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La Cour des comptes publie, comme chaque année, son rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques. Les sages de la Rue Cambon s'inquiètent, au chapitre IV, des annonces de dépenses nouvelles survenues alors que la France avait bouclé sa loi de programmation ou son programme de stabilité, lequel prévoit une réduction progressive du déficit public selon le tableau de marche suivant : 3,8 % du PIB en 2015, 3,3 % en 2016 et 2,7 % en 2017.
Pour tenir cette trajectoire, le gouvernement va devoir faire 29 milliards d'économies au cours des deux dernières années du quinquennat. Les magistrats de la Rue Cambon émettent de sérieux doutes, car le plan d'économies demeure à ce jour "peu documenté, alors même que des dépenses nouvelles ont été annoncées" depuis... "Il est donc loin d’être acquis que le déficit public soit ramené à 3,3 % du PIB en 2016 et à 2,7 % en 2017", conclut la Cour.
"Contexte préélectoral"
François Hollande s'est, en effet, engagé à étendre le service civique à tous les jeunes, avec un coût de 600 millions d'euros pour 100 000 demandeurs... De même que l'extension de la prime d'activité aux étudiants et apprentis entraînera un surcoût non prévu. Manuel Valls, de son côté, a déployé son plan banlieue en promettant un milliard d'euros de dépenses supplémentaires dans les "quartiers sensibles" sur les trois prochaines années. Les dépenses de l'État sont également dépendantes des pénalités du fait de la non-livraison des Mistral à la flotte russe. Enfin, la Commission de Bruxelles a fait savoir, en janvier 2015, que la France devrait rembourser un milliard d'euros d'aides agricoles en trois tranches de 2015 à 2017...
La Cour des comptes a également relevé la récente annonce de François Rebsamen, ministre du Travail, de financer 100 000 emplois aidés supplémentaires en 2016 (700 millions d'euros supplémentaires).La rénovation des grilles indiciaires de la fonction publique, annoncée par Marylise Lebranchu, n'est pas non plus de nature à rassurer les magistrats de la Cour des comptes qui relèvent des imprécisions dans son plan de financement. Le budget de la Défense a été rehaussé pour la période 2016-2019 et devra être compensé par des économies sur d'autres ministères. La Cour s'interroge à ce stade sur leur nature.
La reprise de la croissance, qui aurait pour effet de réduire mécaniquement le déficit public, n'incite pas davantage les sages de la Rue Cambon à l'optimisme. En effet, ils redoutent qu'avec la croissance le gouvernement ne relâche l'effort, surtout dans un "contexte préélectoral" qui ne leur a pas échappé...
les frais liés à l'entretien de ces 2 navires qui demeurent dans nos ports.
Il suffit d'empêcher le Président de la République en exercice de faire passer son ego surdimensionné qui le pousse à faire passer son envie de rempiler pour un deuxième mandat - la place est bonne ! - avant l'intérêt de la France et des français.
Inscrire dans la Constitution le septennat non renouvelable pour éviter la tentation de se livrer au marketing électoral pour acheter des voix : voici un thème idéal pour le prochain referendum. Il n'est pas interdit de rêver !
Que TOUS les politiques vivant grassement au préjudice du contribuable consentent d'abord a diviser leur indemnités non imposables avant d'imposer un nouvel effort financier qui mettra les français a genoux ! Le chômage augmentant, la vie suivant une courbe ascendante jamais égalée, comment voulez vous que l'économie redémarre ? Si vous avez une suggestion, je suis toutes ouïes !