"ONPC" : Jean d'Ormesson atomise Manuel Valls !

VIDÉO. L'académicien n'a fait qu'une bouchée du Premier ministre. Quelques minutes plus tôt, le pseudo-humoriste Jérémy Ferrari s'était ridiculisé...

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Temps de lecture : 2 min

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En quelques phrases, la messe était dite ! Avec calme et humour, Jean d'Ormesson, en observateur avisé de la politique française, a réglé son compte à Manuel Valls. Sa diatribe dans l'émission de Laurent Ruquier On n'est pas couché débute par quelques évidences que le public appuya par des rires et des applaudissements. « Je crois que cette histoire de déchéance n'a véritablement aucun intérêt. Imaginez quelqu'un qui va faire un attentat, qui va donc accepter de mourir, et il va se dire : Oh, je vais perdre ma nationalité française ! Il y a un côté comique ! Quelques fois, je me demande s'il n'y a pas une ombre d'enfumage. » Le Premier ministre tenta d'adopter un « poker face », c'est-à-dire de ne faire bouger aucun muscle ni aucun nerf de son visage. Il avait hâte que l'estocade se termine. Pourtant, l'académicien n'avait pas dit son dernier mot : « Pour dire les choses très vite, je me demande si vous ne voulez pas changer de majorité. [...] Vous voulez changer de majorité, mais vous voulez en même temps garder madame Taubira parce que vous ne voulez pas vous couper de la gauche. Mais vous aimeriez bien vous rapprocher de la droite. Toute la France s'est droitisée, le PS s'est droitisé, Hollande s'est droitisé, et vous, je ne veux pas vous insulter, mais vous vous êtes droitisé », a renchéri l'écrivain.

Fidèle à son vocabulaire et à ses bonnes vieilles habitudes, Manuel Valls se lança dans un long monologue rempli de mots-valises : République, autorité, valeur, liberté, insécurité, inégalité... Un gloubi-boulga dont on ne comprit pas grand-chose.

Désespérant Jérémy Ferrari

Ce face-à-face racheta la désolante sortie de Jérémy Ferrari, humoriste pas vraiment drôle sur un plateau de télévision qui s'est cru intelligent en accablant sans argument ni esprit, mais sur un ton satisfait et péremptoire, son interlocuteur. « Renseignez-vous sur ces djihadistes ! » balança-t-il à Manuel Valls, ahuri par tant de vacuité et de prétention. « Non, non, non, on n'est pas en guerre. Vous, vous êtes en guerre. Votre gouvernement est en guerre. Nous, on se fait tirer dessus quand on va voir des concerts. Il y a des gens ici qui ont des kalachnikovs sur eux, des armes ? Il y a des gens ici qui veulent tuer des musulmans ? » Et là, personne n'a ri ! Tout le monde semblait gêné... Aux côtés du jeune homme indigné, Patrick Rambaud, auteur du truculent et instruit François le Petit (éd. Grasset), paraissait accablé. La tête baissée, il serrait son verre d'eau, espérant que cesse le plus tôt possible cette logorrhée inepte. Le Premier ministre répliqua avec application, conscient qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, mais que c'est en laissant prospérer ces thèses dénuées de tout fondement que l'on manipule les esprits faibles et déstabilise une société.

Avec 2,1 millions de téléspectateurs, ce numéro de On n'est pas couché réalise la meilleure audience de la saison 2015-2016. Opération réussie donc pour Laurent Ruquier et son équipe.

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Commentaires (55)

  • baloo81

    Enfonce véritablement une porte ouverte, la déchéance de nationalité n'a en effet aucun impact sur le djihadiste qui veut se faire exploser... Ceci étant dit s'est il posé la question de savoir si nous les contribuables sommes d'accord pour payer pendant des années les factures de prison à tous ceux qui n'auraient pas réussi à se faire sauter !. Un référendum aurait été le bien venu pour régler cette question. Tous ces "intellectuels" feraient bien de réfléchir... Complétement au lieu de se contenter à faire le buzz, la stupidité à aussi des limites.

  • rondelette

    Ne me séduit pas du tout, d'autant plus que je suis suissesse et qu'il s'était permis des propos injurieux sur mon pays alors que lui même à des attaches suisses ! Je suis restée sans voix par ces gesticulations névrotiques ! Et puis il n'analyse pas il se fache et invective ! Vive m juppe !

  • Coqueluche

    Dire que l'académicien "atomisé" le locataire de Matignon, n'est ce pas forcer sur les mots ?
    pas d'affrontement nucléaire, à peine un léger coup de griffe dans la caresse d'un écrivainqui préférent le shommes politiques qui n'ont pas l'air d'experts comptables. Quant à qualifier de blougi-boulga de Valls, c'est se mettre au petit niveau du comique pas drôle du tout qui nous a servi le couplet de la gauche radicale sous des airs énervés