Nous sommes les exilés de la haine. Ces mots prononcés par Mouhamad, l'un des Syriens qui ont trouvé refuge, en septembre, au monastère de Bonnelles, témoignent de sa peine et de son malheur. Les 2000 habitants du village voisin, perdu au milieu de la verdoyante vallée de Chevreuse, ne se doutaient pas que le conflit qui ébranle l'Irak et la Syrie finirait par les concerner d'aussi près. Malgré les premières réactions de méfiance, la solidarité s'est vite organisée.
Au fil des semaines, les citoyens se sont mobilisés, les uns organisant des collectes de vêtements, de couvertures, de jouets ou de produits d'hygiène, les autres se mettant à la disposition des réfugiés pour les aider dans leurs
Article paru dans :
L'islam radical
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