EMPLOI - Avec un taux de chômage qui tourne autour de 10%, la compétition pour trouver d'un emploi est plus sévère que jamais. Ce 24 mars, la Dares a publié les chiffres de février, où l'on voit qu'il est reparti fortement à la hausse avec +1,1% en catégorie A. Alors autant savoir où l'on en trouvera le plus facilement pour mettre toutes les chances de son côté.
Car en fonction des régions, et des villes, la France abrite des marchés de l'emploi aux dynamiques contrastées. D'après les données de l'Urssaf sur l'emploi salarié privé en 2015, qui excluent donc la fonction publique et les indépendants, les effectifs salariés ont augmenté en moyenne de 0,6% dans l'Hexagone.
Mais dans le détail, on découvre que l'ancienne Bourgogne en a perdu 0,3%, tandis que le Languedoc-Roussillon en a gagné 1,5%, bien aidé par le dynamisme de sa capitale. "Montpellier commence à attirer du tertiaire supérieur. On voit que les services administratifs qualifiés et les métiers de conseil et d'ingénierie sont en forte hausse", explique Antoine Colson, directeur de l'Observatoire économique des régions.
Cliquez sur les anciennes régions pour obtenir davantage d'informations. Les régions en rouge ont perdu des emplois, celles en bleu en ont créé d'autant plus que la nuance est foncée.
Lille, Toulouse, Strasbourg, Rennes... Les métropoles régionales sont devenues les épicentres de l'activité française, en dehors de l'Ile-de-France. "Au niveau de l'aménagement du territoire, si une région n'a pas de métropole au rayonnement national, elle est défavorisée. Les villes intermédiaires vont être marginalisées", prévient Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.
Clermont-Ferrand, Dijon, ou La Rochelle sont effectivement en retrait par rapport à la dynamique nationale. Mais une analyse plus fine permet aussi de repérer de nombreuses villes plus petites qui se révèlent, à leur échelle, de bonnes pistes pour décrocher un job.