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Une source gouvernementale a estimé que l'extension de la garantie jeunes annoncée lundi par le Premier ministre Manuel Valls devrait coûter environ 420 millions d'euros en 2017. L'exécutif table désormais sur le fait que 200 000 jeunes de moins de 26 ans bénéficient de la mesure d'accompagnement vers l'emploi l'an prochain, contre 100 000 dans son précédent objectif. Outre un accompagnement renforcé et des périodes en entreprise, la garantie jeunes, réservée aux jeunes sans emploi ni formation, offre une allocation mensuelle de 450 euros.
Sur la base de cette estimation de 100 000 bénéficiaires supplémentaires, le coût serait de « 418 millions d'euros », selon un conseiller. Sur les 900 000 jeunes de moins de 26 ans « en précarité », quelque 500 000 sont éligibles en théorie, a précisé cette source. Si tous ces jeunes exerçaient le recours, le coût de la mesure avoisinerait 1,6 milliard d'euros, mais un taux de recours de 100 % « est tout à fait théorique », souligne ce conseiller.
« Un droit » pour tous les jeunes
L'estimation du recours du gouvernement avoisine les 200 00 bénéficiaires. Le conseiller a en revanche réfuté le chiffrage de plusieurs députés, qui estiment que le coût de la mesure pourrait aller jusqu'à 4 milliards d'euros. Ce chiffre « n'a aucun sens », dit-il. La durée de la « garantie jeune » - un an - peut être prolongée de 6 mois, au cas par cas. Déployée depuis 2013 dans 72 départements, elle doit être étendue à 19 nouveaux départements en 2016 pour en atteindre 91 en fin d'année.
Il y a près d'un an, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) avait jugé qu'elle augmentait les chances de trouver un emploi ou une formation, tout en notant que la moitié des jeunes concernés étaient en CDD et peu en formation certifiante. Alors que 1,6 à 1,9 million de jeunes de 15 à 29 ans n'ont ni emploi ni formation, le Cese avait préconisé « une montée en charge » pour que ce dispositif « devienne un droit » pour tous les jeunes concernés.
C'est le meilleur résumé des conséquences de cette décision du gouvernement qui cherche à acheter les jeunes pour assurer la paix sociale : LAMENTABLE !
Oui mais que recouvre cette notion ? Quelles sont les contreparties exigées ? Et les "jeunes" diplômés qui galèrént ? Seront ils considérés comme sans formation ? Nous sommes encore devant une mesure démagogique, purement électoraliste et coûteuse.
... Et incroyable... EN BREF... Je suis jeune, je bosse un peu au noir, ma copine touche le rsa, ce qui nous donne droit à une allocation logement et la cmu, evec cela, nous allons arriver à plus de 1400 € / mois...
POURQUOI IRAIS JE BOSSER ?; pour un smic qui
1/me supprimerait l'allocation logement
2/devoir payer une mutuelle...
3/ m'obligerait à me lever tous les matins...
... SOYONS SERIEUX...