprendre que les notes sont un outil, qui permet de partager plus précisement un jugement. Et ce n’est pas je pense de cette précision que naît les effets pervers du jugement, c’est du jugement lui même.

    Est il alors possible de supprimer le jugement dans une société humaine ?
    Évidemment non.

    Notre ministre remplace les chiffres par des couleurs, elle ne fait qu’ajouter du flou.
    Et si dans ce flou les élèves ne peuvent se situer, alors ils finiront par compter les couleurs.
    Nous retournerons au système initial.
    Et les faibles se sentiront faibles, et les forts forts, car c’est notre nature d’êtres sociaux.

  • Bcp à dire sur le sujet de l’instruction… Il me semble que nous sommes dans un système collectiviste dans lequel l’exclusion du groupe, par le redoublement par ex., peut être traumatisante. Or, le collectivisme détruit les structures intermédiaires, notamment les familles, favorise le relativisme, perturbe le marché du travail donc réduit la motivation à s’instruire & favorise le décrochage scolaire. Le choix, une fois de plus, consiste à économiser des bouts de chandelles & à cacher la poussière sous le tapis. Comment inverser la tendance? Nous sommes drogués au collectivisme & la plupart des familles n’ont pas les moyens actuellement de financer une instruction privée de qualité.

  • bonjour , comme on ne doit pas parler de corde dans la maison d’un pendu , évitez de parler d’erreurs en parlant de cette Dame ….il y a cumul et pléonasme .

  • Quelle horreur !!!
    Nous sommes plus de 60 millions traumatisés par les notes !!!
    Perturbés à vie …

  • heuu c’est un peu hors sujet, mais la reforme de rythme scolaire a-t-elle été réalisé de concert avec le ministère de l’escrologie et de la santé ?

    parceque chez moi du coup, les bus roulent 5 jours par semaine au lieu de 4 (+ de gasoil), et les gamins sont plus crevés qu’avant (dixit les instituteurs).

    Pour en revenir aux notes, c’est pour ne pas stigmatiser, dire à l’enfant qu’il est bon meme si il sème dans un terrain mal préparé…
    Les notes c’est le systeme de la competition, en gros ce que l’élève va vivre le reste de sa vie.
    Si il n’est plus préparé à ça, il aura un choc arrivé dans la vraie vie, ou alors il fera bien la différence entre la vie et l’école.

  • La bonne idée serait de mettre 20 nuances de couleur non?

  • Modération : insultes

  • Je reviens uniquement sur la question de la notation.

    Il faut bien comprendre qu’évaluation et notation ne sont pas synonymes. L’évaluation précède la notation. Il faut d’abord évaluer ce qu’il maîtrise, analyser ses erreurs pour donner une note. Le problème de la note est qu’elle ne renseigne nullement celui qui est évalué sur les fautes qu’il a commises, et comment remédier. L’évaluation est nécessaire à la notation mais la réciproque est fausse. Supprimer les notes n’est pas supprimer l’évaluation. Depuis de nombreuses années, les notes n’existent presque plus à l’école élémentaire (en France mais dans d’autres pays également), pourtant les élèves sont évalués. Des expérimentations ont même déjà été menées dans certains collèges il y a une trentaine d’année sur la suppression des notes, c’est surtout cela qu’on pourrait critiquer, les résultats étant déjà connus (normalement….)

    • « Le problème de la note est qu’elle ne renseigne nullement celui qui est évalué sur les fautes qu’il a commises, et comment remédier. »

      C’est faux.

      Quoi ? Je n’argumente pas ?
      Effectivement, je fais comme vous.

      • bien, alors dans ce cas expliquez-moi en quoi recevoir la note de 12/20 ou de 15/20 permet de savoir quelles erreurs j’ai faites . Vous avez le droit d’inventer n’importe quel devoir pour le répondre.

        • C’est du novlangue, 3 couleurs pour représenter une granulométrie en 20 voire 40 graduations.

          La pondération des erreurs (dictée par exemple), on passe de vert à jaune à partir de 10 fautes ? seulement 10 fautes de conjugaison n’ont pas le meme poids que 10 fautes basiques.

  • Il faut donner des pastilles rouges aux bons élèves et des vertes aux cancres.

  • et l’enfant que pense t’il de l’école ?
    est ce qu’il aime l’école ?

  • Personnellement, j’ai redoublé ma 5ème et cela m’a permis par la suite de suivre une scolarité tout à fait normale. Je vois dans les attaques contre le redoublement un effet de mode (c’est « chic » de le critiquer) mais aussi un moyen supplémentaire de niveler le niveau par le bas. En effet, que ce serait-il passé si je n’avais pas redoublé ? J’aurais accumulé les lacunes dans toutes les matières jusqu’à la terminale et je serais arrivé à université, car l’obtention du bac n’est plus qu’une formalité, y compris pour les analphabètes, avec un misérable niveau scolaire.

    Concernant la suppression des notes, l’affaire est tellement ridicule que cela en devient pathétique. Qu’est-ce qu’elle croit la Najat ? les mômes sauront quelles sont les bonnes couleurs et les mauvaises et ils continueront à se comparer entre eux de cette façon.

  • En maternelle on apprend à coller / trier des gomettes de couleur. Et cela ne nous sert plus jamais dans la vie par la suite ! Alors ouf, merci NVB de valoriser enfin cet enseignement et de permettre à nos professeurs de mettre en valeur leur capacité artistique pour l’évaluation des copies.

    • En maternelle on apprend aussi des tas de trucs totalement inutile dans votre vie d’adulte…pourtant à cet age c’est essentiel pour la construction cognitive de l’enfant.
      Les travaux de maternelle peuvent vous paraitre nazes, mais pour avoir vu le programme (à travers mes enfants), c’est loin d’être dénué de sens.

  • Une toute petite question:
    les notes traumatisent elles: …. les enfants …. ou ….. les parents ???
    J’opte pour la deuxième proposition …. les petites têtes blondes d’une intelligence hors pair ne peuvent obtenir que d’excellentes notes … la mauvaise note stigmatise en fait les parents … CQFD

  • Personne ne s’est élevé contre cette inacceptable discrimination envers les daltoniens. (A moins que les pastilles soient pourvues d’un code entre 0 et 20 pour leurs permettre de s’y retrouver quand-même).

  • On a simplement le résultat de l’idéologie égalitariste de ce gouvernement, pour qui toute différence est synonyme de stigmatisation, de hiérarchie, voire de violence. La relation maître-élève est interprétée en rapport brimeur-brimé, l’enfant ou le jeune est sa propre référence. Et du coup, on élimine le dynamisme créé par la compétition, l’excellence, et on prépare bien mal les jeunes à la société telle qu’elle est.

  • Que de dogmatisme dans tout cela… jusque dans certains commentaires :-(. Qui peut affirmer péremptoirement du haut de son insondable expérience personnelle ou bien au vu des études biaisés et pseudo-scientifiques des relais d’opinions gauchistes qui ont envahi l’EN, que « le redoublement est mauvais » ou que les « notes sont un mauvais outil » ???

    Ne pourrait-on pas admettre une bonne fois pour toutes que pour certains élèves, certaines familles, certaines écoles, le redoublement peut être une solution non pas bonne, mais meilleure que le passage ? ou inversement ? Et que les notes peuvent être appréciées et appréciables pour les familles, élèves et écoles qui partagent une vision commune de cet outil ? et inversement ?…

    L’impossibilité d’une solution universelle à des problèmes particuliers est la clef de voute qui assure la stérilité du discours, du débat et des décisions stupides qui seront gravées dans le marbre par la loi. C’est le fonds de commerce de la politique collectiviste.

    Des exemples ne sauraient prétendre à démontrer des règles universelles, mais peuvent néanmoins en tant que contre-exemple infirmer les affirmations péremptoires à portée universelle. Ainsi: « le redoublement est un mauvais outil » est une proposition qui ne peut être que fausse puisqu’il se trouve des jeunes et des adultes qui affirment avoir bénéficié d’un redoublement. Il faudrait à ce sujet souligner que n’importe quel employeur, qui dans le monde du travail, forcerait son salarié à effectuer toute la journée, tous les jours, pendant plusieurs années, des tâches manifestement hors de sa portée serait condamné sans l’ombre d’un doute pour harcèlement moral. Et ce d’autant plus que cet employeur aurait une parfaite connaissance de la situation grâce aux évaluations régulières. Par un miracle emprunté à la panoplie cognitive dysfonctionnelle des gauchistes de salon, ce qui est vrai pour un salarié ne s’applique pas à un enfant ou un adolescent, à qui on infligera des années de misère et d’humiliation dans des classes où il sera l’éternel dernier…… Inversement, un redoublement imposé à un enfant qui n’est pas « scolaire », par une famille qui ne soutient pas la démarche, dans un établissement qui ne sait pas les gérer est probablement une mauvaise solution…..

    Idem pour les notes….. Je constate par exemple qu’autour de moi, les familles ne comprennent pas les nouveaux livrets d’évaluation du primaire, dépourvus de note générale ou particulières, seulement remplis de compétences verbeuses et de petites croix qui noient le poisson dans un fouillis indescriptible. Elles s’interrogent sur l’acquisition réelle de savoir, au delà du verbiage évaluatif, car que penser des petites croix et des sigles abscons lorsque les pages des cahiers sont par exemple pleine de fautes d’orthographe ? Est-ce normal à tel niveau ? Difficile de savoir ! A moins que l’orthographe soit trop bourgeois ? Pour leur part, les enfants se moquent parfaitement des entrechats et atermoiements visant à évaluer sans le faire, comme ils se moquent des corrections dans la marge, étant essentiellement intéressés par savoir si il y a un bien ou un très bien…….. et pas des NA, ECA, AR et autre jargon ridicule….. Mais tout cela est personnel et particulier naturellement…… SI un système sans notes convient à certains,… qu’ils l’utilisent… pour EUX.

    … Ainsi, nous, libéraux, devrions -à l’occasion de ce débat- ne pas nous laisser piéger dans la discussion sur les vertus supposées de l’une ou l’autre solution universelle « one size-fits-all » mais rappeler qu’il n’y aura de sortie par le haut à la crise du système éducatif français que par la restauration d’une véritable liberté scolaire: liberté d’inscription, liberté de création des écoles, liberté du recrutement, liberté des programmes, liberté des systèmes de gestion et de mesure de la performance, liberté de l’organisation du cursus…. et « chèque éducation » ou dispositif similaire pour que cela soit socialement acceptable. Alors la demande des familles aura peut-être une chance de rencontrer une offre d’éducation qui convienne à leurs situations individuelles.

    • Où l’art d’écrire beaucoup pour ne rien dire!

    • Que de dogmes provenant de ceux qui défendent les notes et le redoublement…
      Ne faites pas comme les « gauchistes » qui a longueur de journée qualifie les propos et les idées au lieu de débattre du fond. Je suis contre les notes et le redoublement, ce n’est pas un dogme, c’est une pensée affirmée pour ma part, je ne prétend pas détenir la vérité, je défend mon idée, et nous sommes peu, mais nous avons nos arguments, oui basés sur nos vies, mais les votres sont basés sur l’existant, donc vous aussi vous parlez de vos petites expériences personnel… bref c’est çà le débat d’idées, mais certainement pas la qualification des propos…

      Je vous dit çà, car vous commencez votre propos par attaquer ceux qui sont contre, alors que la majorité des commentaires et l’article est pour les notes et le redoublement. Donc votre avis est plutot tranché contrairement a ce que vous écrivez par la suite.

      Pour les notes, votre raisonnement est biaisé, vous dites en gros « vu qu’on a remplacé les notes par des trucs bizarres, les parents n’y comprennent rien donc il faut remettre les notes »… et bien je suis désolé, ce n’est pas parceque quelqu’un fait n’importe quoi comme alternative que toutes les autres propositions sont absurdes… personnellement je suis contre les notes, mais contre les stickers, les badges, les codes couleurs, les abréviations,… je suis juste pour que les profs fassent leur métier « transmettre, évaluer, corriger »… donc sur la copie il note ce qui va pas, il explique pourquoi ca va pas, et fait par la suite des groupes de perfectionnement aux notions males acquises (par exemple… ce n’est qu’un exemple, pas une affirmation, ce qui évitera de me faire traiter de gaucho ou autre absurde qualificatif).

      Alors bien sur la gauche a cette faculté de faire (ce que vous faites par ailleurs) qualifier tout opposant a ces propositions et donc neutraliser le débat, en l’occurence la gauche a cette facheuse tendance a toujours hystérisé le débat pour pas avoir a changer quoi que ce soit, et donc a reconnaitre certains tords naturels. Après ce n’est pas parceque je suis pour le mariage Homo que j’ai aimé comment ca a été mené par la gauche, je suis pour la réforme des rythmes scolaires mais ca a été mené comme des branquignols en laissant les mairies gérées et donc en oubliant que les petites communes sont dans une situation attroce, et que tous les parents ne sont pas fonctionnaires ou riches et donc ne peuvent ni garder les enfants plus tot, ni les faire garder plus… je suis contre les notes, mais les supprimer simplement sans apporter de fond au probleme, donc évaluation sérieuse et travail de groupe pour correction n’apportera rien de plus… mais n’enlevera rien non plus, les bons eleves resteront de bons eleves et certains mauvais eleves ne se sentiront plus forcément exclus, et les autres,…

      • Je respecte vos opinions, je vous ai montré qu’on pouvait légitimement en avoir d’autres.

        Maintenant, faites ce que vous voulez avec vos enfants.

        Laissez les autres faire ce qu’ils veulent avec les leurs.

        En un mot, battez-vous pour la LIBERTE SCOLAIRE, et pas pour ou contre les détails d’une organisation monolithique et dirigiste, car vous faites leur jeu…..

  • sur le redoublement :
    le surcoût qu’il engendre à un Etat aux finances hâves en quête de recherches d’économies est peut-être plus essentiel que juste accessoire.
    Sans oublier que dans le cadre de la scolarité obligatoire, il est aussi un moyen de se débarrasser des éléments les plus perturbateurs…souvenirs de mon passé dans un collège (fin des années 1990), le redoublement était déjà considéré comme une faveur accordée aux meilleurs d’entre les moins bons.

    sur l’évaluation :
    j’ai toujours été stupéfait par les notes appartenant à l’ensemble des nombres décimaux (mais comment font-ils pour être aussi précis ?), surtout dans des matières où la logique d’attribution n’obéit pas au binôme 0/1 (le Français, ou mieux encore la philosophie), tandis qu’en guise de couleurs, l’évaluation au primaire constituée d’acronymes n’a rien à lui envier côté imprécision, sans que ça n’ait, à ce que je sache, traumatisé les élèves ni plus les parents.
    Cela n’éludera toutefois les blessures issues des comparaisons entre l’un et l’autre élève, étant entendu qu’il soit question de couleurs en substitution de notes ou d’appréciations, sera laissée intacte la notion de hiérarchisation…mais on ne va quand même pas considérer à pied d’égalité le nombre zéro selon qu’il s’agisse des réponses justes ou fausses

  • Je ne sais si les gens ont peu de mémoire , mais ce système a déjà été tenté dans les années 80 , on avait remplacé les notes sur 20 par des lettres : A , B , C , D et E ; de plus on avait adjoint à ces lettres des + et des – , au total , l’échelle était divisée en 15 au lieu de 20 , ce qui était en fin de compte , identique aux notes chiffrées .
    Je suis presque certain que la superbe réforme colorée aboutira à la même chose , on aura du vert clair , du vert moyen et du vert foncé , voir de subtile mélange de couleur secondaire voir tertiaire , ce sont les profs d’art plastique qui vont être heureux . 🙂
    Mais pendant ce temps , on fait du bruit , du vent et on ne parle surtout pas des sujets qui fâchent .

    • Causons notes. Il se trouve que c’est mon job. Random a parfaitement raison. Une note ne dit rien. Et l’expression « note rigoureuse » m’a fait bien rire. Quand un gamin prend sa copie, il regarde s’il a la moyenne et le reste il s’en contrefout, idem pour les parents. Notez qu’une pastille de couleurs ou une lettre c’est pareil, juste plus enfantin dans un cas et plus american way of life dans l’autre.
      Le pire du pire du système c’est bien sur la fameuse moyenne générale, acquise à grands renforts de bonnes notes dans des matières exotiques. Et on se retrouve avec des élèves ingénieurs nuls en maths mais experts en surf et macramé. La belle affaire.
      L’idéal serait ce système Acquis / Non Acquis basé sur des compétences. ‘ »Sait tenir une conversation courante dans un domaine donné en anglais », oui, ou non. Sur le principe c’est parfait. Seulement c’est beaucoup plus compliqué à mettre en œuvre et à faire comprendre à ces feignasses de parents. Une note c’est idiot mais simple et quasiment atavique en fait. Reste le souci de rédiger des critères de compétence lisibles. Ca doit pouvoir se faire avec un peu de bonne volonté.
      Le système A/NA conduit aussi au problème du redoublement et plus largement de l’évolution de l’élève. Avec un note, fastoche. Tu as 10 tu passes et basta. Avec A/NA on pointe des compétences non acquises et d’autres acquises. Que faire ? Ce qui est sur que notre système monolithique ne sait pas répondre à cette question. Le mammouth hésite, essaie, tâtonne. Il sent bien que ça merdoie mais il est perdu dans ses habitudes et ses contradictions. Le cornaquer est un vrai job de professionnel, pas seulement un tremplin vers Matignon et, là-bas au loin, le rêve élyséen.

      • Vous dites: <>.
        Cette perfection de principe est votre opinion. La capacité que vous décrivez est tellement vague que n’importe quelle réponse est possible. Par ailleurs, comment voir de la perfection dans une mécanique qui veut rendre binaire une réalité qui est multidimentionnelle et absolument pas discrète………. Si les notes ABCD ou 1-20 sont imparfaites, les découpages en compétences pour ensuite les évaluer en binaire l’est au moins autant.

        La réalité de l’application de cette belle mécanique A / NA est, de l’aveu même de nombre d’enseignants, la réintroduction de degrés pour palier à l’arbitraire binaire: et l’on voit donc sur les cahiers des : « ECA en cours d’acquisition », « AR à revoir », ainsi que des A+, A++ etc…. Au final, on recrée un système de notation, qui présente l’immense avantage pour le mammouth d’être illisble. Cela évite de devoir évaluer la performance du système puisque les synthèses deviennent impossible.
        Plus précisément, la synthèse que l’on peut en faire est particulièrement trompeuse car les 1001 capacités et compétences listées les une sous les autres dans les jolis carnets sont de natures et d’importances totalement hétéroclites… et l’on réussit ainsi à noyer l’essentiel au milieu de plein de remplissages accessoires…

        Pour arrêter de parler dans le vide: EXEMPLE TIRE DU CP (92 compétences)
        – FRANCAIS : « s’exprimer de façon correcte », « déchiffrer des mots réguliers inconnus », « concevoir et écrire collectivement avec l’aide du professeur une phrase simple cohérente, puis plusieurs », « reconnaître les noms et les verbes »….
        -MATHS « produire et reconnaître les décompositions additives des nombres inférieures à 20 », « résoudre des problèmes simples à une opération », ‘s’initier au vocabulaire géométrique », « connaître et utiliser l’euro »…
        – EPS: Réaliser une performance, adapter ses déplacement à différents types d’environnement….
        – DECOUVERTE DU MONDE « reconnaître et décrire des paysages », « respecter l’environnement », « identifier manipuler des solides et liquides »…
        – ARTS et HISTOIRE DES ARTS: « avoir une pratique artistique », « pratiquer la peinture le dessin »‘, « utiliser les techniques simples numériques », « découvrir les instruments de musique »
        – INSTR CIVIQUE & MORALE « respecter les autres », « respecter les règles d’hygiène de vie au quotidien »

        Comme on peut le voir, il s’agit d’une liste à la Prévert, où se côtoient des compétences essentielles précises « déchiffrer des mots réguliers inconnus », des compétences qu’on ne comprend pas vraiment ou totalement vagues « s’exprimer de façon correcte » et « concevoir collectivement… » et des foutaises qui n’évaluent rien…….
        Je vous laisse imaginer la revue du carnet avec votre enfant qui n’aurait pas de croix sur une ligne: « alors comme ça, tu ne sais pas respecter l’environnement ? » ou bien: « tu ne conçois pas collectivement avec l’aide de …… » ou bien … non j’arrête, il faut l’avoir fait pour réaliser que tout cela est produit par des théoriciens mais qu’en pratique, c’est à hurler de rire -avant de pleurer.

        Un commentaire sur les « feignasses de parents »: vous parlez peut-être pour vous, mais la plupart des parents que je côtoie et ceux pour lequel je fournis des services d’enseignement ne sont pas des feignasses. Ils sont en fait beaucoup plus intéressés que vous dans la réussite de LEURS enfants ; pour eux, les notes ne sont pas de la théorie ou un job, mais l’un des rares moyens de comprendre si ça va, mieux, moins bien, en progrès, en baisse, en accord avec le reste de la classe, à la traîne ou au dessus etc…. Le système des compétences et des croix et A/NA etc est un moyen sophistiqué de casser le thermomètre. Les CSP+ vont analyser, s’en accommoder, décortiquer les carnets, et pousser leurs gamins à côté…. Les CSP- comme d’habitude en seront les victimes. Que cela soit proposé par un gouvernement de gauche est la cerise sur le gâteau.

        Bien à vous

  • « Des notes rigoureuses » Hum, ça n’existe tout simplement pas. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Docimologie
    http://www.cahiers-pedagogiques.com/La-docimologie
    Pas particulièrement que j’estime la dernière source mais ce sont des faits : 78 correcteurs pour une copie de français, 13 en mathématiques… Il ne reste de la note qu’un instrument de classement et les élèves le savent d’ailleurs bien.

    L’évaluation par compétences (les ‘pastilles’, que cest mignon) est bien plus performante, surtout quand elle permet d’individualiser l’enseignement. Pensez a la Kahn Academy, aux SOLES de S. Mitra (ou visionnez les conférences TED de ces personnes), l’individualisation est devenu le graal de l’enseignement, et elle induit une pratique du diagnostic. À propos, bonne nouvelle pour la culture professionnelle des professeurs : on va enfin pouvoir la fonder.

    Ce type d’évaluation permet également de répondre à une problématique propre aux élèves français, relevée par PISA : ne pas répondre plutôt que prendre le risque d’une mauvaise réponse. Ce qui est catastrophique si on considère que faire des hypothèses est crucial pour l’apprentissage. La pédagogie n’est pas binaire (bonne réponse / mauvaise réponse) et il existe des tas de réponses fausses très intéressantes pour un professeur.

    Moi ça me semblerait très libéral, d’expérimenter. Le problème, c’est qu’il ne s’agit justement pas d’expérimenter, mais d’introduire un changement, top-down, sans ajustement, dans un système monolithique. Innover par le haut en commandant 800.000 professeurs. Une paille. Le machin dont on est certain qu’il se plantera. Le modèle scolaire jacobin dans sa splendeur, quoi.

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