• SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 07avril - 16h00

    SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 06 avril - 16h00

    Le 10 avril sur l’agenda de l’armée syrienne et de l’ASL

    Par Louis Denghien,

    Des blindés lourds dans Douma : ne plus laisser l moindre répit aux bandes ASL

    La lutte contre les bandes salafistes-ASL se poursuit sans répit à travers le pays. Vendredi 6 avril, les violences auraient 35 morts dans le pays, en « majorité des civils« , selon l’OSDH.

    De son côté, pour la même journée, l’agence Sana relate l’assaut d’un « repaire » d’insurgés à Daraya (banlieue sud-ouest de Damas) :

    -plusieurs rebelles ont été tués et d’autres arrêtés, et des explosifs du matériel informatique, de communication ainsi que de grosses sommes d’argent et des uniformes militaires ont été saisis ; trois autres rebelles ont été tués à Douma, au nord-est de Damas, suite à une attaque contre un bureau de délivrance des papiers d’identité.

    Toujours pour la région de Damas, Sana annonce la reddition de plusieurs « hommes armés » à Rawda, qui se sont engagés à ne plus reprendre les armes et ont désavoué publiquement les sabotages et les actions de leurs ex-camarades :

    ce n’est pas la première fois que les médias syriens se font l’écho de ces ralliements, dont l’ampleur reste difficile à apprécier.

    Plus au nord, dans la grande cité de Hama, naguère un bastion de la contestation islamiste, des accrochages ont opposé insurgés et soldats dans des quartiers de  Zahiriya, Massafi et Shrine :

    - là encore des activistes ont été abattus, d’autres capturés, et un  important matériel de guerre récupéré ; une cache d’armes a par ailleurs été découverte le même jour à Zahariya, et plusieurs suspects arrêtés.

    Toujours à Hama, dans le quartier Tellet Dibazgha, d’autres activistes ont fait exploser plusieurs bombes devant des locaux administratifs, faisant pas mal de dégâts matériels mais apparemment pas de victimes.

    Alep « éclaboussée » à son tour

    Autre secteur, jusque-là guère habitué aux accrochages et incidents, Alep, dans le nord, a vu l’armée lancer une opération contre des bandes qui s’étaient établies depuis plusieurs jours à Anadane (ou Andan), dans la banlieue nord de la ville :

    - sans donner de bilan humain, Sana laisse entendre que les groupes ont été mis hors d’état de nuire, et qu’un atelier de fabrication d’explosifs a été découvert lors de la traque des activistes.

    Ces dernières heures, des informations faisant état d’une attaque rebelle contre l’aérodrome militaire Meng d’Alep, ayant entraîné la capture d’officiers et la destruction d’avions, ont circulé sur la toile.

    Notre ami Mohamed nous dit que des combats ont effectivement opposé les rebelles, armés de mortiers, aux troupes, dans la campagne nord d’Alep, où est situé l’aérodrome ; les rebelles s’étant repliés dans une zone habitée, les autorités militaires auraient négocié leur départ ; aucun avion n’a été détruit ni aucun officier enlevé.

    Toutefois, l’armée a à déplorer la mort, dans le même secteur, du colonel Malek Masoun, en charge de la lutte anti-terroriste locale :

    - le colonel aurait été tué d’une balle dans la tête par un sniper à Houraitan (ou Hraytan, à 4 ou 5 kilomètres au nord du cent-ville de Damas, et à 2 kilomètres à l’est d’Anadane).

    Le colonel al-Zuhaïri revient d'assez loin

    Nous parlions d’officiers soi disant enlevés. En revanche, le colonel Zouheir al-Zuhaïri, chef du bureau de recrutement de l’armée de Manbej près d’ Alep, avait été effectivement kidnappé quelque temps plus tôt par un commando de cinq hommes, sur la route Manbej-Alep. Al-Zuhaïri s’était défendu, blessant un de ses agresseurs, avant d’être lui-même blessé à la tête.

    L’armée l’a libéré vendredi matin au cours d’un raid, et l’officier a ensuite déclaré à la télévision syrienne que ses ravisseurs avaient voulu lui faire déclarer sa dissidence pour les besoins d’une vidéo de propagande.

    Le colonel dit avoir été torturé, et qu’il avait compté une cinquantaine d’hommes armés autour de lui. Ses ravisseurs avaient exigé une rançon de 5 millions de livres syriennes.

    Cette actualité « militaire » peut sembler d’un niveau inhabituel pour Alep, ville jusque-là seulement touchée, durement il est vrai, par des attentats à la voiture piégée. Mais un coup d’oeil à la carte rappelle que la grande ville du nord est située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière turque, dans cette zone où l’armée repousse méthodiquement, d’Idleb à Alep, les bandes insurgées vers leurs bases arrières turques.

    La reprise de contrôle d’Anadane et de Houraitan s’inscrit dans ce cadre stratégique, en même temps bien sûr qu’il s’agit de rassurer les Alépins, longtemps épargnés par les formes violentes de la contestation, mais qui ont pu constater que ces dernières semaines des bandes se sont manifestées dans les environs de la ville.

    Le mauvais exemple de Zabadani

    Ce samedi matin, l’OSDH fait état d’opérations, pardon de « violents combats« entre armée et insurgés à Latamna (à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Hama), présentée comme tenue par les insurgées et donc attaquée par l’armée. Comme la ville d’al-Kusayr (une douzaine de kilomètres au sud-ouest de Homs) où trois civils auraient péri victimes de bombardements.

    Comme celle de Zabadani où l’armée pilonnerait les rebelles qui avaient été chassés en février de cette ville, mais qui se sont récemment réinfiltrés, profitant du contexte montagneux et de la proximité du Liban (à moins d’une dizaine de kilomètres).

    Profitant apparemment aussi d’un début de retrait des militaires, dans le cadre des dispositions de cessez-le-feu du plan de paix de Kofi Annan, qui prévoit un retrait, autour du 10 avril, des troupes des centres urbains (voir notre article « Retrait tactique de trois villes », mis en ligne le 5 avril). Si cette hypothèse se confirmait, cela laisserait mal augurer de l’avenir du dit cessez-le-feu, auquel l’opposition armée est censée se soumettre 48 heures au plus tard après l’armée régulière :

    - on ne voit pas que le gouvernement syrien pourrait tolérer que les groupes armés mettent systématiquement à profit ce retrait des militaires pour s’infiltrer à nouveau. On ne voit pas, mais l’on verra très vite.

    Comme à Rastan, à mi-chemin de Homs et de Hama. Des « combats » à l’intensité naturellement invérifiable, et qui peuvent se militer à des échanges de tirs n’impliquant que de petits groupes et quelques dizaines d’hommes, l’essentiel étant pour l’OSDH et ses très nombreux obligés médiatiques d’entretenir à tout prix, et le plus longtemps possible, la fiction d’une insurrection populaire et générale.

    En attendant, la réalité est plutôt que l’armée met les bouchées doubles pour affaiblir au maximum les bandes armées et restaurer l’autorité de l’Etat avant la date du 10 avril, en principe retenue comme arrêt des opérations militaires – côté gouvernement – par le plan Annan. Les rebelles ayant, eux, intérêt, dans cette même perspective, à s’infiltrer, même symboliquement, dans un maximum d’endroits.

    L’heure de vérité approche à grands pas, au milieu des échanges de tirs…

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     Le quotidien libanais al-Akhbar : l'une des personnes recherchées au Liban pour avoir tué des militaires libanais a disparu en Syrie

    06 Avr 2012

    Beyrouth / Le quotidien libanais al-Akhbar a rapporté citant des sources islamiques au Liban que le Libanais Walid al-Bustani, recherché pour avoir tué des militaires de l'armée libanaise au premier jour des combats de Nahr al-Bared et qui s'était évadé de la prison Roumieh en 2010, a disparu en Syrie depuis plus de trois semaines après s'être proclamé comme émir islamique à Homs.

    Les mêmes sources ont indiqué que des accrochages violents avaient eu lieu entre un groupe armé présidé par al-Bustani et un autre groupe de l'opposition syrienne dans lesquels des combattants des deux côtés ont été tués alors que le contact avec al-Bustani avait été perdu.

    "L'assistant principal du fugitif libanais est grièvement blessé et il est actuellement au Liban sous haute surveillance jusqu'à ce qu'il rétablisse pour être soumis à l'interrogatoire", a-t-on ajouté. 

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    Les pays de l'Organisation du Traité de la Sécurité Collective soutiennent le plan d'Annan concernant la Syrie

    06 Avr 2012

    Astana / Les ministres des Affaires Etrangères des pays de l'Organisation du Traité de la Sécurité Collective (OTSC), ont affirmé leur appui au plan de l'envoyé onusien spécial en Syrie, Kofi Annan, pour résoudre la crise en Syrie

    "La Russie, qui est membre de cette organisation et qui assume un rôle efficace dans un règlement de la situation en Syrie, met les autres pays membres de l'Organisation au courant de ses efforts déployés dans ce sens", a déclaré le secrétaire général de l'OTSC, Nicolai Bordiuzha, à l'issue des pourparlers des ministres des AE de l'organisation tenus dans la capitale kazakh Astana.

    Notons que l'OTSC est formée de la Russie, de la Biélorussie, de l'Arménie, du Kirghizstan, du Kazakhstan, du Tadjikistan et d'Ouzbékistan.

    Et à Moscou, le ministère russe des Affaires Etrangères a appelé le gouvernement et l'opposition en Syrie à prendre des mesures concrètes pour réaliser les points du communiqué présidentiel du Conseil de sécurité international publié hier au sujet de la conjoncture en Syrie. 

    K.W.  

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    Moscou : Nécessité de mettre sur place un mécanisme onusien efficace et impartial pour superviser le cessez-le-feu

    06 Avr 2012

    Moscou / Le ministère russe des AE a annoncé que le communiqué du Conseil de sécurité sur la Syrie du /5/ avril courant appelle le gouvernement syrien à exécuter immédiatement et d'une manière claire ses engagements cités dans l'accord passé avec l'émissaire onusien pour la Syrie Kofi Annan sur le retrait des forces syriennes des grandes agglomérations et l'arrêt de recourir aux armes lourdes jusqu'au /10/ de ce mois et toutes les autres partie y compris l'opposition toutes formes de violence armée dans les 48 heures qui suivent cette échéance.

     Le communiqué du ministère souligne aussi la nécessité de déployer un mécanisme d'observation onusien efficace et impartial pour superviser le cessez-le-feu de toutes les parties protagonistes selon le plan Annan.

    Le ministère russe a également réitéré l'appui complet des suggestions d'Annan pour trouver une issue pacifique à la crise syrienne afin de pouvoir engager un dialogue politique global entre le gouvernement et l'opposition.

    Le communiqué précise, entre autres, le respect total de l'acheminement raide urgent et sans entrave des aides humanitaires et les leurs équipes aux habitants des régions touchées, selon l'appel du Conseil de sécurité.

     Le communiqué dudit ministère a encore affirmé que la Russie avait approuvé ce communiqué, du fait que le plan Annan pourrait constituer une opportunité réaliste à condition que toutes les parties du conflit coopèrent fructueusement pour enclencher un dialogue multidimensionnel en Syrie pour rectifier le parcours et le rendre à son cours pacifique.

     T. Slimani

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    Ecrivain jordanien: La chute de la Syrie comme le désirent les Etats-Unis sera catastrophique pour toute la région

    06 Avr 201

    Amman / L'écrivain jordanien Nazih al-Qassous a affirmé que la crise en Syrie ne se résolve qu'au moyen du dialogue, invitant l'opposition à se mettre à la table de négociation avec l'autorité pour discuter de toutes les questions conflictuelles.

    "La chute de la Syrie comme le veulent les Etats-Unis et avec eux nombre de pays européens et du Golfe, sera catastrophique pour toute la région", a avertit al-Qassous dans un article publié aujourd'hui par le journal jordanien /al-Doustour/, rappelant que dès le début de la crise, les Etats-Unis n'avaient pas cessé, vainement, ses tentatives d'imposer à la Syrie des sanctions économiques et politiques et de lui porter les accusations par dizaines. "Mais les faits sur le terrain témoignent de l'échec honteux des Etats-Unis qui avaient échoué surtout au Conseil de Sécurité où ils s'étaient heurtés au double veto russe et chinois".

    L'écrivain al-Qassous a, par ailleurs, fait noter que toutes les idées de l'opposition "syrienne" de l'extérieur étaient tombées et que l'opposition elle-même est divisée, de même qu'elle est financée par les pays du Golfe, les Etats-Unis et la Turquie, et qu'elle n'avait pas réussi à prendre poids sur le terrain. 

    Gh.H.

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    Khatami: La Syrie paye le prix de sa position et de sa fermeté face à l'entité sioniste

    06 Avr 2012

    Téhéran / Le membre du comité présidentiel au conseil d'experts de la Direction iranienne, Ahmad Khatami, a affirmé que la Syrie paye le prix de sa position et de sa fermeté face à l'entité sioniste.

    Lors de la prière de vendredi à Téhéran, Khatami a réitéré le refus par son pays de toute ingérence étrangère en Syrie et son soutien aux réformes dans ce pays

    Il a souligné que le gouvernement syrien jouissait de l'appui populaire ce qui renforce sa position dans l'affrontement de la sédition commanditée par les grandes puissances.

    L.H / Gh.H.

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    Le ministère des A.E. et des émigrés rejette les déclarations partiales de Pillay

    05 Avr 2012

    Damas / Le ministère des affaires étrangères et des émigrés a proclamé le rejet catégorique et entier par la Syrie des déclarations de la haute commissaire des droits de l'homme, N. Pillay, faites le 28 mars 2012.

    "Il semble que la haute commissaire des droits de l'homme avaient oublié qu'elle est commissaire des droits de l'homme et passé à assumer le rôle de procureur général contre des pays dans le point de mire des pays occidentaux", indique le ministère des affaires étrangères dans un message adressé à Pillay, s'étonnant que celle-ci, qui devait, du fait du poste qu'elle occupe et dont elle porte la responsabilité présenter la vérité sur ce qui se passe en Syrie de "violations des droits de l'homme commises par des groupes terroristes armés", a choisi plutôt à recueillir les mensonges et les prétentions et de les faire propager, sans les vérifier, comme des faits.

    Le message s'indigne dans ce sens que la haute commissaire des droits de l'homme se sert des ressources financières et humanitaires de l'organisation des Nations Unies dans son offensive contre la Syrie.

    "La partialité de la haute commissaire des droits de l'homme contre la Syrie n'est plus cachée. Elle continue à fermer les yeux sur le terrorisme commis contre le peuple syrien par des groupes terroristes armés, soutenus et financés de l'extérieur, et détourne l'œil des preuves qui lui parvenaient quotidiennement sur les crimes contre l'humanité commis par ces groupes", poursuit le message, faisant noter que la haute commissaire n'a pas dit le moindre mot sur les 6143 Syriens: civils, militaires, femmes et enfants, tués par les mains des groupes terroristes armés, ou sur les 1590 citoyens enlevés et dont le sort reste inconnu.

    Le ministère syrien a indiqué que "respectant sa mission et s'engageant à l'honnêteté, à la neutralité, au professionnalisme et à l'objectivité, la haute commissaire aurait contribué au non encouragement des méfaits des groupes terroristes armés et aurait empêché que des innocents syriens tombent, victimes de ces groupes terroristes".

    Le ministère a tenu à rappeler que le comité international d'enquête, que la haute commissaire avait donné pour référence dans ces déclarations, avait, lui, affirmé l'inexistence d'autre substitut au dialogue, "un dialogue national global qui rassemble toutes les parties syrienne", pour soutenir les réformes loin de la violence. "C'est ce que la Syrie avait prôné dès le début de la crise, c'est ce que des groupes de l'opposition avait refusé sur instigation de l'extérieur, et c'est ce que la haut commissaire avait omis d'en parler", précise le ministère des A.E. dans son message.

    Le message a fait remarquer que la haute commissaire avait refusé de considérer "crimes contre l'humanité" ce que les groupes terroristes armés avaient commis en Syrie, "bien que tous ce que contient la définition de tels crimes s'applique sur les actes de ces groupes terrorises", et qu'elle avait préféré adressé cette accusation à l'Etat qui assume ses responsabilités pour protéger son peuple.

    Le ministère termine son message par l'affirmation que la Syrie est résolue à assumer sa responsabilité d'enquêter sur toute prétention de violation des droits de l'homme "mais la haute commissaire n'avait pas partagé avec la république arabe syrienne les prétentions qui lui étaient parvenues, et n'avait pas cherché à en trouver des solutions nationales ou même pacifiques", précise-t-il, trouvant dans ce sens nécessaire que la haute commissaire révise toutes ses positions à l'égard de la Syrie.

    Gh.H.

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    Al-Jaafari : Le délégué du Qatar, président de l'AG des NU prône l'agenda de son pays et de l'Arabie saoudite hostile à la Syrie

    05 Avr 2012

    New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès des NU, Bachar al-Jaafari, a affirmé l'actuel président de l'assemblée générale des NU, le qatari, Nasser Abdelaziz An-Nasr, a demandé la coupure de la retransmission sur le circuit interne en direct de son intervention à l'intention des journalistes, ce qui a poussé les journalistes de quitter la salle, et ce, dans mer but de ne pas faire passer la voix de la Syrie à l'opinion publique mondiale, bien que la séance de l'AG soit publique son accès aux médias accrédités était ouvert.

     
    Dans une déclaration à l'agence SANA, au téléphone depuis New York, al-Jaafari a indiqué que le comportement de M. An-Nasr signifie qu'il est un bras dans le complot flagrant, qu'il est n'est pas du tout objectif, ni même pas intègre, tout en voulant entraver les efforts pour parvenir à un règlement de la crise syrienne, faisant noter que la séance d'aujourd'hui qui s'est tenue à l'invitation d'An-Nasr est une tentative de parasiter sur la déclaration présidentielle émanant aujourd'hui du Conseil de sécurité et sur les chances de succès sur la mission d'Annan pour régler la crise syrienne après que la direction syrienne l'eût acceptée , ce qui a surpris les pays qui avaient pris part à la réunion d'Istanbul.

     
    Selon al-Jaafari, An-Nasr n'était pas du tout sincère pour mettre fin à la violence en Syrie, comme il avait prétendu, d'autant plus qu'il a refusé d'observer une minute de silence sur la mémoire des victimes ayant trouvé la mort durant les événements de cette crise et par ses comportements, il a passé outre ses prérogatives et la confiance de la communauté internationale, en instrumentalisant les mesures procédurales d'une manière flagrante et aussi le recours aux réunions pour faire passer les positions exclusivement de son pays et de celles de l'Arabie Saoudite aux dépens du poste auquel il a été élu.

     
    "Les comportements du délégué qatari qui m'a refusé un point d'ordre et de vouloir poser une question à Kofi Annan sont uniques dans les annales des procédures au sein de l'ONU, considérées par beaucoup de diplomates comme une ingérence qatarie dans les travaux de l'AG pour transformer cette instance en tant qu'espace pour faire passer les plans d'ingérence qataris dans les affaires internes de la Syrie", a-t-il expliqué.


    Pour M. al-Jaafari, les agissements et les comportements, bizarres, bafouant les mesures et les procédures onusiennes d'An-Nasr les a qualifiés de honteux et de bassesses.

     
    "An-Nasr a lu un communiqué très mauvais et largement négatif dans son ensemble sur le plan Annan, alors que ce dernier était catégorique lors de son intervention via la conférence vidéo en s'adressant à l'assemblée générale, où il a dit que la coopération avec le gouvernement syrien qui n'a pas ménagé aucun effort est toujours valable pour exécuter le plan sur le terrain", a-t-il conclu.

     
    T. Slimani

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    Explosion d'un entrepôt de bonbonnes de gaz dans la banlieue de Hama

    06 Avr 2012

    Hama / Une explosion est intervenue dans un entrepôt des bonbonnes de gaz retournant à Izzat Mahmoud Houmidane sur le marché de la ville de Salhab, dans la banlieue de Hama.

    Cité par le correspondant de Sana, une source du gouvernorat a souligné que l'explosion intervenue du fait d'une fuite dans l'un des bonbonnes dans le magasin, qui n'a pas fait des victimes a causé seulement des dégâts matériels dans l'entrepôt de même que dans les magasins voisins.

    L.H / Gh.H.

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    La Syrie: La communauté internationale doit prendre des mesures pour arrêter et interdire le financement de tout acte terroriste contre la Syrie

    06 Avr 2012

    Damas / La Syrie a affirmé que la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, devrait prendre des mesures nécessaires pour interdire et à arrêter le financement de tout acte terroriste contre la Syrie lancé ou préparé à partir des territoires de pays voisins.

    "Les actes terroristes commis en Syrie par les groupes terroristes se sont accentués ces derniers jours, précisément après l'accord intervenu sur le plan de Kofi Annan", a indiqué la Syrie dans deux messages similaires adressés au président du Conseil de Sécurité et au secrétaire général des Nations Unies, relatifs aux actes terroristes commis par des groupes soutenus de pays occidentaux et arabes.


    Les deux messages évoquent  les explosions intervenus dans différentes régions syriennes et dont les premiers indice donne des éléments d'al-Qaïda pour auteurs, les crimes commis par les différents groupes terroristes, et la montée de l'incitation menée par des parties qui prétendaient se soucier de la Syrie et plaidaient pour le succès de la mission de l'envoyé international, Kofi Anna, alors qu'elles agissaient contrairement au plan d'Annan et au retour de la sécurité et de la stabilité en Syrie.

     

    Les deux messages font noter que les résultats de certains réunions tenues récemment ont démontré que l'objectif principal des participants à ces réunions est de faire couler encore plus du sang syrien, de même que certains ont annoncé la fondation des caisses pour financer et armer ces groupes terroristes "et nous vous en avions fourni des preuves, dans des messages précédents, sur les actes de tuerie, de violence et de terrorisme exercés par ces groupes et sur les salaires versés à leurs éléments", précise les messages.

     

    "Ceux qui poursuivent l'évolution de la crise en Syrie constatent que les parties qui ont attisé cette crise via la provocation médiatique sans précédent, le soutien, l'armement et le financement des groupes terroristes, n'avaient reconnus l'existence des personnes armées qu'après ce que la mission d'observateurs arabes ait prouvé leur existence et les actes de tuerie, de destruction et du terrorisme qu'ils avaient commis;

    -et c'est pour cette raison que les parties qui déniaient les faits se sont empressée à retirer les observateurs, à mettre fin à leur mission et à ne pas donner suite à leur rapport qui ne sert pas les ennemis de la Syrie à l'intérieur et à l'extérieur de la Ligue arabe'', explique les deux messages.

     

    "La Syrie avait fourni à la mission d'observateurs arabes et aux Nations Unies des documents prouvant les crimes perpétrés par les groupes terroristes contre les citoyens et les forces du maintien de l'ordre en Syrie et leurs agressions innombrables contre les biens privés et publics et l'infrastructure, la chose qui s'était répercutée négativement sur la vie des Syriens'', poursuivent les deux messages, donnant des chiffres authentifiés des martyrs tombés par les actes terroristes, des martyrs dans les rangs de l'armée et des forces du maintien de l'ordre (2088 militaires et plus de 478 des policiers), des femmes et des enfants, enlevés et menacé de la mort, les rançons demandés pour les personnes enlevées, et les véhicules gouvernementaux volés.


    Les deux messages s'étonnent devant la position de nombre de mass médias et de responsables des pays régionaux ou ailleurs qui se disent fort soucieux du peuple syrien sans pour cela dire un seul mot sur les crimes commis par les groupes terroristes, et qui travaillent pour faire publier par des institutions régionales et internationales des décision ayant pour objectif de défigurer l'image de la Syrie, de la déstabiliser et menacer sa sécurité, son indépendance et sa souveraineté et de porter atteinte à son rôle régional et international.

    "Des représentants des pays membres de l'organisation des Nations Unies s'empressent à mobiliser les établissements internationaux contre la Syrie pour saper les efforts déployés par Annan et que la Syrie en avait affirmé son soutien et sa résolution de coopérer pour les faire réussir.

     

    "La Syrie exhorte tous les pays à œuvrer avec elle pour empêcher et mettre fin aux actes terroristes et à aider à l'application des conventions internationales relatives au terrorisme, et appelle la communauté internationale, le Conseil de Sécurité en particulier à prendre les mesures nécessaires pour empêcher et arrêter le financement de tout acte terroriste contre la Syrie ou sa préparation à partir des territoires de pays voisins", soulignent les deux messages, mettant en garde les pays qui avaient parlé du devoir soutenir et armer les terroristes des conséquences de leurs propos et de leur acte. "

    Le monde n'avait pas encore oublié le financement par ces mêmes pays aux groupes terroristes dans d'autres pays et dont les conséquences étaient catastrophiques sur les deux plans régionales et internationales.

     

    Les deux messages ont demandé aux pays concernés à ne pas assurer un repaire sûr à ceux qui planifient, soutiennent et commettent des actes terroristes parce que la communauté internationale ne saurait rester tolérant à l'égard de ces terroristes et de ceux qui les appuient.

     

    "Le lien étroite entre le terrorisme international, le crime organisé, le trafic illégal du drogue et des armes et le blanchiment d'argents sont des volets ayant leur rapport avec ce qui se passe en Syrie, et les milieux concernés dans la communauté internationale avaient à les dénoncer et à les dissuader en coordonnant les efforts à tous les niveaux national, régional et international, pour affronter ces défis qui menacent la sécurité internationale", indiquent les deux messages qui terminent en affirmant que la Syrie, membre constituant des Nations Unies et actif dans leurs activités, souhaite une coopération étroite des pays du monde avec elle pour éradiquer le terrorisme et mettre fin à son financement et à son armement afin de protéger les pays indépendants et souverains des conséquences catastrophiques de l'extension de ce phénomène.

    L.Hindi / Gh.H.

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     Une mobilisation « massive », de « violents » combats : les épithètes de la désinformation

    Par Guy Delorme,

    Le téléspectateur français, même "moyen", qui voit ces images de rassemblements pro-Bachar ne peut finir que par se demander si 'ses'" journalistes ne lui mentiraient pas AUSSI sur la Syrie...

    Le téléspectateur français, même "moyen", qui voit ces images de rassemblements pro-Bachar ne peut finir que par se demander si 'ses'" journalistes ne lui mentiraient pas AUSSI sur la Syrie...

     

    A l’approche de la vraie-fausse échéance du 10 avril, l’opposition tente de réactiver son cycle de manifestations du vendredi, ce bien sûr, avec l’amicale complicité de médias occidentaux.

    Comme l’AFP qui ressort comme aux « beaux jours » de la contestation ses « dizaines de milliers de manifestants » et sa « mobilisation massive ». Et retranscrit, sans en changer une virgule, les affirmations de l’OSDH, des CLC  sur les soldats qui ont « tiré » (en l’air ?) sur des manifestations à Douma (nord-est de Damas), Hama et Idleb ; sur les « déploiements massifs d’agents de sécurité » pour empêcher les manifestations, ou « entourant toutes les mosquées » comme dans la ville côtière de Banias.

    Alors que toutes les tendances de l’opposition radicale, civiles et militaires, sont en reflux depuis le début de l’année, les médias tentent de nous vendre une fois de plus le « Grand Soir » anti-Bachar pour vendredi soir.


    Du journalisme ? Non : du psittacisme !

    Vieille routine donc que les journalistes alignés de France et de Navarre nous resservent mécaniquement, en quelque sorte. Mais cette désinformation à répétition ne fait plus la une, à cause de son caractère répétitif, et du surgissement de nouvelles crises, du Mali à la Libye en passant le Yémen par ou en revenant à la Palestine.

    Et elle fait certainement moins recette à cause de son caractère mensonger, que finissent par percevoir, ou deviner, même les Français les moins intéressés par la crise syrienne (il y en a un certain nombre) :

    - en effet, comment ne pas remarquer, à la longue, le décalage entre la révolution imminente que nous promettent depuis un an les journalistes et le maintien au pouvoir de Bachar ?

    Le décalage entre le discours sur le peuple en révolte et les quelques vues d’impressionnants rassemblements de soutien à Bachar que nos télés sont parfois obligées de diffuser ; le décalage certain entre le soi disant caractère démocratique et même humaniste de la contestation et le spectacle de barbus à Kalashs vociférant leur « Allah Akbar ! » avant de lâcher une rafale – au fait la mobilisation de ce vendredi se faisait, comme d’habitude, sur un mot d’ordre défini par les cyber-opposants de Syrian Revolution 2011, demandant l’armement par l’étranger des opposant syriens…

    Mais la caste journalistique franco-parisienne vit en vase clos, avec un  seul logiciel – gaucho-atlantiste – d’analyse. Tout cela peut durer donc longtemps, mais demeure impuissant à modifier la réalité.

    Une fois qu’on sait cela, on peut lire « au deuxième degré » les communiqués AFP/OSDH sur les « violents combats » qui se dérouleraient, ce vendredi, entre « déserteurs » et soldats à Dmeir (40 kilomètres au nord de Damas), dans la banlieue de Damas, à al-Tiba (gouvernorat de Homs), et sur le « pilonnage » de certains quartiers de Homs, de Rastan et de Zabadani.

    Toute cette violence digne, à lire l’OSDH/AFP, des batailles de Verdun ou du Front de l’Est, ayant fait sept victimes dans tout le pays, ce qui est regrettable mais ne témoigne pas vraiment de la guerre totale et implacable qui mettrait à feu et à sang tout le pays selon les présentateurs-potiches d’I-Télé ou de BFM-TV.

    Les ennemis de la Syrie telle qu’elle est ont l’arme de la propagande. Le gouvernement syrien a celle de la réalité syrienne. Qui a la meilleure part ?

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    Le Janus onusien : Ban pleurniche et Kofi travaille

    Par Louis Denghien,

    Le n°1 des Nations-Unies Ban Ki-moon a déploré jeudi 5 avril devant le Conseil de sécurité la poursuite des violences en Syrie.. Et certes, les violences se poursuivent en Syrie.

    Mais les déplorer officiellement devant un organisme ayant un rôle international majeur et toujours dominé par les adversaires du régime syrien, alors que le délai fixé pour le cessez-le-feu est fixé au 10 avril, c’est participer pour le moins d’une mise en accusation anticipée du gouvernement de Damas, rendu implicitement responsable unique de cet état de fait.


    Annan salue les gestes syriens devant l’ONU

    Une telle façon de faire n’est pas surprenante de la part du secrétaire général de l’ONU qui  sur la Syrie comme hier sur la Libye, a toujours hurlé – ou plutôt – avec les loups occidentaux.

    Mais elle contribue quand même à tendre un climat déjà lourd, et donc à savonner quelque peu la planche de son émissaire Kofi Annan, représentant officiel en Syrie d’une organisation chargée théoriquement d’une mission de paix et de conciliation, et tenue à un minimum de neutralité, et qui par les mots de Ban Ki-moon continue malgré tout de se comporter en procureur vis-à-vis de Damas.

    Kofi Annan, justement, s’est exprimé lui aussi hier devant l’Assemblée générale des Nations-Unies (par vidéo-conférence depuis Genève), présentant un rapport sur la situation.

    Lui aussi a bien sûr, déploré la persistance de la violence, et pressé le gouvernement syrien de remplir pleinement ses engagements, de façon à ce que dans les 48 heures, l’opposition fasse de même

    Mais son discours reflétait, contrairement à celui du secrétaire général, une certaine « positive attitude » : il a d’abord rappelé que sa mission s’inscrivait dans le cadre d’un pays dont l’indépendance et l’intégrité territoriale devaient être absolument respectés.

    Ensuite, il a salué l’acceptation de son plan par le gouvernement syrien : « Le fait que la Syrie ait accepté le plan avec les six points inclus est une démarche constructive vers la coopération entre les deux côtés pour trouver une issue à la crise ».

    L’émissaire spécial des Nations-Unies a d’ailleurs rappelé qu’une mission de spécialistes des opérations de maintien de la paix, dirigée par le général norvégien Mood, était arrivée à Damas pour préparer, en concertation avec le gouvernement, le déploiement d’observateurs onusiens du cessez-le-feu.

    A ce sujet, on doit noter que M. Annan n’a pas donné dans la langue de bois irénique. S’agissant de cette mission, a-t-il expliqué, « on ne peut pas répondre à la violence en Syrie à travers une mission d’observation traditionnelle s’interposant entre deux armées« .

    En effet, note Kofi Annan, la situation sur place est « fluide » car « il n’y a pas de ligne de front« . En conséquence, rien ne se fera vraiment sans un processus politique crédible en parallèle au cessez-le-feu. Et c’est pourquoi, en Syrie, il faudra, dixit Annan, une « présence des Nations-Unies petite et agile », qui soit « déployée rapidement avec un mandat large et souple« .

    Kofi Annan a également salué l’engagement de Damas à permettre l’accès aux centres de détention, ainsi que l’acheminement de l’aide humanitaire.

    L’émissaire des Nations-Unies a aussi informé l’Assemblée générale que le gouvernement s’était engagé à fournir très rapidement des visas pour les journalistes européens, russes et coréens (il ne semble pas qu’al-Jazeera bénéficiera de la même mansuétude !)

    Enfin, Annan a lancé devant les représentants des nations du monde entier un appel à celles susceptibles d’exercer une influence sur les parties en conflit, afin que la violence cesse et que le plan de paix puisse être appliqué.

    Bien sûr, côté gouvernement syrien la Russie, la Chine et sans doute aussi l’Iran, l’Irak et le Liban. Mais on sait qu’Annan s’efforce aussi, évidemment, d’obtenir un accord du côté du CNS et de l’ASL, et là, il doit penser très fort aux Américains, au Turcs et – qui sait ? – aux Français.

    On retiendra de tout ça que, pour l’heure, Kofi Annan joue la carte de l’apaisement et de l’objectivité.

    Une position certes louable quand on pense à la façon dont l’ONU et la Ligue arabe, qui patronnent officiellement sa mission, se sont comportés ces derniers mois.

    Mais une position qui va être mise à rude épreuve dans les jours et les semaines qui viennent, le cessez-le-feu paraissant très problématique, qu’il s’agisse d’abord de l’imposer, ensuite de le faire durer.

    Effectivement, les hommes de l’ONU devront faire preuve, non seulement du maximum de neutralité politique, mais d’une certaine « agilité » tactique.

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    Navires de guerre russes - exercice naval à Tartous contre américano-israélienne-grec
      Rapport de DEBKAfile - Avril 3, 2012, 10:09 (GMT +02:00)

     En garde à l'Smetliviy destroyer missile russe

    il y a à peine  24 heures  la Russie par le ministre des Affaires étrangères , M. Sergey Lavrov a averti qu'une attaque préventive (par les Etats-Unis et / ou Israël) violerait le droit international. Moscou a mis du muscle  dans son avertissement:

    Mardi 3 Avril le destroyer lance-missiles russe Smetliviy est arrivé au  port syrien de Tartous partir de sa base de la mer Noire pour un exercice naval.

    les sources de DEBKAfile 's militaires signalent que la flottille russe réalisé un triple message de Washington:


    1.  La stratégie russo-iranienne soutient le régime d'Assad qui a amené le chef syrien près de la victoire sur ses ennemis, va se poursuivre: la diplomatie sera propulsé par un élan militaire.


    2.   La Russie fournit le régime d'Assad avec les systèmes de défense capables de repousser une intervention militaire étrangère.


    3.en déléguant  le navire de guerre Smetliviy en Syrie illustre la nouvelle politique de Moscou en  réponse rapide:

    la Russie lance un exercice naval en Méditerranée orientale pour correspondre à la «Noble Dina" air et de la manœuvre navale des États-Unis, Israël et la Grèce sont la conduite à travers une vaste étendue de mer entre la Crète et les bases israéliennes de Haïfa et Ashdod.
     

    Les navires de guerre israéliens et les jets de la Force aérienne peuvent donc se trouver non seulement opèrant aux côtés de la force américaine, mais confrontés tout à coup par un des plus grands destroyers de la flotte russe (OTAN-codé ASW-sous-marine), dont les ponts sont la base de lancement pour l'anti- l'air, anti-navire et anti-sous-marins de missiles.
     

    http://www.debka.com/article/21886/

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    La précédente équipée russe 

    29 novembre 2011 – 10:10

    Alors que les pressions s’accentuent sur le régime syrien de Bachar el-Assad, confronté depuis mars à un mouvement de contestion durement réprimé par ses forces de sécurité, la Russie n’entend pas laisser tomber son allié, qui plus est précieux dans cette région du globe.

    Ainsi, en dépit des sanctions prises unilatéralement par certaines pays et autres organisations internationales qui visent Damas, Moscou continue ses livraisons d’armes à destination de la Syrie, dont le volume des commandes atteint 3,5 milliards de dollars pour 2011.

    Sont notamment concernées, la modernisation de certaines équipements (chars T-72, MiG-29) et l’acquisition par les forces syriennes de systèmes de défense sol-air.

    Par ailleurs, la semaine passée, des média israéliens et arabes ont fait écho au projet de la marine russe d’envoyer des navires de guerre faire escale à Tartous, qui est une base navale mise à la disposition de Moscou par les autorités syriennes.

    Le bâtiment de lutte anti-sous-marine Smetliviy, dont le quotidien arabe publié à Londres al Quds Al Arabi croit savoir que des experts du systèmes de défense sol-air S-300 étaient à son bord, ainsi que le croiseur lance-missiles Moskva, auraient été concernés.

    Ce qui est en revanche désormais certain, c’est que l’état-major de la marine russe, cité par le quotidien Izvestia, a planifié le déploiement en Mediterranée, pour le début de l’année 2012, d’un groupe aéronaval formé autour de son unique porte-avions, l’Amiral Kouznetsov.

    Ce bâtiment, qui emporte 8 Sukhoï SU-33, quelques MiG29K et deux hélicoptère KA27, doit quitter la mer de Barentz, où il participe actuellement à des manoeuvres, contourner l’Europe de l’Ouest et passer ensuite par le détroit de Gibraltar pour entrer en Mediterranée.

    « Il ne faut pas voir l’escale des bateaux russes à Tartous comme une réaction aux évènements en Syrie », a précisé le porte-parole de la marine russe.

    « Cette escale était prévue dès 2010 quand il ne s’y passait rien, il y a eu une préparation active et il n’y a aucune raison de l’annuler ou de la reporter » a-t-il ajouté.

    En effet, l’envoi du porte-avions « Amiral Kouznetsov » avait été annoncé par l’agence Itar Tass le 29 septembre dernier. Seulement, à l’époque, les ports où il devait faire escale n’avaient pas encore été précisés.

    Ce n’est pas la première fois que le porte-avions de la marine russe sera déployé près des côte syrienne, la dernière ayant eu lieu en 2009. Compte tenu de sa taille, il ne peut pas faire relâche dans le port de Tartous, ce qui le contraindra à rester au large.

    Alors que l’on prête à la Turquie l’intention de faire appliquer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie – Ankara est très en pointe sur l’affaire syrienne – et que Moscou souhaite éviter pour la Syrie un scénario à la libyenne, c’est à dire une éventuelle – et improbable – intervention de l’Otan, la venue sur zone de ce porte-avions russe, même si elle est prévue de longue date, tombe à point nommé, dans la mesure où ella aura une forte portée à la fois symbolique et politique.

    « La présence d’une force navale autre que celle de l’Otan sera bénéfique pour la région, parce qu’elle permettra d’empêcher toute intervention militaire armée » a ainsi estimé l’amiral russe en retraite Victor Kravtchenko, dont les propos ont été rapportés par Izvestia.

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    Syrie : la présence russe s'accentue.

    Tandis que la crise qui frappe la Syrie depuis de longues semaines se poursuit, la Russie se prépare à envoyer en décembre un groupe de navires de guerre en Méditerranée, tout en poursuivant le déploiement de matériels sur place.

    Nombre d'agences de presse ont relayé le 21 novembre dernier des informations émises par des médias syriens selon lesquelles trois navires russes auraient pénétré dans les eaux territoriales syriennes et jeté l'ancre à proximité du port de Tartous où la Marine russe dispose d'un point d'appui logistique.

    La chaîne Al-Arabya, qui relayait ces informations, s'appuyait notamment sur une source proche du pouvoir syrien. Il s'agirait pour Moscou, à travers l'envoi de ce détachement, de manifester son opposition à toute intervention militaire occidentale en Syrie.

     

    Quels navires la Marine russe a-t'elle envoyé dans la région ? D'après la chaîne d'information russe Perviï Kanal qui diffusait un reportage sur les installations russes à Tartous le 22 novembre dernier (voir ci-dessous), le croiseur lance-missiles Moskva, navire amiral de la Flotte de la mer Noire (Projet 1164 Atlant, classe Slava), aurait déjà quitté son port d'attache de Sébastopol (Crimée) pour gagner la zone.

    Hier, une source au sein de la Marine russe indiquait par ailleurs que le grand navire de lutte ASM Smetliviy (Projet 61, classe Kashin, rattaché à la Flotte de la mer Noire) avait bien fait une escale à Tartous, mais qu'il en était à ce jour déjà reparti.

    La même source a également confirmé que l'unique porte-avions russe, l'Amiral Kouznetsov (Projet 11435) ainsi que le grand navire de lutte ASM Amiral Chabanenko (Projet 1155.1 Fregat-M) feraient bien route vers la Méditerranée. Ce groupe aéronaval devrait bien se rendre à Tartous au cours du mois de décembre.

    Selon le quotidien arabe Al Quds Al Arabi qui est publié à Londres, des experts russes qui se seraient notamment trouvés à bord du Smeltivy, auraient aidé les Syriens à déployer et rendre opérationnelles des batteries de missiles sol-air S-300.

     

    La Russie a par ailleurs indiqué qu'elle poursuivait la livraison d'armements à la Syrie dont la valeur des contrats s'élève pour le début de l'année 2011 à $3,5 milliards.

    Parmi les plus importants matériels en cours de livraison se trouve la livraison de 36 systèmes de missiles sol-air Pantsir-1S, la modernisation de tout le parc de chars T-72 et la modernisation des MiG-29. Selon RIA Novosti, la Russie entend honorer un contrat portant sur la livraison de MiG-29/M2, contrat qui consttitue un sujet de tensions avec Israël, et de huit batteries de missiles sol-air Buk-M2E.

      Enfin, la batterie de défense côtière "Bastion" serait toujours en cours de livraison et d'installation.

    http://www.rusnavyintelligence.com/rss-articles.xml

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    Le kouznetsov à la rencontre du bush.

    article - 10/12/11 - contradictoires, le porte-avions russe devrait bien faire escale dans le port syrien de tartous où la Russie dispose d'un point d'appui logistique pour sa flotte. Un rapide…

    Mission anti-piraterie : rotation des bâtiments russes.

    Mission anti-piraterie : rotation des bâtiments russes.

    article - 14/09/11 - Sur le chemin du retour, le navire fera deux escales : l'une dans le port syrien de tartous, où la Marine russe dispose d'une base de soutien logistique, puis dans l'enclave…

    Le porte-avions russe amiral kouznetsov se prépare à croiser dans les eaux chaudes.

    article - 29/09/11 - Udaloy I), rattaché à la Flotte du Nord, a effectué une halte dans le port syrien de tartous où la Marine russe dispose d'une base d'appui logistique. Le navire rentre de sa mission…

    Le système de défense bastion est opérationnel en syrie.

    Le système de défense bastion est opérationnel en syrie.

    article - 22/12/11 - sytème défensif est de protéger les installations navals russes basées dans le port syrien de tartous. Voici la liste des équipements russes montrés dans ce premier reportage et mis…

    Le porte-avions amiral kouznetsov a appareillé pour la méditerranée.

    Le porte-avions amiral kouznetsov a appareillé pour la méditerranée.

    article - 06/12/11 - ruse Perviy Kanal, il est bien prévu que le porte-avions se rende dans le port syrien de tartous où la Russie dispose d'une facilité navale. Le bâtiment, qui devrait relâcher en dehors…

    La présence navale russe en syrie.

    article - 08/04/11 - aux termes duquel l'Union soviétque se voit octroyée une base navale dans le port syrien de tartous. Il s'agit alors pour l'URSS de disposer d'unités navales prépositionnées en…

    Le groupe aéronaval russe fait escale en syrie.

    article - 09/01/12 - des navires du groupe aéronaval russe sont arrivés le 7 janvier dans le port syrien de tartous où la Russie dispose d'un point d'appui naval. D'après le…

    Un navire russe est arrivé à tartous avec une "cargaison dangeureuse".

    Un navire russe est arrivé à tartous avec une "cargaison dangeureuse".

    article - 14/01/12 - Un navire russe est arrivé à tartous avec une "cargaison dangeureuse". - Un navire russe transportant une "cargaison dangeureuse" est arrivé à tartous après une halte à Chypre. …

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    Vendredi 8 avril 2011 5 08 /04 /Avr /2011 17:16

    La présence navale russe en Syrie.

     En 1971, Moscou et Damas signent un accord aux termes duquel l'Union soviétque se voit octroyée une base navale dans le port syrien de Tartous. I

    l s'agit alors pour l'URSS de disposer d'unités navales prépositionnées en Méditerranée en cas de conflit avec l'OTAN.

    Les navires soviétiques doivent également surveiller les activités des flottes otaniennes, et principalement celles de la  VIe flotte américaine, tout en occupant le théâtre méditerranéen.

    Au cours des années 1970 et 1980, la base de Tartous est utilisée par les navires de la 5e Escadre méditerranéenne de la flotte de la Mer Noire qui y trouvent toutes les infrastructures nécessaires à leur maintenance ainsi qu'à leur ravitaillement.

    Vingt ans après la chute de l'URSS et le retrait unilatéral de l'Eskadra soviétique des eaux méditerranéennes, Moscou devrait pouvoir prochainement déployer à nouveau ses navires à Tartous.

     

    • Une nouvelle étape dans déploiement de navires russes en Syrie après 2012.

    Les contacts entre la Russie et la Syrie n'ont jamais véritablement cessé et se sont maintenus à un niveau minimal même au cours des années 1990, lorsque l'activité diplomatique russe en Méditerranée était quasi nulle.

    Dès le début des années 2000, Moscou entend réinvestir la scène internationale. Traduisant les paroles en actes, le Kremlin déploie au mois de décembre 2007 un groupe aéronaval centré autour du porte-avions Amiral Kouznetsov en Méditerranée.

    Au mois de janvier 2008, les navires de ce groupe relâchent dans le port syrien de Tartous. C'est à compter de cette période que les informations concernant un futur déploiement permanent de navires russes dans le port syrien ont commencé à circuler.

     

    Au mois de février 2010, le commandant en chef de la Marine russe, l'Amiral Vissotski, a confirmé la volonté de la Russie de disposer de points d'appui naval à l'étranger, à proximité des zones opérationnelles de la flotte russe, dont la Méditerranée orientale fait partie.

    Depuis 2008, les Russes ont réinvetsi les lieux afin de remettre à niveau les installations de Tartous destinées à l'usage de la Marine russe.

    Actuellement, le point d'appui logistique naval russe de Tartous se compose de 2 quais flottants, d'un atelier flottant (changé tous les 6 mois), plusieurs dépôts, des casernes et d'autres installations. Près de 300 personnels russes sont chargés de la maintenance et de la modernisation du site.

    Car pour le moment, on ne peut parler de base navale, mais seulement de point d'appui logistique naval.

    La fin de la modernisation du site, et son passage au statut de point de base, puis à celui de base navale, est prévu à partir de la fin de l'année 2012.

    A compter de cette date, le port syrien devrait être apte à accueillir des navires lourds, tels que des croiseurs (le Pierre le Grand par exemple) voire le porte-avions Amiral Kuznetsov, ainsi que des sous-marins.

     

    Tartous.jpeg

     

    Le port syrien de Tartous. (Image Google Map, 2010).

    tartous syrie - Google Maps1

    Sur cette photo satellite de la partie Nord du port de Tartous, on peut distinguer les 2 quais flottants russes. (Image Google Map, 2010).

     

    D'après les déclarations de l'Amiral Vissotski, la future base navale de Tartous devrait également faire partie du schéma de déploiement de la flotte russe de la Mer Noire qui disposera ainsi du port syrien en plus de ses installations à Sébastopol (Crimée, Ukraine) et Novorossisk (côtes russes de la Mer Noire).

     

    • Une base navale en Syrie: pourquoi faire?

    En son temps, l'URSS avait besoin de disposer de points de relâche pour son Escadre méditerranéenne en "pleine Méditerranée", afin de s'affranchir de la contrainte du franchissement systématique des Détroits turcs. En outre, en cas de crise majeur avec l'Occident, Ankara, en tant que membre de l'OTAN, n'aurait pas manqué de fermer le Bosphore et les Dardanelles à la flotte soviétique de la Mer Noire, stationnée à Sébastopol.

    L'URSS a donc acquis une série de facilités navales en Méditerranée (les point d'appui logistique naval de Lattaquié en Syrie, Mersa-Matruh en Egypte jusqu'au début des années 1970 etc.), dont la base navale de Tartous, à partir de 1971.

     

    Aujourd'hui, les enjeux ont sensiblement évolué.

    Il subsiste encore et toujours la contrainte du franchissement des Détroits turcs pour les unités de la flotte de la Mer Noire, même si aujourd'hui, les relations entre Moscou est Ankara sont plus que cordiales. La base navale de Tartous permet d'éviter de devoir systématiquement rallier Sébastopol pour le ravitaillement des navires.

    La zone opérationnelle de la Marine russe a également évolué puisque désormais, elle opère, comme nombre d'autres flottes, au large de la Corne de l'Afrique, afin de lutter contre la piraterie. 

    Quelle ironie: en son temps, l'URSS disposait de facilités navales au Yémen (Hodeida) et à Nocra, dans l'archipel de Dahlak (Ethiopie, mer Rouge). En ce sens, la proximité du port de Tartous avec le canal de Suez permettra à la Marine russe de renforcer sa présence dans l'océan Indien.

    Enfin, plus généralement, la recherche de bases et de point d'appui en Méditerranée est une constante dans l'Histoire de la présence navale russe dans les eaux méditerranéennes.

    Il s'agit pour Moscou de "compenser" le verrouillage de la Mer Noire en disposant d'éléments prépositionnés au coeur du bassin méditerranéen.

    Environnement-strat-Tartous.jpeg

    Le port de Tartous présente l'avantage de se situer entre les 2 points de passages stratégiques que sont les Détroits turcs, et le canal de Suez (cercles rouges sur la carte). En haut à droite, les 2 principales bases navales russes en Mer Noire (Novorossisk est en chantier, prévue pour être opérationnelle en 2020). Photo: Google Map.

     

    • La protection des installations russes: le complexe "Bastion".

    Il s'agit peut être là du prochain sujet de litige entre Moscou et Tel-Aviv après la question des S-300. Les installations russes de Tartous devraient être protégées par le système mobile de défense côtière "Bastion" qui met en oeuvre des missiles anti-navires supersonique SS-N-26 Yakhont (P-800 Onix) ainsi que le système de surveillance aérien et côtier Monolit B. 

     

    Bastion.jpg

     

    Le système "Bastion" repose sur la mise en oeuvre de missiles anti-navires SS-N-26 Yakhont. En bas à gauche, un groupe de navires hostiles. Au milieu, un navire hostile isolé. En haut à droite, le navire et l'hélicoptère mettent en oeuvre le complexe "Bastion".

    • 1: Acquisition de cible via un hélicoptère équipé du système Monolit B.
    • 2: Plateforme de mise en oeuvre des missiles Yakhont. Ici, un navire.
    • 3: Phase d'accélération et phase ascendante de la trajectoire du missile SS-N-26.
    • 4: Phase de vol de croisière à haute altitude du SS-N-26 (entre 14,000 et 20,000 mètres). En trajectoire directe, cette altitude se situe entre 10 et 15 mètres.
    • 5: Phase descendante du missile.
    • 6: Activation de la tête chercheuse et acquisition de (des) la cible(s).
    • 7: Descente à basse altitude de vol.
    • 8: Activation et armement de la tête. Le radra embarqué passe en mode passif.

    Le complexe "Bastion" a été conçu par l'entreprise "NPO Mashinostroyenia". Il est en mesure de neutraliser tous les types de navires de surface. I

    l peut engager des cibles isolées (navire unique) ou multiples (convois, groupes de combat, groupe aéronaval) grâce à la combinaison d'un puissant système de feu (le missile Yakhont) et d'un système de détection électronique qui peut être par exemple être assuré par un hélicoptère (cf. schéma ci-dessus).

    La détection et l'acquisition des cibles est assuré par le système de surveillance aérien et côtier Monolit B conçu par l'entreprise russe "JSC Typhoon". Ce radar peut être déployé à terre comme embarqué à bord d'un hélicoptère ou d'un avion.

    Le Monolit B peut traiter jusqu'à 50 cibles au-delà de l'horizon à 250 Km de distance en mode passif, et 450 Km en mode actif.

    Dans le premier cas, le système autorise l'engagement de 10 cibles de façon simultané. Dans le second cas, il permet d'engager jusqu'à 30 cibles en même temps.

    Ces données confirment bien le fait que le Yakhont est apte à traiter un groupe aéronaval dans son intégralité. A noter que ce système est également utilisé pour la mise en oeuvre des Club-M et des SS-NX-27 Uran.

     

     Plusieurs types de plateforme peuvent mettre en oeuvre du Yakhont, à terre, ou depuis la mer, à partir de navires (corvette, frégates, croiseurs...). Ce missile possède une portée de 300 Km (trajectoire balistique, avec une vitesse de vol de Mach 2.3) et 120 Km en tir direct (entre Mach 1.5 et 1.7) et embarque une charge militaire de 300Kg.

    Malgré les protestations israéliennes, le Ministre de la défense russe, Anatoli Serdioukov, a récemment confirmé au mois de février 2011 que le "contrat était en cours de réalisation" et que les missiles seraient bien livrés à la Syrie, selon les termes d'un contrat signé entre Moscou et Damas en 2007. 

     

    p-800 yakhont

      Le SS-N-26 Yakhont serait le missile anti-navires le plus rapide du monde (vitesse supersonique atteignant Mach 2.3).

    http://www.rusnavyintelligence.com/

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    Ajoutée par le  6 avril 2012

     

    Un succès médiatique qui cache la triste réalité de leur déroute, de leur dissolution, de leurs débordements immoraux de la vie politique, de leurs inconduites, je veux dire tous ces Etats, ces organisations intergouvernementales qui se sont présentés à la seconde conférence des "amis de la Syrie" ou certainement les amis des ennemis fabriqués parmi des syriens en vue de déstabiliser leur propre patrie au bénéfice de l'Empire américain.

     

     

     

     

     

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    Syrie : Les rebelles détruisent des sites historiques appartenant au patrimoine mondial

    Syrie : Les rebelles détruisent des sites historiques appartenant au patrimoine mondial

    03/04/2012 – 16h00
    DAMAS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – La directrice générale de l’Unesco Irina Bokova a demandé jeudi aux “parties impliquées dans le conflit” en Syrie d’”assurer la protection de son héritage culturel exceptionnel”, a annoncé l’agence de l’ONU pour la science, la culture et l’éducation.

    En effet, beaucoup de musées ont été saccagés, ainsi que des sites antiques, en particulier à Palmyre et dans le Krak des Chevaliers (photo ci-dessus), qui ont subi des dégâts considérables.

    La Syrie a toujours joué un grand rôle dans la préservation du patrimoine arabe et a condamné le sabotage de son patrimoine par l’occupant américain en Irak.

    Crédit photo : Nev1/Wikipédia sous licence Creative Common.


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    Lavrov incite Annan à faire pression sur l'opposition syrienne pour qu'elle jette l'arme

    05 Avr 2012

    Moscou /    Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a incité l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Syrie, M. Kofi Annan, à faire pression sur l'opposition syrienne pour qu'elle jette l'arme.

    "C'est à l'opposition et non seulement aux autorités syriennes de prendre des démarches marquantes pour faire cesser la violence", a affirmé M. Lavrov dans une communication téléphonique avec M. Annan.

    La Chaine de télévision /la Russie aujourd'hui/ qui a rapporté cette nouvelle a indiqué que les deux parties s'étaient mises d'accord de maintenir leur contact en vue de parvenir rapidement à un règlement pacifique de la crise en Syrie.

    Et a Bichkek, Lavrov appelle à ne pas faire avorter le plan d'Annan

    Le ministre russe des affaires étrangères Serguei Lavrov a affirmé que les pas à prendre sur la Syrie doivent s"orienter vers la contribution au succès de la mission de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Kofi Annan.

    "Il ne faut pas avorter le plan d'Annan, que le gouvernement syrien avait approuvé, par des menaces et des avertissements", a indiqué Lavrov dans une déclaration faite à Bichkek, tout en regrettant le désir de certains pays de voir les événements se développe de cette manière.

    Il a souligné que son pays pourrait voter pour un communiqué sur la Syrie au conseil de sécurité s'il n'a pas inclus des menaces et des avertissements et si il contribue à l'exécution du plan d'Annan.

    Il a ajouté que la Russie partira du principe de ne pas nuire à n'importe quelles propositions tangibles au conseil de sécurité.

    Il a critiqué en outre les appels lancés par la soi-disant "réunion des amis de la Syrie" qui incitent l'opposition à adopter une position hors le plan d'Annan.

    Bogdanov critique les appels à l'armement de l'opposition syrienne

    Pour sa part, le vice-ministre russe des affaires étrangères, Mikhaël Bugdanov, a considéré les appels de certains pays à armer l'opposition syrienne comme acte inapproprié et inacceptable qui se contredise avec le plan de l'émissaire de l'Onu pour la Syrie, Kofi Annan.

    Dans un entretien accordé à la chaîne la Russie Aujourd'hui, Bogdanov a indiqué que de tels appels aboutissent à l'escalade de la crise syrienne et poussent l'opposition armée à prendre des positions non constructives qui aggravent la situation et consacrent la division dans la société syrienne.

    "La Russie est tout à fait convaincue que l'action doit être centrée précisément avec les parties syriennes, en particulier avec la direction, pour parvenir à un règlement de la crise", a dit Bogdanov qui a appelé tous les Syriens, gouvernement et opposition, à soutenir le plan d'Annan et à fournir toutes les formes de soutien pour créer une plate-forme convenable et tenir un dialogue entre toutes les parties syriennes.

    Il a exprimé son souhait que le soutien du plan d'Annan aboutisse à la prise des plans sur le terrain pour l'exécuter et mettre fin à la tension et à la violence et garantir la sécurité et la stabilité du peuple syrien.

    Il a réitéré la disposition de son pays, en cas d'une concordance entre les parties de la crise, à organiser une rencontre générale entre l'opposition et l'autorité syriennes pour jeter les fondements d'un dialogue national global qui conduit à un règlement de la crise, soulignant que Moscou poursuit ses contacts intensifs sur les deux plans politique et diplomatique avec les pays influents dans la communauté internationale et ses partenaires à l'UE pour parvenir à un règlement de la crise sur le principe du soutien au plan d'Annan.

    Il a appelé les pays qui ont une influence sur l'opposition syrienne à exercer leur rôle dans l'incitation de cette opposition à prendre des positions constructives à l'égard du soutien du plan d'Annan.

    L.A.

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    Annan affirme la nécessité d'un règlement politique de la crise syrienne

    06 Avr 201

    New York / L'assemblée générale des NU a tenu aujourd'hui jeudi une séance plénière pour écouter le rapport de l'émissaire onusien pour la Syrie, Kofi Annan, dans lequel, il a affirmé qu'il est impossible d'arriver à l'arrêt de la violence via cette mission sans le respect de l'intégrité territoriale de la Syrie, son indépendance dans n'importe quel règlement politique multipartite, démocratique de la crise en Syrie afin de concrétiser les aspirations et les revendications du peuple syrien qui doit dessiner son avenir via un dialogue politique global entre le gouvernement, l'opposition et l'ensemble de la société syrienne. 

     
    T. Slimani

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    Le Conseil de sécurité approuve une déclaration présidentielle sur un cessez le feu avant le 10 avril

    06 Avr 2012

    New York / Le Conseil de sécurité des NU a approuvé aujourd'hui, jeudi, une déclaration présidentielle définissant au plus tard le 10 avril comme échéance pour un cessez le feu en Syrie.


    Lors de la discussion de ce point, la déléguée américaine, en tant que présidente du Conseil pour cde mois, a réitéré le règlement pacifique de la crise en Syrie, appelant toutes les parties, gouvernement et opposition à arrêter la violence.


    Dans une déclaration à Sana, al-Jaafari a précisé que le Conseil a renouvelé la confiance au plan de l'envoyé onusien Kofi Annan, tout exprimant son soutien à cette mission pour qu'elle soit appliquée dans les délais répartis avant le 10 de ce mois selon l'accord entre Annan et le gouvernement syrien.


    La déclaration du Conseil de sécurité insiste sur les points six mentionnés dans le plan Annan et qui a vu à trois reprises des changements, de moutures différentes et n'a été acceptée que la dernière qui est intervenue quelques instants avant la tenue de l'AG, après avoir été acceptée par les membres du Conseil.


    M. al-Jaafari a encore précisé que le gouvernement syrien avait accepté le plan et l'échéance du 10 avril, mais a écrit à Annan pour que ce dernier puisse avoir des engagements par écrit de l'opposition et de deux qui la soutiennent surtout le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Turquie pour que la violence, les attentats et les massacres cessent et enfin pour adhérer sans détour au processus politique dont le dialogue nationale globale sous la direction de la Syrie pour mettre fin à la crise.

    T. Slimani

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    Mahmoud affirme la nécessité de créer des partenariats médiatiques avec les institutions médiatiques en Suède

    05 Avr 2012

    Damas / Le ministre de l'information, Adnane Mahmoud, a appelé à l'investissement dans le domaine de l'information en vertu de la nouvelle loi de l'information qui assure une atmosphère médiatique développée et contemporaine et permet le lancement de chaînes de télévision et d'institutions médiatiques pour transformer la Syrie en un espace médiatique ouvert.

    Lors de sa rencontre avec une délégation de la communauté syrienne en Suède, M. Mahmoud a souligné la nécessité de créer des partenariats médiatiques avec des établissements médiatiques en Suède pour transmettre les informations correctes aux opinions publiques par l'usage de tous les moyens de communication, et saper l'image virtuelle présumée que l'information hostile essaye de diffuser sur la Syrie.

    Il a passé en revue les outils du plan qui vise le peuple syrien, il y un an, et la guerre d'information et d'idées et le bouleversement de la réalité et des conceptions exécutés par certaines chaînes arabes et occidentales contre la Syrie.

    De son côté, la délégation de la communauté syrienne a affirmé sa tenue avec la mère patrie face au ciblage extérieur qui la vise et son appui au programme de réforme globale et au dialogue national.

    Elle a souligné que cette visite s'inscrit dans le cadre de la participation à soutenir les réformes et à œuvrer pour transférer l'image réelle de ce qui se déroule en Syrie aux milieux médiatiques et à l'opinion publique en Suède.

    Elle a fait noter que la campagne médiatique lancée par les mass medias occidentaux se contredisent avec la conjoncture en Syrie, précisant que l'information nationale est poursuivie par les fils de la communauté parce qu'elle reflète une image complémentaire de la patrie et s'en prend aux désinformations et aux mensonges tramées par les chaînes contre la Syrie.

    Recevant une délégation de nos concitoyens en Suède, Elia dénonce la campagne médiatique anti-syrienne

    Saïd Elia, membre de la direction régionale du Baath, chef organique régional, a passé en revue avec une délégation de la communauté syrienne en Suède la nature hostile de la campagne médiatique déclenchée contre la Syrie et de l'offensive politique et économique qui vise la Syrie pour la dévier de son option nationale et de la défense des intérêts de la nation arabe.

    Il a souligné la tenue des membres de la communauté syrienne à l'Etranger aux côtés de la mère patrie la Syrie face aux complots planifiés par les Etats-Unis et Israël et exécutés par des outils arabes et régionaux.

    Il a appelé les membres de la délégation à transmettre l'image réelle avec sincérité et objectivité de ce qui se passe sur le terrain à l'opinion publique en Suède.

    De son côté, le chef de la délégation, Sabri Ayoub, a affirmé le soutien des membres de la communauté résidant à l'étranger à la mère patrie face aux plans qui visent sa sécurité et sa stabilité.

    Par ailleurs, les membres de la délégation ont affirmé leur foi en la capacité du peuple syrien pour surmonter la crise et renforcer l'unité nationale. 

    L.H / R.B & T. Slimani 

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    Les deux directions nationale et régionale du Parti Baas affirment leur attachement à l'idéologie du Parti et à l'affrontement du complot 

    05 Avr 2012


    Damas /  La direction nationale du Parti Baas arabe Socialiste a affirmé que les projets de l'étranger et ses outils destinés à cibler la Syrie et à liquider les questions de la lutte arabe, notamment la cause palestinienne, échoueront tant que la Syrie et les masses arabes oeuvrent ensemble avec sincérité.

    Dans un communiqué publié aujourd'hui à l'occasion du 65ème anniversaire de la fondation du Parti, la direction a fait noter que les départements américano-sionistes emploient le mouvement populaire, qui avait commencé pacifique et réclamé des réformes justes, pour les transformer en actes terroristes armés dont le but est d'affaiblir la Syrie et de la déstabiliser pour la faire sortir du cercle de l'affrontement avec l'ennemi sioniste et liquider la cause palestinienne.

    Le communiqué affirme que cet anniversaire intervient au moment où la Syrie est plus forte et plus résolue à surmonter la crise et à poursuivre sa lutte pour réaliser les buts de la nation arabe.

    Il a mis l'accent sur le soutien du peuple à la direction du président Bachar al-Assad qui poursuit l'exécution de son programme de réforme globale qui réalise les exigences populaires et renforce le rôle de la Syrie, sa sécurité et sa stabilité et le processus de l'édification démocratique

    "Le parti Baas a prouvé via son idéologie nationale et la résolution de ses militants dans les places de la patrie arabe sa capacité de persister et de se renouveler", indiqué le communiqué qui affirme que la Syrie arabe ne perdra jamais sa boussole nationale.

    "Le conflit essentiel dans la région arabe est celui arabo-sioniste et il faut focaliser sur la lutte contre l'ennemi, sur la libération de la terre arabe et sur la récupération des droits palestiniens usurpés" poursuit le communiqué qui affirme que la Syrie ne peut jamais se couper de sa profondeur arabe quel que soient les sacrifices versés. 

    Le communiqué met l'accent sur l'importance de l'unité nationale face au complot et aux plans de sédition, affirmant que le Parti Baas est celui de l'avenir et la voie de salut pour des millions des masses arabes.

    Hier, la direction régionale du Parti Baas Arabe Socialiste a affirmé, dans un communiqué publié à la même occasion, que la Syrie a surmonté la crise actuelle plus attachée à l'idéologie d'al-Baas et à ses objectifs et plus déterminée à poursuivre la lutte pour les intérêts du peuple et de la Patrie en dépit des circonstances arabes, régionales et internationales actuelles.

    Le direction a mis l'accent sur l'importance de cette occasion qui marque la naissance du mouvement de libération le plus distingué dans le monde arabe et le tiers monde

    Le communiqué souligne que les défis actuels exigent des Partis, des organisations populaires et professionnelles et de toutes les composantes du peuple syrien de faire face à tout ce qui cible la Patrie et la nation arabe, en particulier la sédition et de consolider l'unité nationale et la cohésion populaire.

    Le communiqué précise que cette occasion constitue une station de révision et d'évaluation objective de la lutte nationale et patriotique.

    La direction a affirmé, à cet effet, son attachement aux réformes en cours, à l'implication dans les véritables pratiques démocratiques, et à l'approfondissement du concept de la liberté et de la Démocratie.

    "Nous sommes invités en tant que baasistes à être au diapason des événements, à dévoiler l'ampleur du complot qui vise la Syrie, à approfondir la cohésion populaire et à répondre aux besoins du peuple

    Le communiqué insiste, enfin, sur le rôle du Parti en tant que Parti national pionnier croyant en l'idéologie nationale et en l'unité arabe.

    L'organisation de l'union de la jeunesse de la révolution: On doit avoir davantage de conscience et de responsabilité pour faire face à la conspiration qui vise la Syrie

    L'organisation de l'union de la jeunesse de la révolution a affirmé que l'offensive barbare contre la Syrie qui vise son rôle national exige de tous d'avoir davantage de responsabilité et de conscience.

    Dans un communiqué publié aujourd'hui à l'occasion du 65ème anniversaire de la fondation du Parti, l'organisation a souligné que les circonstances actuelles exigent d'analyser la situation actuelle et de titrer les leçons pour confronter tous ceux qui visent la patrie.

    Le communiqué a souligné que les conspirateurs contre la Syrie ont mobilisé leurs énergies et leurs possibilités, faisant oublier que la Syrie, peuple et direction, se tient dans le même rang pour faire échouer leur ambition et leur plan colonialiste.


    L.H / R.B & L.A

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    Obsèques de l'acteur Khaled Taja…..disparition d'une valeur artistique syrienne par excellence

    05 Avr 2012

    Damas / Dans un cortège solennel, les milieux artistiques et hommes de cultures ont démarré aujourd'hui à partir de l'hôpital d'al-Chami, accompagnant la dépouille mortelle du feu acteur, Khaled Taja, à sa dernière demeure et qui était décédé le 4 avril 2012 à la suite d'une grave crise de pneumonie.

    Dans une déclaration aux journalistes pendant la cérémonie funèbre le ministre de l'information, Adnane Mahmoud, a souligné que l'acteur Taja caractérise une valeur artistique de haut niveau, vu les différents personnages qu'avait joués sur la scène du théâtre, dans les série de TV et au cinéma retraçant les différentes époques de la société syrienne.

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    Par ailleurs, les acteurs participant aux obsèques ont affirmé, dans des déclarations, que Taja a joué, dans des séries de télévision, des rôles très importants et contribué au développement de l'art en Syrie.

     

    Par ailleurs, les acteurs participant aux obsèques ont affirmé, dans des déclarations, que Taja a joué, dans des séries de télévision, des rôles très importants et contribué au développement de l'art en Syrie.

    De son côté, l'acteur Dourid Laham, a souligné que Khaled ne s'est pas éloigné, lors de sa vie, des causes nationales, reflétées avec compétence dans ses rôles et ses personnages.

    Notons que Khaled Taja avait participé à plus d'une centaine de séries télévisées et remporté tant de prix et distinctions dont la Médaille d'Or au 9e festival cinématographique de Damas, le Meilleur Acteur au 11e Festival du Caire de radio et de télévision en 2005, un bouclier d'honneur pour son rôle dans la série "At-Taghriba al-Filastineya" à Abu Dhabi, le Prix du jury pour les feuilletons syriens (Adonia 2005) et un prix au Festival de Budapest en 2010 et beaucoup d'autres. 

    L.H & T. Slimani

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    INFOSYRIE.fr - L’ASL : la tactique du moustique

    Par Louis Denghien,

    Un rebelle au nord d'Idleb, le 18 mars : leur zone d'exclusion aérienne, c'est la Turquie

    Un rebelle au nord d'Idleb, le 18 mars : leur zone d'exclusion aérienne, c'est la Turquie

    Ce matin du jeudi 5 avril, le centre de gravité de la violence semblait s’être déplacé à Doumas, ville de la banlieue nord-est de Douma, déjà touchée par des incursions de l’ASL en janvier.

    Enfin, c’est l’impression que voudraient donner les infatigables « correspondants » de l’OSDH et ipso facto de l’AFP et de Reuters, qui parlent donc, pour hier et aujourd’hui, selon l’expression consacrée sinon toujours pertinente, de « violents combats » à Douma, et d’afflux de renforts de l’armée.

    Et des obus gouvernementaux continueraient de tomber sur certains quartiers de Homs, dont al-Khaldeeye (nord-est de la ville). Homs où une antenne du Croissant rouge syrien a été incendiée, vraisemblablement par des opposants..

    Ne perdons jamais de vue que les « violents combats » de l’OSDH peuvent se résumer à une vingtaine de types échangeant des rafales et des insultes avec les militaires, dans un pâté de maisons et pour quelques heures. On pourrait comparer, plus sûrement qu’à une « armée », l’ASL à un essaim, ou des essaims de moustiques. Les moustiques piquent, jusqu’au sang, mais ne peuvent tuer leur cible.

    Mais en dépit du « revival » Douma, on se bat surtout, toujours, dans le nord du pays, dans les secteurs d’Idleb et d’Alep : dans le premier secteur, dans le village de Khan Cheikoune, un rebelle aurait été tué et trois civils blessés. Dans le second, l’OSDH affirme que quatre soldats ont été tués au cours d’opérations de bouclage de la frontière turque qui se seraient soldées par deux heures de combats.

    Entre hier et ce matin, l’officine de Rami Abdel Rahmane décompte 80 victimes, dont 18 soldats. Au-delà des exagérations habituelles, on peut penser que le gouvernement syrien est pressé de faire le ménage dans le pays avant la date symbolique du 10 avril.

    Et il n’y a rien d’étonnant ni de condamnable à ça, étant donné ce qu’on sait des groupes insurgés ASL ou salafistes, syriens ou étrangers : encore une fois, comment imaginer que le fruit de durs combats, que le sacrifice de centaines de soldats puisse être réduit à rien par un cessez-le-feu qui permettrait à des fanatiques de réinvestir Bab Amr avec armes et bagages ?

    La difficile mission du général Mood

    Or le compte à rebours est commencé : ce jeudi, un émissaire militaire et onusien de Kofi Annan doit arriver à Damas : le général norvégien et casque bleu Robert Mood doit prendre des contacts, non seulement avec le gouvernement, ce qui sera assez facile, mais avec des responsables de l’opposition – ce qui s’annonce plus ardu – pour jeter les bases du fameux cessez-lez-feu prévu par le plan de paix arabo-international. Le général Mood arrive en éclaireur des 250 observateurs onusiens chargés de superviser, aux quatre coins de la Syrie, la mise en action de la trêve, et son maintien. Après, toutefois, un blanc-seing du Conseil de sécurité.

    Vu la complexité – on serait même tenté de parler de « mission impossible » -, le militaire norvégien peut s’appuyer sur une certaine expérience :

    - il a travaillé notamment pour l’ONU en Afghanistan, où cependant on ne peut dire que le niveau de violence a baissé, et où l’ONU a pu apparaître à pas mal d’Afghans comme une subdivision de l’OTAN.

    Pour sa nouvelle mission en tous cas, Mood semble motivé ; dans un entretien accordé au quotidien norvégien Dagsavisen, il explique que « sa seule ambition » est « de faire de son mieux et de contribuer, avec beaucoup d’autres, au développement de la paix dans la région ».

    Noble ambition, mais qui risque de se heurter très vite aux réalités objectives que ce site, « avec beaucoup d’autres », rappelle jour après jour :

    il est illusoire d’espérer une « paix des braves » en Syrie avec des fanatiques et des extrémistes politiques et religieux qui ne veulent qu’une – ou deux – choses : abattre le régime syrien et y installer un régime islamo-otanesque à la libyenne. Bonne chance néanmoins mon général…

    Les rebelles syriens feront-ils regretter les Talibans au général Mood ?

    Les rebelles syriens feront-ils regretter les Talibans au général Mood ?

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    Syrie: tirs sur les manifestants. Vidéo exclusive en français

    Les militaires syriens tirent sur les manifestants pour les disperser. Les militants de la soi-disant armée populaire de Syrie résistent aux troupes loyalistes.

    Découvrez les échanges de tirs dans les rues de Zabadani (sud-ouest) dans cette vidéo de RIA Novosti.

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    INFOSYRIE

    05 avr

    Le 10 avril « au plus tard » ou « au plus tôt »…

     

    05 avr

    Retrait « tactique » de trois villes

     

    05 avr

    La première force d’opposition turque condamne le soutien d’Erdogan aux groupes terroristes
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    Lavrov regrette le désir de certains pays de conduire les développements en Syrie vers une autre direction que le plan d'Annan 

    05 Avr 2012

    Moscou /  Le ministre russe des affaires étrangères Serguei Lavrov a affirmé que les pas à prendre sur la Syrie doivent s"orienter vers la contribution au succès de la mission de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Kofi Annan.

     
    "Il ne faut pas avorter le plan d'Annan, que le gouvernement syrien a approuvé, par les menaces et les avertissements", a indiqué Lavrov dans une déclaration faite à Bichkek, tout en regrettant le désir de certains pays de voir les événements se développe de cette manière.


    Il a souligné que son pays pourrait voter pour un communiqué sur la Syrie au conseil de sécurité s'il n'a pas inclus des menaces et des avertissements et si il contribue à l'exécution du plan d'Annan.


    Il a ajouté que la Russie partira du principe de ne pas nuire à n'importe quelles propositions tangibles au conseil de sécurité.


    L.A.

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    Un journaliste libanais: accroissement du nombre des personnes armées entrées illégalement à Tripoli 

    05 Avr 201

    Beyrouth /  L'écrivain libanais Zyad al-Zaatari a souligné que la ville de Tripoli au nord libanais accueille chaque jour des personnes armées qui étaient entrées illégalement de la Syrie au Liban après être blessés dans des accrochages avec l'armée arabe syrienne.

     
    Dans un rapportage publié aujourd'hui par le journal libanais al-Akhbar, l'écrivain précise qu'un hôpital de camp à Tripoli accueille les personnes armées en fuite de la Syrie, ajoutant que cela qui a été dévoilé récemment par la revue allemande Der Spiegel.


    Il a raconté les détails de sa rencontre avec deux des personnes armées, dont les comportements donnent l'impression qu'ils sont extrémistes, dans l'hôpital de camps, faisant noter qu'ils ont reconnu avoir égorgé des hommes, la chose qui a été confirmée par la revue allemande Der Spiegel dans sa dernière enquête.


    Il a indiqué que certains de ces hommes se vantent de leurs crimes et menacent de travailler contre certains libanais.


    L.A.

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    Moscou : Aucune nécessité pour le Conseil de sécurité de prendre de nouvelles résolutions sur la Syrie

    04 Avr 2012

    Moscou / Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a indiqué que les réunions des soi-disant "les amis de la Syrie" entravent l'arrêt de la violence dans le pays.

    Dans une déclaration donnée dans la capitale azérie Bakou, M. Lavrov a fait noter que le groupe des amis de la Syrie adopte des décisions incitant l'opposition à ne pas participer à un dialogue et appelant à l'armement de l'opposition et à l'imposition de nouvelles sanctions.

    "L'envoi des armes à l'opposition syrienne prolonge la crise en Syrie", a-t-il souligné.

    Il a ajouté : "Même si l'opposition s'est lourdement armée, elle ne peut jamais vaincre l'armée syrienne", soulignant que ceux qui appellent à l'armement de l'opposition visent à entraîner une intervention militaire étrangère en Syrie.

    M. Lavrov a fait savoir que l'opposition syrienne est dispersée et ne possède aucune orientation fixe, affirmant qu'en dépit de ça le gouvernement russe œuvre pour contacter toutes les forces de l'opposition syrienne.

    Gatilov: aucune nécessité pour prendre une nouvelle résolution au conseil de sécurité sur la Syrie

    Le vice-ministre russe des AE, Gennady Gatilov, a souligné mercredi que son pays soutenait l'envoi d'une mission de surveillance internationale en Syrie le plus vite possible.

    "Cette mesure nécessite l'adoption d'une décision spéciale par le Conseil de sécurité de l'ONU ou la publication d'un autre document qui permette au Conseil d'envoyer une telle mission", a déclaré Gatilov dans un entretien à l'agence d'informations Interfax.

    Il a ajouté que la Russie ne voit aucune nécessité de prendre de nouvelles résolutions sur la Syrie par l'ONU, affirmant que "la Russie estime qu'il est possible de poursuivre les efforts sans prendre de décision par le Conseil de sécurité".

    Il a souligné que l'envoyé onusien à la Syrie, Kofi Annan, intensifiait ses efforts au moment où le côté syrien a commencé à retirer ses forces des villes.

    Dans un autre contexte, l'agence de presse Itartass, citant une source diplomatique, a révélé que le ministre des AE, Walid al-Mouallem, se rendrait à Moscou le 10 Avril.

    A.A. & T. Slimani

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    La Direction régionale du Parti Baas affirme son attachement à l'idéologie du Parti et à la poursuite de la lutte 

    05 Avr 2012

    Damas / La direction régionale du Parti Baas Arabe Socialiste a affirmé que la Syrie a surmonté la crise actuelle plus attachée à l'idéologie d'al-Baas et à ses objectifs et plus déterminée à poursuivre la lutte pour les intérêts du peuple et de la Patrie en dépit des circonstances arabes, régionales et internationales actuelles.

     
    Dans un communiqué publié à l'occasion du 65ème anniversaire de la fondation du Parti Baas Arabe Socialiste, dont Sana a reçu une copie, la direction a mis l'accent sur l'importance de cette occasion qui marque la naissance du mouve
    ment de libération le plus distingué dans le monde arabe et le tiers monde.


    Le communiqué souligne que les défis actuels exigent des Partis, des organisations populaires et professionnelles et de toutes les composantes du peuple syrien de faire face à tout ce qui cible la Patrie et la nation arabe, en particulier la sédition et de consolider l'unité nationale et la cohésion populaire.


    Le communiqué précise que cette occasion constitue une station de révision et d'évaluation objective de la lutte nationale et patriotique.

     
    La direction a affirmé, à cet effet, son attachement aux réformes en cours, à l'implication dans les véritables pratiques démocratiques, et à l'approfondissement du concept de la liberté et de la Démocratie.


    "Nous sommes invités en tant que baasistes à être au diapason des événements, à dévoiler l'ampleur du complot qui vise la Syrie, à approfondir la cohésion populaire et à répondre aux besoins du peuple.


    Le communiqué insiste, enfin, sur le rôle du Parti en tant que Parti national pionnier croyant en l'idéologie nationale et en l'unité arabe.

     
    L.A

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    Al-Meqdad : Le CICR doit exiger aux pays qui soutiennent le terrorisme d'arrêter de le financer

    05 Avr 2012

    Damas / Le vice-ministre des AE et des Emigrés, Fayçal al-Meqdad, a discuté hier avec le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Jakob Kellenberger, des relations entre la Syrie et le CICR.

    Au cours de la réunion, M. al-Meqdad a souligné que la confiance était l'essence de la coopération entre les deux parties au cours des dernières années, ajoutant que cette coopération a abouti à des réalisations importantes.

    "Dans sa mission en Syrie, le CICR doit demander aux pays qui soutiennent le terrorisme de mettre un terme aux opérations d'armement et de financement afin d'arrêter l'effusion du sang syrien", a-t-il déclaré.

    Il a ajouté que la Syrie coopérait pleinement avec le CICR et s'engageait à offrir toutes les facilités possibles pour faire réussir sa mission.

    Pour sa part, Kellenberger a salué la confiance que lui avait fait le gouvernement syrien, en espérant que la coopération entre les deux parties renforcerait les missions du comité.


    Le président de la CICR prend connaissance des besoins de personnes affectées à Daraa


    Dans la matinée, MM. Jakob Kellenberger, président de la CICR, et Abdel Rahman al-Attar, président du Croissant Rouge de Syrie, et Mme Marian Ghasser, chef de la mission de la CICR en Syrie, ont visité le gouvernorat de Daraa pour y prendre connaissance des besoins humanitaires des personnes affectées par les événements au gouvernorat.


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    Rencontrant M. Kellenberger, M. Mohammad Khaled al-Hanous, gouverneur de Daraa, a parlé des actes de sabotage perpétrés par les groupes terroristes armés dans le gouvernorat.


    Il a indiqué que les services compétents avaient déployé tout effort pour abolir les difficultés entravant l'accès des matières alimentaires, des médicaments et du carburant au gouvernorat, soulignant que les sanctions économiques avaient influé négativement sur nombre de secteurs.


    Ensuite, la CICR et le Croissant Rouge de Syrie ont visité le siège de la branche de l'Organisation du Croissant à Daraa et y ont octroyé des assistances humanitaires englobant des médicaments et des nourritures.


    Dans une déclaration à l'agence SANA, M. Kellenberger a souligné avoir rencontré à Damas des responsables gouvernementaux, indiquant qu'il préfère visiter les régions affectées sur le terrain pour prendre connaissance de la situation.


    Pour sa part, M. al-Attar a indiqué que le Croissant Rouge de Syrie et la Croix Rouge étaient entrés en mai dernier la ville de Daraa et présenté des assistances alimentaires et médicales aux personnes qui en ont besoins.

    Bulletin français

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    Dans une violation sans précédent, les forces d'occupant israéliennes délivrent aux Golanais désirant voyager une autorisation pour les animaux et les marchandises

    04 Avr 2012

    Quneitra  /  Dans une violation sans précédent aux niveaux international, humanitaire, et moral, les forces d'occupant israélienne accordaient aux Golanais désirant voyager hors de leurs villages occupés un billet bleu de sortie consacré aux marchandises et aux animaux.

    Cités par le correspondant de SANA, nombre de Golanais ont indiqué qu'Israël avait distribué aux fils des villages de Majdal Chams, de Beq'ata, de Masaadeh, de Ain Qnyeh, et d'al-Ghajar, qui avaient déchirée la carte d'identité israélienne, des billets écrits en Anglais et en Hébreu et consacrés à la sortie des animaux et des marchandises.

    Le chercheur et le journaliste, Samir Abou Saleh, de Majdal Chams occupée, a fait noter que la distribution par les forces de l'occupant d'un billet bleu aux Golanais vise à les punir en raison de leur rejet catégorique de la nationalité israélienne et de leur attachement à l'identité arabe syrienne et à la mère patrie.

    De son côté, le chercheur en loi internationale, l'avocat Mohammad al-Mahamid, de la ville occupée al-Bteiha, a indiqué que la distribution dudit billet est une violation de la 4ème Convention de Genève relative au traitement des Arabes sous l'occupation et des autres Conventions sur les droits de l'homme. 

     A. Chatta / L.A. 

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    Virtualisme BAO versus réalité russe

    04/04/2012 -DEDEFENSA Bloc-Notes 

    Après la réunion d’Istamboul, des “Amis de la Syrie”, le sentiment général au niveau européen, notamment sous l’influence de la France qui poursuit son attitude maximaliste, est que le plan Annan peut être manipulé de façon à exercer une pression décisive sur le régime Assad.

     

    Le corollaire obligé de cette étrange conviction est que les Russes ne cessent d’évoluer vers cette position européenne et s’éloignent de plus en plus du régime Assad, déçus par ce qui serait l'incapacité de ce régime à rétablir définitivement l’ordre en Syrie.

    L’idée générale est, plus que jamais, que le sort du régime Assad est scellé, notamment et essentiellement par le biais de l’évolution russe, avec cette thèse du rapprochement russe des positions BAO.

    (L’illusion, ou plutôt le phantasme, est si fort à cet égard que, vendredi encore, deux jours avant la réunion d’Istanboul, la position officieuse des diplomaties européennes étaient que les Russes participeraient finalement à cette réunion, concrétisant d’une façon claire ce rapprochement.

     

    On a pu observer que les Russes n’étaient pas à Istanboul, mais non, cela ne dérange pas en rien la poursuite de la narrative.)

    Il se confirme, toujours de ces mêmes sources européennes que nous avons consultées, que des unités des forces spéciales russes se trouvent en Syrie, notamment à Tartus comme nous l’avions signalé, mais aussi en de nombreux autres points du pays.

    Progressant dans la connaissance de la chose, on observe que le rôle de ces unités ne se borne pas à une position statique mais à une participation active aux opérations, en soutien et souvent en position d’encadrement et d’entraînement des forces syriennes dans l’action antiterroriste.

    Les mêmes milieux européens, toujours se référant à la même logique étrange, – ou faut-il dire plus que jamais “accros” à cette même logique ? – estiment que cette présence est en train de permettre aux Russes de se rendre compte que “l’armée syrienne n’est pas bonne et qu’ils ont misé sur le mauvais cheval”.

    Cela sous-entend une fois de plus, par conséquent, qu’ils rejoindront rapidement – dans quelques semaines, tout au plus, le temps de boucler leur rupture avec Assad, – le camp des vainqueurs, et des vainqueurs vertueux, savoir “les Amis de la Syrie” représentant la légalité internationale…

    On en est même, dans ces milieux, à préparer la force internationale (notamment sa composition avec un dosage minutieux des nationalités :

    - sera-ce un général norvégien qui la dirigera ?) qu’on déploiera en Syrie, lorsque Assad aura ignominieusement chuté et qu’il s’agira d’aménager la transition en donnant le pouvoir à l’organisation qui a été désignée comme représentative du peuple syrien ; et sans doute des forces spéciales russes, déjà sur place pour cette mission dont elles ne se doutent pas encore, participeront-elles à cette force internationale des “Amis de la Syrie” …

    Cette étrange narrative du bloc BAO semble ne rencontrer aucun obstacle qui puisse la décourager, malgré tout ce que la réalité russe met sous ses pas.

    En même temps que se développaient les supputations ci-dessus, un communiqué du ministère des affaires étrangères russe condamnait sèchement la réunion d’Istanboul et les décisions qui y ont été prises.

     

    (Voir notamment Xinhua, le 3 avril 2012. On peut aussi lire les déclarations du porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, le 29 mars 2012, sur ce que les Russes pensent de l’étrange affirmation des “Amis de la Syrie” s’arrogeant le monopole de la représentation de la légalité internationale, et par conséquent leur complet contrôle de la mission Annan.)

    La situation est extrêmement bizarre dans cette façon dont le bloc BAO, les milieux européens particulièrement pour notre cas, interprètent d’une façon obstinée la position russe, et cette position telle qu’elle est pourtant exprimée dans un sens clairement et irréfutablement contraire.

    Il y a là une sorte de négationnisme, – le mot est d’une considérable actualité, – et un “négationnisme en temps réel” si l'on veut de la réalité diplomatique en cours, qui doit être scrupuleusement séparée de toute aspect propagandiste.

    Ce que nous décrivons plus haut est un sentiment général existant dans les bureaucraties concernées, sentiment basé sur une “perception” constituant un reflet radicalement déformé de la position russe.

    Cette “perception” est inconsciemment forcée, exposée sans possibilité d'être discutée, constituant une construction virtualiste que rien ne semble devoir entamer.

    Elle va de pair avec diverses hypothèses sur des “plans” derrière le plan Annan ou des “pièges” tendus aux Syriens par le plan Annan, lui aussi (Annan) annexé par cette interprétation virtualiste qui considère qu’il va de soi que la mission Annan constitue nécessairement un outil des conceptions générales du seul bloc BAO. Là aussi, il s’agit d’une affirmation ex abrupto qui constitue un déni de la réalité.

    (Notre appréciation sur ce qu’il reste du virtualisme aujourd’hui est toute entière concentré dans l’attitude des directions politiques américanistes-occidentalistes [voir le 21 décembre 2010] ; d’où la propension de ces directions à aussi bien soutenir l’organisation d’un montage du système de la communication pour donner une représentation adéquate pour elles de la situation en Syrie, et leur acceptation empressée et sincère de son montage comme représentation irréfutable de la réalité.)

    Les Russes se confirment comme parfaitement informés et attentifs à cette schizophrénie du bloc BAO, et, par conséquent, au fait que la ”politique” qui en découle ne peut être décrite par la raison ; cette schizophrénie étant alors le résultat d’une attitude maniaque de la psychologie, écartant la réalité au profit de la narrative, malgré toutes les manifestations de cette réalité (précisément dans le cas de la position russe, pour ce que nous avons vu ci-dessus).

    La description que fait Matuzov de la “position américaine” qui n’est même plus définie comme une tromperie, ou une manœuvre, mais simplement comme une addition de contradictions qui semblent perçues comme ne se contredisant pas entre elles, est significative de cette prise de conscience.

    It is the position of the United States of America – contradictory position of the United States reflects through the positions of Turkey, through the position of the NATO organization, Rasmussen, and through the position of Saudi Arabia and Qatar because if we combine all these positions in one place, we will find that is the real American position.»)

    L’inquiétude palpable des Russes est, bien entendu, que cette situation de la position du bloc BAO, qui refuse toute réalité n’actant pas la justesse de sa position et son succès final avec l’appui des Russes, et la “politique” qui en découle ne peuvent être décrites autrement que hors de tout contrôle et donc sans guère de place laissée aux arguments de la raison.

    On comprend que les effets d’une telle dynamique sont imprévisibles et peuvent être dévastateurs.

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    Un navire de guerre russe près de la côte syrienne jusqu'en mai 2012 (source)

    12:12 05/04/2012

    MOSCOU, 5 avril - RIA Novosti

    Le patrouilleur russe Smetlivy mènera des missions au large de la côte syrienne jusqu'en mai 2012, a annoncé jeudi à RIA Novosti une source militaro-diplomatique.

    "D'abord, le patrouilleur Smetlivy ira au port de Tartous afin de s'approvisionner en eau et en nourriture, et l'équipage aura la possibilité de se reposer. Ensuite, le navire commencera à exécuter des missions en Méditerranée orientale, au large de la côte syrienne", a déclaré l'intéressé.

    Le patrouilleur russe Smetlivy, qui a quitté le port de Sébastopol le week-end dernier, a déjà passé par les détroits du Bosphore et des Dardanelles et a mis le cap sur le port de Tartous, qui héberge une base navale russe.

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    Une délégation de l'Assemblée du peuple syrien : La Syrie fait face à un complot qui vise sa stabilité

    04 Avr 2012

    Kampala / Ouganda / Une délégation de l'Assemblée du peuple syrien a fait un exposé des événements survenus en Syrie et du complot tramé pour la déstabiliser allant de pair avec une campagne de désinformation à travers laquelle l'on cherchait à éliminer le rôle arabe et national de la Syrie dans la région.

    C'était au cours d'une intervention de la délégation syrienne faite en marge des réunions de l'Union interparlementaire (UIP) tenues actuellement à Kampala en Ouganda.

    Présidée par Suleiman Haddad, président de la commission des affaires arabes et étrangères à l'Assemblée du peuple, la délégation a indiqué que la direction syrienne avait, dès le début, traité de la crise avec une vision stratégique et une analyse logique tout en entreprenant une série de réformes, dont la levée de l'état d'urgence, la publication des lois sur le multipartisme, sur l'administration locale et sur l'information en plus du référendum sur la nouvelle constitution.

    "La direction syrienne a œuvré, en premier lieu, à l'amorce d'un dialogue national global entre toutes les composantes du peuple syrien. Cependant, certaines parties ont refusé de prendre part à ce dialogue", a-t-on ajouté dans cette intervention.

    La délégation a souligné en conclusion que la région du Moyen Orient est en bouillonnement constant tant que les résolutions onusiennes et les initiatives arabes et internationales en la matière ne seraient pas mises en vigueu

    Notons que les réunions de l'UIP sont accueillies à Kampala depuis le 31 mars jusqu'au 5 avril. 

    K.W.
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    Lavrov : Le groupe des amis de la Syrie porte atteinte aux efforts déployés pour mettre fin à la violence en Syrie

    04 Avr 2012

    Moscou  /  Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a indiqué que les réunions des soi-disant "les amis de la Syrie" entravent l'arrêt de la violence dans le pays.

    Dans une déclaration donnée dans la capitale azérie Bakou, M. Lavrov a fait noter que le groupe des amis de la Syrie adopte des décisions incitant l'opposition à ne pas participer à un dialogue et appelant à l'armement de l'opposition et à l'imposition de nouvelles sanctions.

    "L'envoi des armes à l'opposition syrienne prolonge la crise en Syrie", a-t-il souligné.

    Il a ajouté : "Même si l'opposition s'est lourdement armée, elle ne peut jamais vaincre l'armée syrienne", soulignant que ceux qui appellent à l'armement de l'opposition visent à entraîner une intervention militaire étrangère en Syrie. 

    M. Lavrov a fait savoir que l'opposition syrienne est dispersée et ne possède aucune orientation fixe, affirmant qu'en dépit de ça le gouvernement russe œuvre pour contacter toutes les forces de l'opposition syrienne.

    A. Chatta / L.A.

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    Le président Libanais examine avec Abdel Karim les relations bilatérales 

    04 Avr 2012
    Beyrouth  /  Le président libanais, Michel Souleymane, a examiné aujourd'hui avec l'ambassadeur de Syrie au Liban, M. Ali Abdel Karim, les relations bilatérales et la situation en Syrie

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    Le président de la CICR prend connaissance des besoins de personnes affectées à Daraa 

    04 Avr 2012

    Daraa /  MM. Jakob Kellenberger, président de la CICR, et Abdel Rahman al-Attar, président du Croissant Rouge de Syrie, et Mme Marian Ghasser, chef de la mission de la CICR en Syrie, ont visité le gouvernorat de Daraa pour y prendre connaissance des besoins humanitaires des personnes affectées par les événements au gouvernorat.

     
    Rencontrant M. Kellenberger, M. Mohammad Khaled al-Hanous, gouverneur de Daraa, a parlé des acte
    s de sabotage perpétrés par les groupes terroristes armés dans le gouvernorat.


    Il a indiqué que les services compétents avaient déployé tout effort pour abolir les difficultés entravant l'accès des matières alimentaires, des médicaments et du carburant au gouvernorat, soulignant que les sanctions économiques avaient influé négativement sur nombre de secteurs.

     
    Ensuite, la CICR et le Croissant Rouge de Syrie ont visité le siège de la branche de l'Organisation du Croissant à Daraa et y ont octroyé des assistances humanitaires englobant des médicaments et des nourritures.

     
    Dans une déclaration à l'agence SANA, M. Kellenberger a souligné avoir rencontré à Damas des responsables gouvernementaux, indiquant qu'il préfère visiter les régions affectées sur le terrain pour prendre connaissance de la situation.


    Pour sa part, M. al-Attar a indiqué que le Croissant Rouge de Syrie et la Croix Rouge étaient entrés en mai dernier la ville de Daraa et présenté des assistances alimentaires et médicales aux personnes qui en ont besoins.

     
    A. Chatta / L.A.

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    Dans une violation sans précédent, les forces d'occupant israélienne délivrent aux Golanais désirant voyager une autorisation pour les animaux et les marchandises

    04 Avr 2012

    Quneitra  /  Dans une violation sans précédent aux niveaux international, humanitaire, et moral, les forces d'occupant israélienne accordaient aux Golanais désirant voyager hors de leurs villages occupés un billet bleu de sortie consacré aux marchandises et aux animaux.

    Cités par le correspondant de SANA, nombre de Golanais ont indiqué qu'Israël avait distribué aux fils des villages de Majdal Chams, de Beq'ata, de Masaadeh, de Ain Qnyeh, et d'al-Ghajar, qui avaient déchirée la carte d'identité israélienne, des billets écrits en Anglais et en Hébreu et consacrés à la sortie des animaux et des marchandises.

    Le chercheur et le journaliste, Samir Abou Saleh, de Majdal Chams occupée, a fait noter que la distribution par les forces de l'occupant d'un billet bleu aux Golanais vise à les punir en raison de leur rejet catégorique de la nationalité israélienne et de leur attachement à l'identité arabe syrienne et à la mère patrie.

    De son côté, le chercheur en loi internationale, l'avocat Mohammad al-Mahamid, de la ville occupée al-Bteiha, a indiqué que la distribution dudit billet est une violation de la 4ème Convention de Genève relative au traitement des Arabes sous l'occupation et des autres Conventions sur les droits de l'homme. 

     A. Chatta / L.A.

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    Le Mufti de la République : Le complot contre la Syrie vise les valeurs spirituelles, morales et humanitaires

    04 Avr 2012

    Damas  /  Cheikh Ahmad Badr al-Dine Hassoun, mufti de la république, a indiqué que la Syrie est visée pour ses positions nationales et patriotiques et son soutien à la résistance, soulignant que le complot tramé à son encontre vise les valeurs spirituelles, morales et humanitaires au profit des ennemis de la nation arabe.

    Rencontrant aujourd'hui les membres d'une délégation de la communauté syrienne en Suède qui visite actuellement la patrie, le mufti Hassoun a appelé les membres de la communauté syrienne à transmettre la vraie image de ce qui se déroule en Syrie à l'ombre de l'offensive médiatique occidentale et arabe visant le pays pour l'obliger à renoncer à ses positions de principe.

    De leur côté, les membres de la délégation ont souligné leur disposition à défendre la Syrie, affirmant leur appui absolu au programme de réforme globale sous la direction du président Bachar al-Assad.

    Le père Gabriel Daoud, du patriarcat des Syriaques Orthodoxes, a insisté sur l'importance du rôle des émigrés dans la défense de la mère patrie, la transmission de la vérité de ce qui s'y déroule et la mise à nue de l'offensive médiatique de tromperie visant la Syrie et ses positions nationales et patriotiques. 

     A. Chatta

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    Le Croissant Rouge à Hama distribue 11200 paniers alimentaires et 500 paniers sanitaires au cours du 1er trimestre de cette année

    04 Avr 2012

    Hama  /  La branche du Croissant Rouge à Hama a distribué au cours du 1er trimestre de cette année environ 11200 paniers alimentaires et 500 paniers sanitaires

    M. Fadi Ayyach, chef de la branche, a fait noter que 350 familles inscrites à la branche bénéficient périodiquement des allocations. 

     
    A. Chatta / K.W.

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     La Russie dénonce les vrais-faux « Amis de la Syrie »

    Par Guy Delorme,

    Qui peut croire, de vous à nous, que cette femme, et le pouvoir qu'elle représente, veut le bonheur et la dignité des Syriens, et des Arabes en général ?

    Qui peut croire, de vous à nous, que cette femme, et le pouvoir qu'elle représente, veut le bonheur et la dignité des Syriens, et des Arabes en général ?

    Ce n’est pas exactement une surprise, mais la Russie a officiellement condamné, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le 2e sommet des « Amis de la Syrie » qui réunissait autour du gouvernement turc et de ses protégés du CNS, les Occidentaux et leurs relais arabes anti-syriens.

    Sergueï Lavrov pointe les tentatives de sabotage du plan Annan par ceux-là même qui ont réclamé à cors et à cris son acceptation par Damas. Et qui maintenant que Damas l’a officiellement accepté, hurlent leur impatience et leur « scepticisme« , pour reprendre un mot américain.

    La Ligue arabe contre Kofi Annan !

    « Tout le monde a soutenu le plan de Kofi Annan, observe le chef de la diplomatie russe, mais les décisions prises lors de la réunion des « Amis de la Syrie » et leur volonté d’armer l’opposition et d’imposer de nouvelles sanctions sapent les efforts de paix« .

    Et c’est vrai que le sommet d’Istambul, qui a surtout servi d’opération de promotion du CNS, a été placé sous le signe global du scepticisme militant quant à la mission de Kofi Annan, et quant au désir du gouvernement syrien de jouer vraiment le jeu.

    Un scepticisme à sens unique, car ni Hillary Clinton, ni Alain Juppé ni Recep Tayyep Erdogan n’ont demandé à leurs obligés du CNS de donner un signe de bonne volonté quant à leur acceptation  d’un cessez-le-feu, ou du plan Annan dans sa globalité.

    Une attitude qui va jusqu’à l’absurdité quand on sait que Nabil al-Arabi, n°1 de la Ligue arabe qui patronne théoriquement avec l’ONU la mission Annan, a pris la parole à Istambul pour demander aux participants du sommet de faire pression sur le Conseil de sécurité pour que celui-ci prenne des mesures « contraignantes » contre le gouvernement syrien !

    Ou comment savonner la planche de son émissaire Kofi Annan ! Avec des soutiens comme ça, ce dernier risque de passer d’une tache difficile à une mission impossible.

    Un binôme diplomatique d'un type nouveau : Kofi Annan négocie avec Bachar et Nabil al-Rabi attaque Bachar, tout ça dans le cadre d'une mission commune !

    Un binôme diplomatique d'un type nouveau : Kofi Annan négocie avec Bachar et Nabil al-Rabi attaque Bachar, tout ça dans le cadre d'une mission commune !

    Pour résumer, c’est en menaçant Bachar du Conseil de sécurité, en redorant le blason terni d’une tendance radicale isolée comme le CNS, et en ne lui demandant aucun geste de bonne volonté, en finançant ouvertement l’opposition extrémiste et donc les groupes armés, que les soi-disant « amis » occidentaux, turcs et qataro-séoudiens de la Syrie comptent faciliter la paix et le dialogue !

    Une absurdité que ne pouvait manquer de relever Sergueï Lavrov : « Il est clair que même si l’opposition était armée jusqu’aux dents, elle ne vaincrait pas l’armée syrienne et que cela mènerait à des massacres et une destruction réciproque pendant de longues, longues années » a-t-il ajouté.

    Et payer des Kalashnikovs et des armes anti-char à l’ASL comme le font les pétro-monarques, ce n’est pas vraiment encourager un dialogue pouvoir-opposition !

    Quant à la France sarkozyste, sa contribution à l’effort de paix et de détente en Syrie va consister, comme l’a claironné Alain Juppé, à organiser « dans les deux prochaines semaines » une réunion où seraient discutée de nouvelles sanctions et des modalités de leur application :

    - sanctionnons et insultons d’abord, négocions ensuite, c’est la formule (pas vraiment) gagnante du Quai d’Orsay sur le dossier syrien.

    A vrai dire l’attitude dénoncée par Lavrov n’est pas nouvelle. Les mêmes avaient consciencieusement saboté, en janvier dernier, la mission d’observation de la Ligue arabe qu’ils avaient exigée des semaines durant, à partir du moment où cette mission  commençait à faire vraiment son travail, avec autant d’objectivité qu’il était possible, et arrivait à des conclusions qui ne satisfaisaient ni Washington, ni Londres, ni Paris, ni Ankara ou Doha.

    Ce demi-événement diplomatique du sommet d’Istambul n’est qu’une nouvelle démonstration de ce que les Américains et leurs suiveurs ne veulent qu’une chose, n’ont qu’un seul objectif qu’ils continuent de se fixer malgré leurs déboires répétés : la chute de Bachar al-Assad et de son régime.

    Et que toute leurs revendications officielles en faveur de la paix civile et de la démocratisation de la vie politique en Syrie ne sont que des leurres médiatiques.

    On en est arrivé au point où même si Bachar al-Assad – ce qu’à Allah ne plaise – offrait un poste de ministre à Burhan Ghalioun ou au chef des Frères musulmans syriens, la coalition pro-occidentale dénoncerait encore sa mauvaise volonté ou sa duplicité !

    C’est bien pourquoi le gouvernement syrien doit, comme d’ailleurs les Russes et les Chinois, laisser aboyer en vain ces chacals anxieux de stopper la caravane de l’apaisement, et négocier avec Annan et l’ONU que dans un cadre politique et militaire très strict :

    - en clair, l’armée ne se retirera des zones à risques qu’une fois que celles-ci auront été purgées des djihadistes et des volontaires islamistes étrangers. A prendre ou à laisser.

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     Pourquoi les combats continuent, et doivent continuer…

    Par Louis Denghien,


    Activistes posant un engin explosif près d'Idleb, vers le 20 mars : il ne peut y avoir de trêve - et de dialogue politique sérieux, et d'acheminement de l'aide humanitaire - que lorsque ces activistes auront été réduits à rien. Et tout le reste n'est que mauvaise littérature atlantiste..

    Activistes posant un engin explosif près d'Idleb, vers le 20 mars : il ne peut y avoir de trêve - et de dialogue politique sérieux, et d'acheminement de l'aide humanitaire - que lorsque ces activistes auront été réduits à rien. Et tout le reste n'est que mauvaise littérature atlantiste..

     

    « Une fois de plus les promesses de Bachar al-Assad sont piétinées » :

    -c’est ainsi que L’Express (et l’AFP) commente la situation au cours de ces dernières 48 heures en Syrie. Le journal de Christophe Barbier, grand ami de BHL, reprend comme à son habitude les « infos » de l’OSDH, comme quoi « plus de 80 personnes ont péri dans les violences mardi en Syrie« , « en majorité des civils tués dans la répression menée par le régime« .

    Et L’Express de rappeler la promesse du dit régime d’appliquer « immédiatement » le plan de paix de Kofi Annan et de l’ONU, et notamment relativement à l’arrêt des combats.

    La trêve ne doit pas être la bouée de sauvetage des djihadistes

    A nous donc de rappeler à L’Express que la date butoir pour le cessez-le-feu est le 10 avril :

    - que le gouvernement syrien a fait savoir le jour même de son acceptation des dispositions du plan qu’il exigeait, en ce qui concerne l’arrêt des violences, que les Occidentaux et l’ONU obtiennent de l’opposition  radicale et armée le même engagement, ce qui n’est toujours pas acquis ce 4 avril ,

    - - que l’armée affronte, tout le monde – y compris les plumitifs de L’Express  le sait, des bandes armées qui attaquent toutes les cibles militaires et plus ou moins institutionnelles qu’elles peuvent, et même des civils ,

    --- que le 31 mars le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdessi, avait nettement averti l’ONU, la Ligue arabe et tous les adversaires de la Syrie que l’armée ne se retirerait des zones résidentielles que dès lors que la sécurité et la paix civile auraient été rétablies.

    Imagine-t-on qu’après des mois d’une lutte sanglante contre des groupes extrémistes résolus à le renverser, fut-ce au prix d’un bain de sang, et appuyés par des pays étrangers – et à fort recrutement étranger -, le gouvernement syrien va à nouveau leur abandonner Bab Amr et les laisser se réinfiltrer et s’organiser pour redémarrer leurs opérations ?

    Ce alors qu’il les a justement chassés de tous les centres urbains importants et acculé, pour l’essentiel, dans les zones frontières avec la Turquie et la Jordanie ?

    Les combats continuent donc de plus belle pour éradiquer le cancer terroriste qui affecte la Syrie depuis trop de mois. C’est bien ce qui déplait au gouvernement américain qui voudrait, à ce sujet, réunir une fois de plus le Conseil de sécurité de l’ONU. As you like it !

    Bilans truqués par tous les bouts

    Pour le reste, qui sont les informations de l’OSDH dégluties par L’Express, nous mettons une fois de plus en doute les bilans fournis par une structure qui raconte ce qu’elle veut depuis près d’un an.

    Nous disons que le nombre et la « qualité » des victimes sont sujets à caution : l’OSDH affirme que 58 des 80 victimes qu’elle a décomptées à travers le pays pour la journée de mardi sont des « civils« .

    Mais qu’est-ce qui sépare sur le terrain un combattant sans uniforme d’un « civil« , s’il est tué ?

    Et comment croire ces bilans toujours déséquilibrés au détriment de l’armée – 18 soldats tués contre quatre « déserteurs » mardi, dixit l’OSDH – quand les opposants sont les premiers à gémir de la disproportion en effectifs et équipements entre l’armée de Bachar et l’ASL ?

    Enfin, continuer à parler des « déserteurs » quand beaucoup de combattants sont de jeunes paumés islamistes syriens, et les autres des djihadistes libyens, libanais, irakiens, jordaniens ou venus des pays du Golfe, c’est procéder à une autre falsification majeure.

    Bref, tous les dés sont pipés dans ces statistiques, qui fournissent néanmoins depuis un an la base de l’info de nos soi disant professionnels de la grande presse.

    On peut, soyons juste, tout de même retirer un ou deux enseignements du « rapport d’activités » pour mardi de l’officine londonienne : elle fait état de combats à Homs, où effectivement des gangs s’obstinent dans certains quartiers, mais surtout dans le secteur d’Idled, et celui de Deraa, c’est-à-dire respectivement près des sanctuaires turc et jordanien de la rébellion.

    Et c’est bien dans cette région au nord et à l’ouest d’Idleb, adossée à la frontière turque, que se passe l’essentiel de la violence : la ville de Taftanaz, cité comme point chaud de mardi par l’OSDH, se trouve à une quinzaine de kilomètres au nord-est d’Idleb, et à une trentaine de la frontière turque.

    Et puis, même s’ils le savent – et qu’ils continueront à faire comme s’ils ne savaient pas -, rappelons encore que cette guerre ne se fait décidément pas contre le peuple syrien, mais contre des gangs armés, qui attaquent ou accueillent les soldats et policiers avec toutes les ressources d’un arsenal pléthorique.

    Et que donc ces soldats, ces policiers continuent de mourir pour que les conditions d’une trêve sérieuse soient vraiment réunies, c’est-à-dire que les fauteurs de guerre civile soient mis hors d’état de nuire : mardi 3 avril, dix « martyrs » de plus ont été escortés par des foules civiles et militaires, à Damas, Lattaquié et Alep.

    Un lieutenant, un adjudant-chef, un sergent, deux caporaux, quatre conscrits et un employé civil. Ces hommes sont tombés à Homs, Hama, Alep, dans la banlieue de Damas et dans les secteurs d’Idleb et de Deraa.

    Tous, il est important de le préciser, ne sont pas tombés dans des affrontements « en bonne et due forme », mais victimes d’assassins de l’ombre, de snipers ou de « commandos automobiles » – c’est certainement le cas des victimes d’Alep et de Hama.

    Aujourd’hui en Syrie, ce qu’on désigne par commodité sous le nom d’ASL aligne d’avantage de terroristes urbains que de combattants dignes de ce nom. Et ce rapport entre commandos de tueurs et unités de « rase campagne » risque bien de continuer à se faire au profit des premiers, vu la déshérence militaire des bandes armées.

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    Syrie Les gangs armés n’épargnent personne

    VIDEO en Français :

    Ajoutée par moterazzi le 3 avril 2012

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     Syrie: visite du président du CICR à Deraa dans le sud


    DAMAS - Le chef du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Jakob Kellenberger, s'est rendu mercredi à Deraa dans le sud de la Syrie pour s'enquérir des besoins humanitaires dans ce bastion de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad, selon le CICR.

    Deux camions transportant de l'aide alimentaire, des trousses hygiéniques et 500 couvertures ont été déchargés (à Deraa, ndlr) dans les dépôts du Croissant rouge en vue d'une distribution, a indiqué à l'AFP le porte-parole du CICR à Damas Saleh Dabbakeh.

    M. Kellenberger a visité Deraa pour s'enquérir sur le terrain de la véritable situation humanitaire dans la ville, a indiqué à l'AFP le porte-parole du CICR à Damas Saleh Dabbakeh.

    Il s'est également rendu dans les villes de Cheikh Maskine, Izraa et Nawa dans la province de Deraa.

    Le CICR a demandé maintes fois une trêve humanitaire de deux heures par jour pour acheminer l'aide, une proposition reprise par le plan de l'émissaire international Kofi Annan, préconisant notamment le retrait de l'armée des villes où elle tente d'étouffer la contestation. Damas a accepté ce plan mais ne l'a pas appliqué jusqu'à présent.

    Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a promis de faire réussir la mission du CICR qui cherche à accélérer la distribution des aides aux personnes vulnérables dans les régions touchées par les violences.

    Mais selon des militants, la situation humanitaire s'aggrave ainsi que les exactions des forces gouvernementales contre la population.

    Parallèlement, l'agence officielle syrienne Sana a rapporté mercredi que des groupes terroristes armés avaient incendié un dépôt appartenant au Croissant rouge syrien dans le quartier al-Karabis à Homs (centre).

    Le dépôt contient de l'aide alimentaire et médicale dont une partie a été touchée par l'incendie qui n'a fait aucune victime, selon l'agence.


    (©AFP / 04 avril 2012 17h47)

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    Syrie: retrait des troupes et démarches réciproques de l'opposition (Lavrov)

    Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
    21:37 02/04/2012
    EREVAN, 2 avril - RIA Novosti

    Les autorités syriennes doivent donner l'ordre sur le retrait des troupes gouvernementales des villes, mais cela doit s'accompagner par des mesures réciproques de la part de l'opposition, a estimé lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, intervenant à l'Université d'Erevan.

    "Nous sommes d'accord que le gouvernement syrien doit faire le premier pas et ordonner l'engagement du retrait des forces de sécurité et des unités militaires des villes, mais l'achèvement de ce retrait est impossible sans démarches réciproques de la part de ceux qui s'opposent au gouvernement, l'arme à la main. Autrement, ce ne serait pas réaliste", a déclaré le chef de la diplomatie russe.

    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon les Nations unies, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 9.000 morts. Damas indique que plus de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des bandits financés de l'étranger.

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    Syrie: liaison par satellite pour terroristes grâce à Al Jazeera

    Syrie: liaison par satellite pour terroristes grâce à Al Jazeera
    21:45 03/04/2012
    LE CAIRE, 3 avril - RIA Novosti

    La chaîne de télévision Al Jazeera approvisionne les terroristes en Syrie en moyens de liaison par satellite (téléphone et internet), importés illégalement du Liban, de la Jordanie et de la Turquie, a annoncé mardi au quotidien libanais As Safir Ali Hachem, ancien correspondant de la chaîne.

    "Cela se fait pour que les terroristes puissent contacter la chaîne et couvrir en direct les événements en Syrie à leur manière. La couverture objective de la crise syrienne n'intéresse pas la direction d'Al Jazeera", a raconté M.Hachem.

    Selon ce dernier, la chaîne qatarie est prête à débourser 50.000 dollars pour une livraison de téléphones portables aux terroristes en Syrie.

    Al Jazeera a subi récemment un exode du personnel clef de son bureau de Beyrouth: le correspondant Ali Hashem, le directeur de gestion Hassan Shaaban et le producteur Mousa Ahmad. Ces trois journalistes ont démissionné pour dénoncer la position de leur direction sur la crise syrienne.

    Le 15 mars dernier, l'agence syrienne SANA, citant une source au sein du ministère de l'Information du pays, a rapporté que des groupes terroristes capturaient et tuaient des civils syriens afin de les faire passer pour des victimes du régime. Par ailleurs, selon la source, les chaînes satellitaires arabes (Al Jazeera et Al Arabiya) ont ces derniers temps commencé à embaucher des militants en qualité de correspondants pour couvrir ces faux crimes dans les régions contrôlées par les terroristes.

     "J'ai vu des hommes armés se déplaçant du Liban en Syrie, traversant la frontière", a déclaré M.Hachem, révolté par une couverture partiale de la crise syrienne.

    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon les estimations des Nations unies, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 9.000 morts. Damas indique que 2.000 policiers et soldats syriens ont été tués dans les affrontements contre des bandits financés de l'étranger.

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    "Amis de la Syrie": la 3e rencontre prévue à Paris (diplomatie)

    "Amis de la Syrie": la 3e rencontre prévue à Paris
    20:45 03/04/2012
    PARIS, 3 avril - RIA Novosti

    La troisième rencontre des "Amis de la Syrie" se tiendra dans la capitale française, a confirmé mardi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero.

    "Ce ne sont pas des rumeurs, c'est ce qu'à dit très clairement M.Alain Juppé à Istanbul dimanche dernier. Il faut encore voir la date et les circonstances mais c'est ce qui est prévu", a indiqué M.Valero lors d'un point presse.

    Le porte-parole a également précisé que le groupe de travail sur les sanctions envers la Syrie dont la création a été annoncée dimanche par les "Amis de la Syrie" lors de leur 2e rencontre à Istanbul, se réunirait à Paris "dans la quinzaine de jours qui viennent".

    Le 1er avril dernier, les "Amis de la Syrie" ont reconnu le Conseil national syrien (CNS), formé par l'opposition anti-Assad, comme le seul représentant légitime du peuple syrien et a décidé de mettre en place un groupe de travail sur les sanctions à imposer au régime Assad, ainsi qu'un fonds de soutien à l'opposition syrienne. Les participants au forum d'Istanbul ont en outre exprimé leur soutien au plan de règlement de la crise syrienne proposé par Kofi Annan, émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie.

    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon les estimations des Nations unies, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 9.000 morts. Damas indique que 2.000 policiers et soldats syriens ont été tués dans les affrontements contre des bandits financés de l'étranger.

    La Russie n'a pas pris part à la conférence d'Istanbul, estimant que le règlement de la situation en Syrie relève de la compétence du Conseil de sécurité de l'ONU. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov a déclaré mardi que la résolution adoptée par les "Amis de la Syrie" à Istanbul torpillait le plan de règlement de la crise syrienne proposé par M.Annan.

     Dans une démarche raciste, l'occupation israélienne refuse le passage des cargaisons des pommes du Golan à la mère patrie

    03 Avr 2012

    Quneitra / Les autorités d'occupation israélienne ont refusé de laisser passer les cargaisons des pommes du Golan, source essentiel de subsistance des Golanais, à la mère patrie, en mesure visant à resserrer l'étau sur les cultivateurs du Golan occupé et à causer la récession de ce fruit devenu un symbole de l'enracinement des Golanais dans leur terre.

    Parlant au correspondant de Sana à al-Quneitra, le chef du comité de marketing des pommes dans les villages occupés, Said Farhat, a souligné que ces pratiques israéliennes ne réussiraient pas à faire renoncer les Golanais à poursuivre la lutte et à se cramponner à la terre.

    M. Farhat a fait noter que l'achat par la mère-patrie des pommes du Golan renforce la résistance des Golanais, leur attachement à leur identité arabe syrienne et leur fermeté face aux plans de l'occupant israélien.

    "Il était convenu, il y a deux mois, de faire parvenir 12 mille tonnes de pommes du Golan à la mère-patrie. Cette quantité a été réduite à deux mille tonnes avant d'être totalement annulé", a-t-il dit, ajoutant avoir été informé entre temps par le Comité International de la Croix Rouge dans les territoires arabes occupés du refus des autorités israéliennes d'autoriser le passage des cargaisons des pommes vers la Syrie "en mesure raciste faisant fi des chartes et des normes internationales et de la 4ème convention de Genève".

    De son côté, l'ingénieure, Hussein Arnous, gouverneur de Quneitra, a appelé de son côté les organisations internationales, humanitaires et juridiques à exercer des pressions sur les autorités de l'occupation pour permettre le passage des pommes du Golan.

    M. Arnous a évoqué dans ce contexte les violations ininterrompues par les forces israéliennes contre les Golanais, notamment contre les cultivateurs, dont la destruction des terres agricoles, l'arrachage des arbres, la réduction des quantités d'eaux pour l'irrigation, afin de les priver des moyens de vivre et de briser leur fermeté face à l'occupation israélienne.

    L.H / Gh.H.

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    INFOSYRIE

    03 avril 

    Encore un massacre « pro-démocratie » découvert à Homs…

     

    03 avril

    L’heure de vérité sonnera-t-elle le 10 avril ?

    03 avril

    Quand Makarian pas content…

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    En signe de solidarité avec la Syrie, une délégation de la communauté syrienne en Suède visite la patrie

    03 Avr 2012

    Damas  /  Une délégation de la communauté syrienne en Suède regroupant 27 personnes a entamé aujourd'hui une visite de solidarité avec la patrie face au complot qu'elle affronte, et d'appui au programme de réforme globale.

    Dans des déclarations à l'agence SANA, la délégation a affirmé son appui à la mère patrie face à toute ingérence étrangère, soulignant que sa visite actuelle en Syrie s'inscrit dans le cadre de son soutien aux réformes globales en Syrie.

    M. Sabri Ayyoub, responsable de la coordination du voyage de la délégation, a souligné le rôle que joue la communauté syrienne en Suède dès le début de la crise, en particulier l'organisation de nombre d'initiatives et de marches pour exprimer son appartenance nationale.

    Il a évoqué l'image de tromperie véhiculée par certains médias qui négligent toutes les données sur le terrain prouvant la présence des groupes terroristes armés.

    D'autres membres de la délégation ont fait savoir que la communauté dans les pays d'immigration était, dès le début, conscients de l'existence d'un complot bien étudié contre la Syrie, affirmant que le peuple syrien est capable de le briser.

    Les membres de la délégation ont souligné le rôle de la communauté syrienne en Suède dans la mise à nue des médias tendancieux visant la Syrie et dans la transmission de la vraie image dans les milieux sociaux et médiatiques en Suède.

    A. Chatta / L.A.

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    Le Conseil des Ministres demande au ministère du transport de revoir la structure de Syrian-Air

    03 Avr 2012

    Damas  /  Lors d'une séance tenue aujourd'hui par le Conseil des Ministres, M. Adel Safar, président du Conseil, a demandé aux ministres d'intensifier les réunions directes et les visites sur le terrain à tous les gouvernorats pour prendre connaissance de son état de service.

    Au début de la séance, le ministre du transport a parlé de l'état du transport de tous ses genres, terrestre, aérien et maritime, et les difficultés qu'affronte ce secteur, notamment les actes de sabotage.

    De même, le Conseil a demandé au ministère du transport de former une commission technique spécialisée pour revoir la structure et le mécanisme du travail de Syrian-Air.

    En outre, le Conseil des Ministres a examiné les moyens d'assurer l'habitation, l'exécution des plans d'habitat et les mesures administratives prises par les ministères concernés dans le secteur de construction.

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    L'archevêque al-Khouri : La Syrie sortira plus forte de sa crise

    03 Avr 2012

    Montréal  /  L'archevêque Luca al-Khouri, vicaire patriarcal d'Antioche et tout l'Orient pour les Grecs orthodoxes, a affirmé que la Syrie sortira plus forte de sa crise, soulignant que le complot tramé par les départements occidentaux et exécuté par l'Arabie Saoudite et Qatar vise à provoquer le chaos dans ce pays.

     

    Honoré par le consul honoraire de la Syrie à Montréal, Mme Nilli Kan'o, l'archevêque al-Khouri s'est moqué des tentatives des pays comme l'Arabie Saoudite, qui manque du moindre potentiel des pays civilisés, de faire apprendre au peuple syrien la démocratie, la liberté et la coexistence.

    Il a affirmé que le soutien du peuple syrien et de l'armée syrienne à sa direction reste toujours la plus forte garantie pour que la Syrie reste unie et solide face à tous les actes de sabotage et de meurtre, perpétrés par les groupes terroristes armés. 

     
    A. Chatta / L.A.

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    Le quotidien omanais al-Watan : L'admission par la Syrie d'appliquer le plan d'Annan reflète son attachement au dialogue

    03 Avr 2012

    Muscat  /  Le quotidien omanais al-Watan a indiqué que l'admission par la Syrie d'appliquer le plan de l'émissaire des Nations Unies en Syrie, Kofi Annan, reflète son attachement à l'option politique basée sur le dialogue en tant que seule voie réalisant les revendications des Syriens pour préserver la sécurité et l'unité de la patrie.

    Dans un article publié aujourd'hui, le quotidien a fait savoir qu'il est temps que le Conseil de sécurité agisse pour soutenir Annan dans l'obligation de l'opposition de cesser ses actes armés.

    Le quotidien a estimé que le gouvernement syrien avait adopté dès le début de la crise des pas actifs pour la résoudre, notamment l'annulation de la loi d'urgence, l'amendement de la constitution, l'agrément de nombre de partis, l'appel à un dialogue national et l'amnistie des prisonniers.

    A. Chatta / L.A.

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    Al-Mouallem affirme le déploiement de tout effort pour faire réussir l'action de la CICR

    03 Avr 2012

    Damas  /  Recevant aujourd'hui M. Jakob Kellenberger, président de la CICR, M. Walid al-Mouallem, ministre des affaires étrangères et des émigrés, a passé en revue en détails l'action de la CICR en Syrie et ses besoins quant à l'action humanitaire dans le pays.

    M. al-Mouallem a réitéré la poursuite par la Syrie de déployer tout effort pour faire réussir l'action de la CICR dans le cadre de sa mission humanitaire, et ce, en coordination avec le Croissant Rouge de Syrie.

    Les deux parties se sont mises d'accord sur la coopération et la coordination directes entre la CICR d'une part la et le Croissant Rouge de Syrie et le ministère des affaires étrangères et des émigrés de l'autre en vue d'abolir tous les obstacles.

    De son côté, M. Kellenberger a exprimé son appréciation de la coopération des autorités syriennes avec la CICR et son autorisation à avoir accès aux régions affectées en raison des événements actuels dans le but d'octroyer les aides à ceux qui en ont besoins.

    De même, M. Kellenberger a été reçu par le ministre de l'intérieur, le général Mohammad al-Chaar, avec qui il a examiné nombre de questions relatives à la mission de la CICR en Syrie.

    Le général al-Chaar a indiqué que le ministère déploie tout effort pour améliorer l'état des prisonniers, leur octroyer tous les services sanitaires et les réhabiliter conformément à des voies bien étudiées pour les aider à s'intégrer dans la société.

    De son côté, M. Kellenberger a mis l'accent sur l'autorisation des autorités syriennes à la délégation de la CICR de visiter en juin de l'année dernière la prison centrale de Damas pour prendre connaissance de l'état des prisonniers.

    Al-Halaki : Les hôpitaux syriens n'ont pas cessé d'accomplir leur devoir malgré les circonstances difficiles 

    Parallèlement, le ministre de la Santé, Dr Waël al-Halaki, a examiné ce soir avec M. Jakob Kellenberger, la situation du secteur sanitaire en Syrie, les défis à affronter dans cette période et les services accordés aux citoyens dans l'ensemble des régions syriennes.

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    M. al-Halaki a dit que les hôpitaux syriens, publics et privés, n'ont pas cessé d'accomplir leur devoir en recevant et en traitant les malades et les blessés, indépendamment de leur position politique, et ce en dépit des circonstances difficiles.

    Il a dans ce contexte démenti ce que diffusent les chaînes médiatiques biaisées afin de ternir l'image de ce secteur et de créer une ambiance de manque de confiance avec les citoyens, appelant le Comité international de la Croix-Rouge à visiter n'importe quel hôpital dans n'importe quelle région pour s'informer des mécanismes de travail.

    "Le secteur sanitaire en Syrie a subi de lourdes pertes au cours de la dernière période à cause des groupes terroristes, 22 de ses cadres ont été tués et 30 autres blessés, tandis que les dommages ont touché 19 hôpitaux nationaux, 107 centres de santé et 125 ambulances, à ajouter l'impact négatif des sanctions économiques injustes imposées au peuple syrien", a dit Dr al-Halaki.

    À son tour, M. Kellenberger a noté que l'organisation internationale de la Croix-Rouge étudierait les besoins du ministère de la Santé et la possibilité d'y répondre.

    Pour sa part, le président du Croissant-Rouge syrien, Abdel Rahman al-Attar, a présenté un exposé sur les assistances fournies par son organisation à travers ses centres répartis dans le pays , en plus des sessions de formation qu'elle met en place. 

    Bulletin français

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    Le président de l'Académie de la paix de toute l'Inde appelle l'ONU à soutenir les efforts de la direction syrienne pour résoudre la crise

    03 Avr 2012

    New Delhi  /  Le président de l'Académie de la paix de toute l'Inde, Asif Bareilvi, a appelé le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et l'émissaire onusien en Syrie, Kofi Annan, à adopter des mesures de soutien aux efforts de la direction syrienne pour résoudre la crise en Syrie et à mettre fin aux agissements immoraux perpétrés par certains médias via la falsification des faits.

    Dans un message adressé à Ban ki-moon, le président de l' Académie, qui avait récemment visité la Syrie, a indiqué avoir constaté au cours de sa visite à nombre de villes syriennes la falsification des nouvelles diffusées par certains médias sur la situation en Syrie, soulignant que la vie est normale et les citoyens exercent leur travail quotidien.

    Il a estimé que la compréhension par Ban Ki-moon de cette question contribue à la consolidation de la paix et des valeurs humaines en Syrie.

    Dans un autre message adressé au président de l'organisation chinoise internationale à Pékin M. Wen Wen, M. Bareilvi a appelé l'organisation à tenir une conférence pour soutenir la direction syrienne et rejeter les politiques de certains pays européens qui ne veulent pas le rétablissement de la paix en Syrie. 

     
    A. Chatta / L.A.

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    Des citoyens turcs expriment leur rejet de la Conférence d'Istanbul

    03 Avr 2012

    Ankara  /  Nombre de citoyens turcs ont exprimé leur rejet de la réunion tenue à Istanbul, réclamant du gouvernement d'Erdogan de mettre fin à l'ingérence hostile dans les affaires intérieures de la Syrie.

    Les citoyens turcs ont affirmé que la conspiration contre la Syrie n'obligera pas les Syriens à renoncer à leur appui au processus de réforme et à l'affrontement des plus sauvages campagnes d'hostilité.

    Le directeur général de la chaîne turque Ulusal, a indiqué que l'admission par le gouvernement syrien du plan de Kofi Annan avait vidé la réunion d'Istanbul de son essence. 

     A. Chatta / L.A.

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    Entretiens russo-américains sur la conjoncture en Syrie et en Iran et sur la question de la défense anti-missile

    03 Avr 2012

    Moscou / Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev a fait des entretiens, lors de sa récente visite à Washington, au sujet de la conjoncture en Syrie et en Iran en plus de l'examen des plans des USA en terme de la défense anti-missile, a annoncé aujourd'hui le bureau de presse du conseil.

    Présidant une délégation russe aux USA, Patrouchev a fait des concertations avec le conseiller de sécurité nationale américain Tom Donilon et la secrétaire à la sécurité intérieure Janet Napolitano, sur les perspectives des relations russo-américaines.

    L'entretien a également porté sur les questions les plus urgentes concernant la sécurité au double plan régional et international, en plus de la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogues, a indiqué le responsable du bureau de presse du conseil russe. 

    K.W.

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    Les Arabes font l’éloge d’Assad tacitement et le critiquent en public!

    La communauté internationale a accepté tacitement les trois-non sur la crise syrienne : non à l’intervention militaire, non au renversement par la force du régime, non à l’armement de l’opposition.

    Le Président Bachar elAssad, avec ses alliés russes, chinois et iraniens, ont imposé une nouvelle équation régionale et mondiale, qui a encombré l’Arabie saoudite et le Qatar.

    Un an à la crise syrienne, la situation dans le pays a beaucoup changé. Le régime a réalisé des exploits militaires et des percées diplomatiques, tandis que 71 pays réunis à Istanbul semblent incapables de renverser ce régime.

    Face à ce changement qui s’amorce, certains dirigeants arabes ont commencé à envoyer des messages secrets à Damas afin de trouver une issue.

    Selon des informations, une partie saoudienne éminente a indiqué devant ses interlocuteurs qu’il y avait un certain désarroi royal face aux déclarations du ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal. On rapporte que le roi Abdallah ne voulait pas que son pays soit entrainé dans la crise syrienne dès le début, même s’il voulait, comme beaucoup d’Arabes, de mettre un terme aux opérations militaires syriennes.

    On révèle aussi que Bahreïn a récemment envoyé des messages positifs à Damas, dans lesquels il exprime son désir de recevoir l’aider syrienne pour calmer la situation à Bahreïn.

    Au Koweït, on indique aussi que la famille princière a fait part à Damas qu’elle n’oubliera jamais le soutien du président défunt Hafez al-Assad lors de l’invasion du Koweït par l’Irak. Malgré les pressions exercées par le mouvement islamique koweitien, le régime a fait savoir que le renversement d’Assad n’était pas à l’ordre du jour.

    Par ailleurs, les Émirats arabes unis pensent sérieusement à faciliter la médiation entre l’Autorité syrienne et l’opposition de l’intérieur. L’un des fils du président défunt Zayed révèle que son pays est conscient de l’impossibilité de la chute du régime syrien, et de la nécessité d’arrêter l’effusion de sang ».

    Selon lui, il faut entamer un dialogue direct entre les proches d’Assad et l’opposition de l’intérieur, parce que ceci va donner des indices importants à l’intérieur et à l’extérieur, et nous sommes prêts à jouer rôle à ce sujet».

    Ce même responsable émirati dit : «Les positions dures des pays du Golfe envers la Syrie ont commencé après le début de la crise à Bahreïn. Les Saoudiens possèdent des informations confirmant que le Hezbollah alimente la crise dans ce pays à la demande de l’Iran, et que Damas n’a rien fait pour le freiner.

    A cela s’ajoute la position positive du Sultanat d’Oman envers Damas et Téhéran.

    Le 17 Février dernier, le Premier ministre mauritanien a transmis un message fraternel et amical de son président à son homologue Bachar elAssad. Certains Mauritaniens pensent que le Qatar, dont le prince n’a pas été bien accueilli au cours de sa récente visite à Nouakchott, a contribué à alimenter l’opposition contre le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui considère Damas comme le soutien de base à la résistance arabe.

    Si l’on ajoute à toutes ces positions celles prises par l’Egypte, l’Algérie, l’Irak, la Mauritanie et d’autres pays, nous pourrons comprendre que les attitudes publiques arabes envers la Syrie diffèrent de la réalité tacite.

    Source: assafir

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    Syrie: Annan propose le début d'application de son plan le 10 avril (médias)

    L'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan
    21:15 02/04/2012
    MOSCOU, 2 avril - RIA Novosti

    L'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, a proposé lundi de commencer le 10 avril prochain la mise à exécution de son plan de règlement du conflit syrien, rapportent les médias internationaux en référence à des sources diplomatiques.

    Intervenant devant les 15 membres du Conseil de sécurité de l'Onu, M.Annan a aussi proposé d'obliger les parties adverses à cesser complètement le feu dans les 48 heures suivant cette date limite.

    Selon M.Annan, Damas a déjà accepté la date du 10 avril pour commencer à appliquer son plan de paix.

    Le plan en six points formulé par l'ex-secrétaire général de l'Onu Kofi Annan prévoit notamment l'arrêt immédiat de toutes les formes de violence par les parties impliquées dans le conflit, le lancement d'un dialogue politique et le retrait des troupes gouvernementales des villes syriennes. Le document réitère en outre la nécessité de libérer les prisonniers politiques, d'engager un dialogue national et de fournir une aide humanitaire aux régions les plus affectées par la confrontation.

    Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon les Nations unies, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 9.000 morts. Damas indique que plus de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des bandits financés de l'étranger.

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    Le roi Jordanien prône le règlement politique de la crise syrienne

    02 Avr 2012

    Amman / Le roi de la Jordanie, Abdallah II, a affirmé aujourd'hui, le soutien de son pays à tout règlement politique de la crise syrienne.

     Le souverain de Jordanie a déclaré dans ce sens lors de sa rencontre à Amman avec le président italien, Giorgio Napolitano, que la Jordanie soutient un règlement politique de la crise en Syrie, susceptible de préserver son unité et sa stabilité et de mettre un terme à la violence.

    T. Slimani

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     Al-Jaafari : Les pays qui appellent à armer les terroristes cherchent à faire échouer la mission d'Annan

    02 Avr 2012

    New York / Le délégué de Syrie auprès des NU, Bachar al-Jaafari, a indiqué que les États qui travaillaient pour armer les terroristes en Syrie et leur fournir argent et matériel de communication cherchaient à contrecarrer la tâche de M. Kofi Annan, envoyé de l'ONU à la Syrie, en violation de la souveraineté syrienne.

    Il a accusé ces pays de compliquer la crise en Syrie, en les appelant non seulement à assumer leurs responsabilités mais surtout à s'engager au plan Annan.

    Lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'ONU à New York, al-Jaafari a souligné que le ministre saoudien des AE n'avait pas dissimulé son intervention personnelle dans les affaires intérieures syriennes quand il avait appelé non seulement à armer l'opposition, mais aussi en considérant cela comme un "devoir".

    "De telles déclarations et d'autres reflètent un double langage qui tranche avec l'approche consensuelle suivie par le Conseil de sécurité", a estimé al-Jaafari, ajoutant qu'il s'agit d'une tentative visant à faire échouer la mission d'Annan.

    Pour al-Jaafari, l'actuel gouvernement turc adopte une politique hostile à la Syrie ayant organisé sur ses territoires une réunion qui saperait la souveraineté d'un État voisin, ce qui peut être considéré, selon lui, comme "une déclaration de guerre".

    Il a noté que l'engagement au plan d'Annan devrait être respecté par tout le monde, y compris l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie.

    "Tout le monde connaît maintenant la présence de groupes terroristes en Syrie et que le gouvernement syrien n'accepte pas aujourd'hui ce qu'il a déjà rejeté. Ce dernier traite avec une chose à maintes reprises confirmée et appelait tout le monde, y compris les télévisions d'al-Jazeera, d'Al-Arabiya et d'autres chaînes biaisées, à reconnaître l'existence de ces groupes armés, d'autant plus reconnue par le plan Annan", a dit M. al-Jaafari.

    Par ailleurs, il a affirmé que la Syrie faisait tout son possible afin de faire réussir la mission d'Annan, ajoutant que la Syrie attend en contrepartie un engagement similaire de la part de M. Annan et des membres du Conseil de Sécurité.

    "Dans l'action diplomatique, il n'y a pas de conditions préalables à imposer, et surtout il faut maintenir la souveraineté de la Syrie", a-t-il martelé, jugeant "prématuré" l'invocation de la présence d'observateurs avant la fin des pourparlers avec M. Annan.

    Kofi Annan avait présenté à huis clos un exposé sur sa mission en Syrie aux membres du Conseil de sécurité en déclarant que la Syrie avait accepté son plan, mais qu'elle attendait un engagement de l'opposition pour arrêter la violence et le retrait des groupes armés.

    A.A. & T. Slimani

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     Les faits se dévoilent mettant à nu la falsification par Juppé et le Conseil d'Istanbul des événements en Syrie

    03 Avr 2012

    Damas / Ce que fournissait le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, pendant un an comme versions sur les événements actuels en Syrie étaient irréalistes et ne tenaient compte d'aucun résultat obtenu par les médias français parce qu'il visait à leurrer l'opinion publique et justifier l'hostilité à la Syrie.

    Le mensonge de Juppé à propos de ce qui se passe en Syrie a été démasqué par des informations révélées par les diplomates français à Damas, entre autres l'ambassadeur de France à Damas Eric Chevalier, lui-même, qui a accusé Juppé d'ignorer les rapports qu'il envoyait au Quai d'Orsay et qui étaient à l'opposée des informations véhiculées par al-Jazeera, al-Arabiya et France 24.

    Dans ce contexte, le Figaro a cité, dans un article de Georges Malbrunot, les propos de Chevalier selon lesquels la diplomatie française n'a pas bien évalué la force de la direction syrienne, soulignant que Paris a parié sur "le cheval perdant", faisant allusion au soi-disant "Conseil national syrien qui n'a pas de popularité en Syrie.

    L'ambassadeur français a donné une kyrielle d'exemples sur les comportements négatifs du Conseil d'Istanbul tout au long des événements en Syrie.

    Les observateurs estiment que les informations expédiées à Paris par Chevalier sont très importantes et convergent avec ce que transmettaient des diplomates occidentaux qui retournent dans leur pays.

    Selon ces observateurs, les informations en question révèlent la fausseté des allégations, en particulier celles propagées par Sarkozy et Juppé, qui s'inscrivent dans le cadre de l'alignement français sur les politiques américaines qui cherchent à changer l'identité syrienne.

    L'ambassadeur français à Damas admettait sous la pression de Juppé, qui va quitter ses fonctions dans les semaines à venir d'après les attentes des sondages d'opinion, les rapports de l'AFP, mais il a reconnu à la fin que la plupart des Syriens ont refusé de participer à des manifestations contre le régime.

    A.A. & T. Slimani

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    Rasmussen réaffirme que l'Otan soutient la mission d'Annan et n'a aucune intention d'intervenir en Syrie

    02 Avr 2012

    Bruxelles / Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a réaffirmé que l'alliance atlantique n'était pas directement concernée par le dossier syrien et qu'il n'avait aucunement l'intention d'intervenir dans le pays.

    "L'Otan espère que le plan de l'envoyé spécial de l'ONU, Kofi Annan en Syrie, mènera à une solution politique de la crise", a souligné Rasmussen dans une conférence de presse tenue aujourd'hui à Bruxelles.

    Il a de même exclu toute participation de l'Otan dans des éventuelles opérations d'armement de n'importe quelle partie en Syrie, soulignant que l'alliance trouve que la fourniture d'armes à certaine partie n'est pas du tout la meilleure solution pour trouver une issue à la crise en Syrie. 

    K.W.

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    Le président al-Assad promulgue une loi sur la fondation de sociétés de (re)financement immobilier

    02 Avr 2012

    Damas / Le président Bachar al-Assad a promulgué aujourd'hui la loi N°15 de l'an 2012 autorisant la fondation des sociétés de financement immobilier, des sociétés de refinancement immobilier privé ou conjointe, sous forme d'une société anonyme qui financera l'investissement dans l'immobiliers et dont les actions sont nominales et négociables.

     Le minimum du capital de la société sera comme suit : 1,5 Mrd L.S. pour les sociétés de financement immobilier, 2 Mrds L.S. pour la société de financement immobilier qui octroie des services de financement selon la charia et 2,5 Mrds pour les sociétés de refinancement immobilier.

    Cette loi autorise les banques opérant en Syrie à fonder des sociétés à la lumière des bases et des normes mises en œuvre par le Conseil de monnaie et de crédit. La loi stipule que la société peut fusionner avec une autre opérant dans la même activité et contracter des crédits de banques opérant en Syrie.

    La loi souligne que la société de refinancement assure la liquidité et les ressources financières aux parties qui octroient des crédits immobiliers. 

    Promulgation de la loi 17 sur l'enfance précoce

    Sur un autre plan, le président al-Assad a promulgué la loi N°17 de l'an 2012 portant la fondation du centre régional pour le développement de l'enfance précoce.

     Ce centre dont le siège est à Damas et qui jouit de la personnalité morale et de l'autonomie financière, a pour but d'édifier les capacités nationales et régionales dans le domaine de l'éducation au cours de la période de l'enfance précoce et de réaliser les objectifs des Nations Unies du millénaire.

    Ce centre est dirigé par un Conseil d'administration qui adoptera les deux programmes du centre régional à moyen et à long terme.

     A. Chatta & T. Slimani

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    SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 02 avril - 17h37

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