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SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 29 - 28 - 27 fév 2012 - 21h35
SYRIE - NOUVELLES DU FRONT - 29 - 28 - 27 fév 2012 - 21h35
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Une certaine confusion médiatique – disons cela comme ça – régnait lundi après-midi quant à la situation des deux journalistes occidentaux blessés à Homs.
Plus tôt dans la journée, l’agence Reuters avait cru pouvoir confirmer qu’Edith Bouvier et Paul Conroy avaient pu quitter Bab Amr, Homs puis la Syrie pour se retrouver au Nord-Liban. dans quelles conditions exactes.
Encore une heure ou deux, et l’on apprenait qu’en fait la journaliste du Figaro n’aurait pas quitté Homs. Tandis que son confrère britannique aurait été exfiltré clandestinement de Homs par les opposants :
-thèse d’origine opposante et comme telle reprise par les médias : la correspondante libanaise d’I-Télé expliquait ainsi, vers 13 heures, qu’une opération extrêmement audacieuse de l’opposition avait permis de conduire Conroy en lieu sûr.
Le père du photo-reporter britannique a déclaré avoir reçu confirmation de la présence de son fils au Liban. Confirmation aussi du Sunday Times, qui l’emploie.
Rien de confirmé, en revanche, par l’ambassadeur de France à Damas, ni par le Quai d’Orsay, ni par le Figaro quant à l’éventuel départ d’Edith Bouvier de Bab Amr.
Au contraire, un officiel français anonyme a assuré à l’AFP que la Française était restée sur place.
La responsable du bureau du Proche-Orient de l’association Reporters sans Frontières, Soizic Dollet, n’éclaircit pas vraiment notre lanterne : « On ne confirme pas qu’elle soit sortie ».
L’ONG américaine à couverture humanitaire Avaaz, qui appuie les opposants de Homs, affirme au contraire qu’Edith Bouvier se trouverait toujours, avec deux autres journalistes occidentaux, coincée à Bab Amr.
Voilà qui pose de nouvelles questions quant à ce qui devient un vrai feuilleton, riche en rebondissements : pourquoi Conroy seul a-t-il pu être sorti de Homs et dans quelles conditions :
des opposants affirment qu’il a gagné le Liban vers minuit, en passager arrière d’une moto, avec d’autres exfiltrés utilisant le même moyen de déplacement, pas le plus discret.
On rappelle tout de même que le Britannique a déclaré souffrir « de trois blessures profondes à la jambe » et d’autres plus superficielles à l’abdomen ?
Comment, dans ces conditions, les autorités syriennes, dont les troupes encerclent Bab Amr auraient-elles pu se laisser berner par des insurgés ?
La frontière libanaise la plus proche de Homs – et donc la plus gardée, on peut l’imaginer – est à une vingtaine de kilomètres. L’AFP, sur la foi des explications fournies par les opposants, indique que les fugitifs sont entrés au Liban dans le secteur de Wadi Khaled « via la localité frontière de Hnaider« .
L’AFP précise que Hnaider est située « à un kilomètre de Homs ».
Désolé, ça ne colle pas tout à fait : un simple coup d’oeil sur la carte de la région montre que Hnaider est à un kilomètre… de la frontière – côté libanais – et à… 15 ou 20 kilomètres de la lisière occidentale de Homs. Autant pour la précision géographique de l‘AFP.
Et autant pour la vraisemblance de l’escapade motorisée nocturne de Conroy et ses amis sur vingt kilomètres dans une zone surveillée entre toutes, tant par les syriens que par les Libanais…
Pour une fois, faisons comme Alain Juppé : attendons.
Pas longtemps : vers 15 heures 30 un « responsable syrien » a confirmé à l’AFP la présence d’Edith Bouvier au Liban.
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Syrie: journalistes étrangers évacués au Liban, selon des opposants
La journaliste française Edith Bouvier, blessée au cours d'un bombardement à Homs la semaine dernière, a été évacuée au Liban, rapportent des opposants syriens. Le photographe britannique Paul Conroy, blessé pendant le même bombardement, se trouve également "sain et sauf" au Liban, a annoncé un diplomate.
Edith Bouvier, une reporter de 31 ans qui travaille notamment pour le journal "Le Figaro", a subi une fracture de la jambe pendant le bombardement qui a coûté la vie au photographe français Rémi Ochlik et à la journaliste américaine Marie Corvin, du Sunday Times.
Le photographe britannique Paul Conroy a pu être évacué de la ville syrienne de Homs assiégée vers le Liban, a confirmé son père à des médias britanniques.
Alain Juppé rassurant
Un peu plus tôt, Alain Juppé s'était voulu relativement rassurant concernant Edith Bouvier. "Nous avons des informations, on a été très inquiet à un moment donné sur les risques qu'elle encourait. Il semble que sa situation de santé soit stabilisée", avait-il déclaré.
"Il faut qu'elle puisse être évacuée le plus vite possible, on ne peut pas vivre indéfiniment avec une fracture du fémur comme celle qu'elle a vraisemblablement", avait-il ajouté.
Edith Bouvier et Paul Conroy ont été blessés mercredi dernier lors d'un bombardement du quartier de Baba Amr, bastion des opposants au régime de Bachar al-Assad.
Au cours de ce bombardement, deux journalistes, l'Américaine Marie Colvin et le Français Rémi Ochlik, avaient été tués. Leurs corps n'ont toujours pas pu être récupérés.
(ats / 28.02.2012 11h20)***************************
Le président al-Assad promulgue le décret N. 94 stipulant la mise en vigueur de la nouvelle constitution à partir du 27/02/2012
28 Fév 2012Damas / Le président Bachar al-Assad a promulgué le décret N. 94 de l'an 2012 stipulant la publication dans le journal officiel de la constitution de la république arabe syrienne, approuvée par le peuple à travers un référendum.
En vertu du décret, la constitution est mise en vigueur à partir du 27/02/2012.
K.W.
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Le ministre iranien de la Défense : la Syrie et le Liban sont les deux fronts de résistance contre l’entité sioniste
27 Fév 2012Téhéran / Le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Wahidi, a affirmé que la Syrie et le Liban constituaient les deux fronts principaux de résistance contre l’entité sioniste dans la région. Il a souligné que les pays occidentaux cherchaient à pousser la Syrie vers une guerre civile.
Au cours des entretiens, aujourd’hui à Téhéran, avec son homologue libanais, Fayez Ghessen, Wahidi a clarifié que ces pays occidentaux empêchaient le renforcement de l’armée libanaise et s’efforçaient à affaiblir la résistance et le Liban.
Le ministre iranien a réaffirmé la disposition de son pays d’aider à la consolidation de la structure défensive de l’armée libanaise.
Pour sa part, le ministre Ghessen a qualifié de fructueuse sa visite en Iran espérant le renforcement de la coopération en matière de défense entre les deux pays.
K.W.
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Le conseil central des chefs des tribus irakiennes et arabes appelle la Ligue arabe à reconsidérer les mesures inhumaines prises contre la Syrie
27 Fév 2012Damas / Le conseil central des chefs des tribus irakiennes et arabes en Syrie a dénoncé la soi disant réunion des "amis de la Syrie" tenue récemment en Tunisie, affirmant que les participants à cette réunion sont des ennemis de l’humanité, de l’arabité et du peuple syrien et des amis du sionisme, des USA et de leurs alliés.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le conseil a affirmé son soutien au peuple syrien et sa confiance en la capacité de ce peuple de résoudre lui-même ses problèmes et de faire échouer le complot.
Par ailleurs, le conseil a adressé un message au secrétaire général de la Ligue arabe dans lequel il a fustigé la position de cette dernière vis-¬à-vis de la Syrie et sa participation au plan américain qui vise à l’établissement du nouveau Moyen Orient.
« La Ligue arabe a abandonné ses responsabilités et s’est livrée à l’incitation politique et médiatique contre plusieurs de ses membres", souligne le message, appelant la Ligue arabe à reconsidérer les mesures inhumaines prises contre la Syrie et a arrêter ses tentatives d’internationaliser la crise syrienne, "qui une fois réalisée aurait des répercussions graves sur la région toute entière".
Le message appelle la Ligue arabe à se convoquer pour un sommet exceptionnel pour discuter de la crise syrienne et mettre les chefs d’Etats arabes devant leurs responsabilités, affirmant à la fin que la Syrie restera le cœur de l’arabité et de la résistance et se maintiendra invincible face à tous les complots.
K.W.
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Syrie – Une opération des forces spéciales de l'armée Syrienne (27 février 2012)
Publié le 27/02/2012 à 17:57Source :ALGERIA ISP / Selon Syrian Truth, à Idlib, les forces spéciales de l'armée Syrienne ont effectué une nouvelle opération à Maera El Nouemen et ils ont blessé et tué plusieurs terroristes.
A Homs, 127 corps de civils torturés et égorgés par les terroristes, ont été transférés à l'hôpital El Watani
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Les deux journalistes blessés ont gagné le Liban -INFOSYRIE
Le journaliste britannique Paul Conroy et sa consoeur française Edith Bouvier, blessés à Homs et bloqués depuis parmi les insurgés de Bab Amr, se trouveraient au Liban a annoncé mardi un diplomate qui suivait l’affaire.
L’information a été confirmée en fin de matinée à Reuters par des membres de l’opposition syrienne.
Alain Juppé n’a pa encore, à l’heure où nous écrivons (midi) confirmé cette nouvelle. Il avait plus tôt indiqué que l’état de santé d’Edith Bouvier était « stabilisé« .
Lundi soir 27 février, sur I-Télé, un responsable de la Croix-Rouge expliquait la difficulté des négociations, mais sans charger un côté en particulier.
Un reportage diffusé plus tôt sur la même chaîne d’information continue, consacré aux journalistes blessés, pointait le « manque flagrant de confiance réciproque » qui bloque les négociations.
C’est le maximum d’objectivité et de neutralité dont puisse faire preuve I-Télé sur le sujet – même si la chaîne a bien précisé que Paul Conroy avait bloqué son évacuation par refus d’emprunter une ambulance du Croissant-Rouge syrien
Les « conditions » d’Edith Bouvier
Alors pourquoi le Britannique serait-il sorti de Homs quand la Française se trouverait toujours à Bab Amr ?
Lundi soir, les négociations étaient encore au point mort. Mais le CICR et le Croissant-Rouge syrien avaient pu, en revanche, évacuer une femme âgée, une femme enceinte et son mari.
Dans un entretien accordé à l’AFP, le président du Croissant-Rouge syrien (CRAS), Abdel Rahamane Attar, a expliqué les circonstances de la mission de ses hommes à Bab Amr :
« Notre équipe, composée d’une vingtaine de volontaires extrêmement courageux avec quatre ambulances et un corbillard, est entrée à Bab Amr et y est restée durant près de trois heures, pendant que les représentants du CICR attendaient à l’extérieur. Puis un intermédiaire de Bab Amr est venu nous dire que la journaliste du Figaro Edith Bouvier refusait de sortir si les conditions qu’elle posait n’étaient pas satisfaites ».
Abdel Rahmane Attar indique qu’il n’a pu prendre connaissance des conditions posées et qu’il n’est pas certain que ce refus émanait vraiment d’elle, dans la mesure où les gens du CRAS n’ont pu la rencontrer.
Bouvier et Conroy finalement évacués, une autre question « humanitaire » demeure toujours en suspens, la sortie des corps de Mary Corman et de Rémi Ochlik tués mercredi 22 février :
on ne comprend pas pourquoi les insurgés refusent de les restituer, au risque de laisser se dégrader les dépouilles. A ce sujet, le président du CRAS a déclaré ceci à l’AFP :
« Notre équipe a proposé de prendre les dépouilles des deux journalistes tués mercredi mais l’intermédiaire a indiqué qu’elles se trouvaient ailleurs«
L’épouse de Paul Conroy a confirmé à la BBC que son mari avait refusé, comme apparemment Edith Bouvier, d’être évacué par les bons soins du CRAS, considéré par eux, semble-t-il, comme un « service parallèle » du régime.
Il semble aussi que les insurgés aient voulu garder leurs « hôtes » comme une monnaie d’échange, alors qu’ils sont pris au piège de Bab Amr, complètement encerclé par l’armée.
Juppé pour l’évacuation des journalistes et l’inculpation de Bachar
Il est certain que ce ne sont pas les déclarations d’Alain Juppé qui ont pu « arrondir les angles » avec les autorités syriennes.
S’exprimant lundi soir sur RTL, Alain Juppé a déclaré que le régime « avait franchi toutes les limites de la barbarie« , avançant que des « centaines d’enfants » avaient été « tués ou torturés« , refusant, dans une espèce d’autisme atlantiste, de reconnaître la responsabilité des groupes armés dans les malheurs de Homs et de la Syrie.
Peu avant, à Genève, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Alain Juppé avait joué les prophète, prévoyant qu’un jour Bachar al-Assad et ses ministres devraient « répondre de leurs actes devant la justice » :
« Saddamiser » Bachar, c’est le but ultime des Occidentaux, au premier rang desquels la France de Sarkozy.
Le ministre des Affaires étrangères a fait part de son espoir que la Russie et la Chine ne s’opposent pas cette fois à l’adoption d’un projet de résolution, actuellement en discussion au Conseil de sécurité et « aux buts strictement humanitaires » :
-en l’espèce, il s’agirait de demander un « cessez-le-feu humanitaire » permettant aux secours d’arriver dans les « sites les plus menacés ».
On peut faire confiance aux Chinois et aux Russes pour éplucher chaque mot de ce projet « strictement humanitaire« .
D’un point de vue militaire, les combats se poursuivis lundi. Les bilans publiés par l’OSDH accréditent le caractère « ciblé » des tirs des mortiers et canons de l’armée syrienne :
- neuf morts lundi à Bab Amr, neuf victimes dont on ne sait si elles sont des civils, des rebelles ou des militaires, ce n’est pas le résultat, à l’évidence, du pilonnage intensif que nous décrivent jour après jour les perroquets de l’information en France.
D’autres sources opposantes ont fait état de la découverte d’un charnier de 62 corps près de Homs. Restera là aussi à vérifier l’identité de ces victimes, dans un bastion des radicaux…
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Le plus long message du monde affirme l'unité et la solidarité des Syriens
28 Fév 2012Damas / Un groupe de jeunes damascènes a lancé une activité visant à affirmer l'unité et la solidarité entre les Syriens ainsi que le rejet d'une ingérence étrangère dans les affaires intérieures syriennes. Il s'agit du plus long message du monde intitulé "le plus long message de fidélité pour la patrie".
Selon les organisateurs de cette activité, le message porte les signatures de citoyens syriens venus des divers gouvernorats du pays ayant pour but de renforcer la solidarité entre eux face au plan qui vise leur pays, son passé et son avenir.
A.A.
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La Russie élève le niveau de sa station électronique basée en Syrie pour alerter l’Iran d’une attaque américaine ou israélienne.
La station électronique russe de Jabal Al Harrah
Les Russes ont élevé le niveau de leur station de surveillance électronique de Jabal Al-Harrah, au Sud de Damas, face à la mer de Galilée, en ajoutant des ressources et composants spécialement faits sur mesure pour envoyer à Téhéran une alerte précoce d’une attaque américaine ou israélienne, selon des sources du renseignement américain de Debkafile.
Avant d’être renforcée par de la technologie ultrasophistiquée et une main-d’œuvre spécialisée, la station couvrait déjà les mouvements civils et militaires du nord d’Israël jusqu’à Te Aviv, du nord de la Jordanie et de l’Ouest de l’Irak. Aujourd’hui, son rayon s’étend à toutes les régions d’Israël et de la Jordanie, au Golfe d’Aqaba et au nord de l’Arabie Saoudite.
La seconde partie du projet de Moscou, visant à étendre le rayonnement des outils qui sont ses yeux et de ses oreilles au Moyen-Orient, a consisté à mettre à niveau le radar syrien équipé par les Russes, qui est stationné sur le Mont Sannine au Liban et connecté à l’installation de Jabal Al-Harrah en Syrie. Les techniciens russes ont aussi complété ce second projet.
La Russie est, à présent, capable de tracer, en supplément, les mouvements navals et aériens américains et israéliens dans l’Est de la Méditerranée, y compris jusqu’à Chypre et la Grèce.
Selon nos sources, l’escale du porte-avions russe Amiral Kouznetsov dans le port syrien de Tartous, durant la majeure partie de janvier et jusqu’au 13 février, avait pour mission spéciale de garder un œil sur tous les préparatifs israéliens visant à attaquer l’Iran, la Syrie ou le Hezbollah.
Cette mission comblait l'écart laissé béant par la station russe du sud de Damas, qui était pleinement occupée à recueillir des données sur les mouvements de l’opposition syrienne contre Bachar al Assad et à surveiller tout signe avant-coureurs d’une intervention étrangère, militaire ou secrète, contre son régime.
Le vaisseau russe, pendant ce temps, suivait le trafic croissant de drones américains au-dessus de la Syrie, qui ont conservé la traçabilité de l’arsenal syrien de missiles à ogives chimiques, biologiques et de gaz innervant.
Washington a dévoilé, le 25 février, que le Département d’Etat américain avait envoyé des alertes à six pays :
Israël, la Turquie, le Liban, l’Arabie Saoudite, la Jordanie et l’Irak, leur demandant d’accentuer la vigilance au sujet de ces armes meurtrières.
Il n’était pas clair de comprendre si l’alerte faisait référence à une possible décision du régime Assad d’utiliser des ADM contre ces nations ou au danger de leur transfert à destination de terroristes présents sur le territoire de ces pays.
Moscou a décidé de renforcer les capacités de traçage de son radar de surveillance au profit de l’Iran, en réponse à une plainte de Téhéran, disant qu’il ne pouvait plus compter sur la Russie pour une alerte en temps réel, en cas de déclenchement d’une frappe américaine ou israélienne, parce que ces ressources étaient sollicitées jusqu’à leurs dernières limites, dans le soutien au régime Assad.
Après avoir étendu et amélioré leur rayonnement, de façon à contenter les besoins iraniens, en interconnectant les deux stations et ajouté de la main d’oeuvre russe supplémentaire, Moscou a ordonné à l’Amiral Kouznetsov de quitter Tartous, le 13 février et de prendre le chemin du retour vers le port de Severomorsk, dans la Péninsule de Kola.
Les stations russes en Syrie et au Liban étaient alors fin prêtes pour répondre à leurs missions étendues.
http://www.debka.com/article/21774/
DEBKAfile Reportage spécial 27, février 2012, 11:09 AM (GMT+02:00)******************
L'ambassadeur iranien au Liban réaffirme le soutien de son pays à la Syrie
27 Fév 2012Beyrouth / L'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Ghadanfar Rokn Abadi, a réaffirmé la position de son pays appuyant la Syrie face à la conspiration dont elle fait l'objet.
Dans une déclaration faite aujourd'hui lors de sa visite au complexe des comités et des ligues populaires au Liban, il a dit que les chapitres de la conspiration contre la Syrie se dévoile jour après jour, insistant sur l'importance du dialogue national en Syrie et la nécessité de soutenir le processus de réforme.
M. Abadi a appelé les comités et les ligues libanais à œuvrer pour que la question de la Palestine reste la question de tous les Arabes.
A.A.
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Des partis libanais qualifient le référendum sur la nouvelle constitution syrienne d'étape importante du programme de réforme global
27 Fév 2012Beyrouth / Des partis et des personnalités libanais ont indiqué que le référendum sur la nouvelle constitution syrienne constituait une étape importante dans le processus de la mise en œuvre du programme de réforme globale par la direction syrienne, estimant que cette initiative "est un coup dur pour les forces de la conspiration contre la Syrie".
Ils ont souligné dans un communiqué que le taux de participation a dépassé les attentes en constituant un coup dur aux puissances occidentales et arabes qui pariaient sur l'échec du référendum.
"Ce nouveau succès intervient à l'ombre de l'échec de la Conférence des ennemis de la Syrie, la division du soi-disant conseil d'Istanbul et la déception des régimes du Golfe pour ne pas atteindre leurs objectifs, simultanément avec les coups subis par les groupes terroristes dans certaines régions de la Syrie, ce qui les a mis tous aux aboies", ont-ils noté.
À son tour, le député libanais Ali Khreis a dit que la Syrie avait appuyé le Liban dans les circonstances les plus difficiles, soulignant que la relation restera bonne entre les deux pays.
Pour sa part, Cheikh Afif An-Nabelsi a jugé dans un communiqué que le peuple syrien qui a réussi dans le processus du référendum sur la nouvelle constitution du pays a prouvé sa capacité de surmonter les défis et les difficultés internes et externes et à s'engager dans la voie de la réforme réelle.
Il a critiqué l'opposition syrienne qui "veut se jeter dans les bras des États-Unis et d'Israël pour détruire la Syrie par le biais d'une intervention militaire et la création d'un fossé entre les composantes du peuple syrien.
De son côté, l'ex-député libanaise Hassan Yaqoub a estimé que les réformes menées par la direction syrienne, dont le référendum, rendrait la Syrie plus forte et inébranlable face à tous les conspirateurs qui ont commencé à perdre leurs sens grâce à la patience et à la fermeté de Syrie, direction et peuple.
Le responsable organisationnel adjoint du Hezbollah dans la région de la Bekaa, Mohamed al-Madhbouh, a noté lors d'un séminaire en collaboration avec l'Association des travaillants que "le monde arabe est divisé aujourd'hui en deux axes :
-celui des régimes qui prône les négociations, la reconnaissance et la réconciliation et qui n'a pas pu jusqu'ici libérer un territoire occupé ni récupérer un droit, et celui des peuples, de la résistance et de l'opposition qui a prouvé sa capacité à protéger la patrie".
Quant à la direction du mouvement des nassériens indépendants (al-Murabetoun), elle a signalé dans un communiqué que la Syrie va devenir après le référendum sur une nouvelle constitution, un exemple à suivre dans l'application de l'action politique libre basée sur l'intérêt national pour tous les Arabes.
A.A. & T. Slimani
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The Guardian : Réunion de Tunis un leurre servant les intérêts des participants
27 Fév 2012Damas / Le quotidien britannique The Guardian a indiqué qu'il y avait quelque chose de surréaliste dans ladite conférence sur les "Amis de la Syrie", qui s'est tenue dernièrement à Tunis et que les intérêts personnels des pays qui y avaient pris part étaient la raison de sa tenue.
Dans un article publié dans son numéro d'aujourd'hui, sous le titre : "Les Syriens doivent être vigilants, The Guardian a exprimé son grand étonnement de voir des pays tyranniques comme Qatar et l'Arabie saoudite, connus pour leur résistance à tout progrès, prendre part à cette réunion.
Brian Whitaker, rédacteur de cet article, a considéré que la priorité de cette réunion a été donnée aux intérêts exclusifs des pays participants et non pas comme il était annoncé aux intérêts du peuple syrien, s'étonnant encore plus de voir un pays tyrannique comme le Qatar appeler à mettre sur pied une force d'intervention arabe pour s'ingérer dans les affaires internes de la Syrie.T. Slimani
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INFOSYRIE
27 fév
27 fév
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Reuters, sur la base d’un appel d’un opposant, fait était d’ »intenses tirs de roquettes » sur plusieurs quartiers de Homs , dont Bab Amr et al-Khaldiye, ce lundi.
Fin de partie à Bab Amr
Au fait, où en est la situation militaire après presque trois semaines d’offensive de l’armée contre la « capitale de la révolution » ?
Thierry Meyssan qui se trouvait la semaine passée à Homs, – il a assisté et participé aux négociations impliquant le gouvernement, l’opposition armée, le CICR et le Croissant-Rouge syrien pour l’évacuation des civils, et des deux journalistes blessés – donne, sur la base de ses entretiens avec des responsables syriens, un « rapport » sur l’état des lieux et des forces en présence. Il n’est plus en faveur de la rébellion.
Au seul nom de Meyssan, la presse institutionnelle, et les pro-opposition de France et d’Occident, vont crier au mensonge et à la propagande.
Eux qui acceptent pour argent comptant toutes les vidéos indéchiffrables ou truquées des cyber-opposants, tous les bilans invérifiables et catastrophistes de l’OSDH, eux qui diffusent depuis neuf mois une « information » à sens unique.
Certes, Meyssan et le Réseau Voltaire, comme Infosyrie, défendent le point de vue de la Syrie telle qu’elle est.
Mais le « rapport » de Meyssan sur la situation militaire à Homs est suffisamment clair et détaillé, plausible en un mot, pour qu’il mérite d’être pris en considération.
Selon Thierry Meyssan, les généraux syriens ont considéré la bataille de Homs gagnée dès le 13 février et ont rendu compte au président Bachar el-Assad qu’elle était terminée, jeudi 23 février à 19h.
Meyssan s’empresse de préciser que le mot « victoire » n’a pas le même sens pour les civils et les militaires. Les premiers rêvent d’un retour à une vie paisible :
ce n’est pas encore le cas, des obus et roquettes continuant de tomber, des tirs continuant d’opposer les derniers groupes insurgés et les militaires, et nombre de bâtiments étant gravement endommagés, et les services urbains interrompus.
Les militaires, eux, considèrent en fait que l’ennemi a été frappé à mort voici une quinzaine de jours, et que les affrontements subséquents ne sont que des spasmes d’agonie.
Concrètement, parler de fin de la bataille signifie pour les chefs militaires syriens que les rebelles sont isolés dans une zone entièrement ceinturée et que donc, ils ne représentent plus de danger pour le pays, ni même pour le reste de la ville de Homs.
Meyssan écrit que les principales artères de la ville sont rouvertes à la circulation, mais qu’elles sont hérissées de chicanes sur des kilomètres.
Les voitures ne peuvent donc qu’avancer au pas en zigzaguant. La ville, vidée de la grande majorité de ses habitants, reste une ville fantôme.
Encore 2 000 insurgés à Bab Amr/Inchaat ?
La bataille de Homs s’est déroulée en trois temps :
1/ Les premiers jours, les troupes syriennes ont été empêchées d’entrer dans les quartiers rebelles par des tirs de missiles antichars, notamment des missiles Milan : de fait des blindés légers de type V.A.B. ont été détruits, un certain nombre de photos l’attestent, dont nous avons publié certaines.
2/ A la suite de quoi, les troupes syriennes ont bombardé les postes de tir anti-chars, au prix d’importantes pertes collatérales parmi leurs concitoyens, tandis que les rebelles se sont repliés dans une zone unique qu’ils se sont appropriée.
3/ Enfin, les troupes ont ceinturé le bastion rebelle, sont entrées à l’intérieur et ont commencé à libérer chaque rue, une à une, et maison par maison. Pour éviter d’être prise à revers, l’armée syrienne avance en ligne, ce qui ralentit sa progression.La zone encerclée était jadis habitée par 40 000 personnes dit Meyssan. Nous avons, nous, lu des estimations sur la population de Bab Amr – en temps normal – de l’ordre de 100 000 – mais peut-être ces chiffres incluaient-ils le quartier voisin, et lui aussi « problématique », d’Inchaat (ou al-Inshaat) ?
En tout état de cause, il y en a beaucoup moins aujourd’hui. Comme le souligne Meyssan, et c’est là notre seul point d’accord avec la « grande » presse, la situation de ces civils est « effroyable« .
Quoi qu’il en soit, cette zone de Bab Amr/Inchaat n’abriterait plus aujourd’hui – autour du 25 février – qu’un nombre indéterminé de civils, surtout des vieillards qui n’ont pas pu fuir à temps, et environ 2 000 combattants de l’Armée syrienne libre.
Derrière ce label, note Thierry Meyssan, on trouve des groupes rivaux répartis en deux tendances principales :
- d’un côté les « takfiristes« , extrémistes musulmans qui considèrent non seulement que la démocratie est incompatible avec l’islam, mais que les alaouites (dont Bachar el-Assad) sont des hérétiques et qu’ils doivent être privés de toute responsabilité politique en terre musulmane ; de l’autre côté, on trouve des repris de justice qui avaient été recrutés pour renforcer l’ASL.
Sans doute aussi, malgré tout, celle-ci regroupe, que Meyssan nous le permette, des déserteurs de l’armée régulière, et puis des combattants étrangers.
Cette dernière « tendance », celle des gangs semi-criminels, ne touchant plus de « solde », ses membres ont repris leur autonomie et n’ont pas la même logique « révolutionnaire-islamiste » que les takfiristes.
La plupart des combattants étrangers ont, selon Meyssan, quitté Homs avant le bouclage du bastion. Ils se regrouperaient actuellement dans le Nord du pays, dans le district d’Idleb, non loin du sanctuaire turc.
En l’état actuel des choses, l’ensemble des rebelles encore présents à Baba Amr disposerait d’un stock considérable d’armes et de munitions, notamment précise Meyssan, de stocks de dynamite « incroyables » dont ils se servent pour faire sauter des maisons. Mais, encerclés, ils ne sont plus réapprovisionnés et finiront un jour ou l’autre par devoir se rendre – sauf intervention militaire étrangère improbable.
Leurs arsenaux, selon le « rapport Meyssan », incluent des fusils Dragunov-snipers à vision nocturne aussi bien que des mortiers de 80 et 120 mm et quantités d’explosifs. Ils ont aménagé des entrepôts dans des sous-sols et ont parfois constitué des caches d’armes dans des égouts.
De fait, des Syriennes amies d'Infosyrie et ayant des contacts à Homs nous ont parlé, elles aussi, de l’existence de ces tunnels. Mais Meyssan indique que ceux-ci sont des boyaux trop étroits pour leur permettre aux insurgés de circuler.
De même, les tunnels qui ont été creusés à l’époque où les insurgés disposaient de la protection de l’ex-gouverneur de Homs, ne seraient plus ventilés et ne pourraient donc plus être utilisés. L’ex-gouverneur, quant à lui, s’est réfugié depuis longtemps au Qatar où il jouit paisiblement du salaire de sa trahison.
La population a soutenu un moment les rebelles, mais leur sert aujourd’hui de bouclier humain. Les civils qui veulent fuir sont abattus par des francs-tireurs – à Homs les vrais snipers qui tuent des civils appartiennent aux insurgés. Ils n’ont aucun moyen de se révolter, d’autant que la plupart sont âgés.
On peut penser qu’à moyen terme, la division de l’ASL, l’absence de soutien populaire, et la perte d’espoir en des renforts internationaux conduira une partie des rebelles à se rendre.
Cependant, les takfiristes, estime Meyssan, pourraient décider de se battre jusqu’à la mort.
Les takfiristes et les autres serions-nous tentés d’ajouter, car tous savent qu’ils n’ont pas grand chose de bon à attendre de leurs vainqueurs.
Pour le moment, les rebelles empêchent les civils de fuir leur zone et dynamitent les maisons vides, au rythme d’environ une dizaine par jour.
En outre des commandos, situés hors de la zone bouclée, harcèlent les campements de l’armée régulière pour la désorganiser et desserrer l’étau.
Ils recourent pour cela principalement à des voitures piégées, ce qui est rendu possible par la réouverture des rues, et explique le maintien des chicanes.
Baba Amr n’est pas ou plus pilonnée affirme Meyssan.
Qui dit que les seuls bombardements qui subsistent sont des tirs de mortiers des rebelles contre l’armée nationale. Nous n’en jurerions pas…
En revanche, il n’est pas contestable que l’armée a procédé à un ceinturage puis à une reconquête prudente et méthodique du secteur Bab Amr/Inchaat. Celui-ci nettoyé, il restera des bande armées et des zones peu sûres. Mais il n’y a, aujourd’hui, aucun bastion urbain rebelle de la dimension de celui de Homs. ni à Hama, ni à Deraa, ni à Idleb, ni à Rastan. Les insurgés, militaires ou cyber, avaient érigé Homs en symbole, en « capitale de la Révolution » : la libération de la ville de ses bandes sera donc fortement symbolique, elle aussi.
Ci-dessus le lien vidéo : 5 questions à Thierry Meyssan de retour de Homs ; Meyssan aborde aussi le cas des journalistes Bouvier et Conroy dont il a négocié l’évacuation avec les représentants de la Croix-rouge et du Croissant-rouge syrien, et met en doute leur liberté de paroles et de mouvement, les rebelles ayant besoin de les garder avec eux pour retarde un assaut général de l’armée.
http://www.voltairenet.org/Video-5-questions-a-Thierry,172911
Syrie : 5 questions à Thierry Meyssan sur Homs et les journalistes
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Syrie: l'UE durcit ses sanctions mais peine à peser sur le régime
BRUXELLES - Les pays européens ont encore durci lundi leurs sanctions contre la Syrie en visant sa banque centrale et la France a évoqué une saisie de la justice internationale, mais tous ont du mal à masquer leur frustration face au peu d'impact de leurs pressions sur le régime.
Les nouvelles mesures, adoptées lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles, comprennent principalement un gel des biens de la banque centrale syrienne en Europe et une interdiction du commerce de métaux précieux comme l'or réalisé par le pays.
Dans les deux cas il s'agit de priver le régime de sources de financement pour poursuivre la répression des opposants.
Ces mesures sévères accroissent la pression sur le président Bachar al-Assad, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.
Le train de sanctions de l'UE inclura aussi un embargo sur les vols fret opérés par la Syrie, qui ne pourront donc plus atterrir sur le territoire européen.
En outre, sept ministres syriens vont être ajoutés à une liste de près de 150 personnes et organisations ou entreprises, dont les principaux membres du régime syrien, faisant l'objet d'interdictions de visa en Europe et de gels d'avoirs. Leurs noms seront publiés mardi.
Il faut maintenir la pression parce que malheureusement le régime persiste dans sa répression, a jugé le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Il s'agit du douzième train de sanctions européennes pour protester contre les violences qui ont fait 7.600 morts, en grande majorité des civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Pour autant, l'impact sur le régime paraît jusqu'ici limité et les Européens semblent à court d'idée.
Le président Bachar al-Assad reste intransigeant, personne ne songe à une intervention armée et les efforts en vue d'obtenir un message clair et unanime de la communauté internationale butent sur le refus de Moscou et Pékin au Conseil de sécurité de l'ONU.
Nous sommes tous très frustrés par ce qui se passe puisque nous n'arrivons pas à arrêter cette tragédie insupportable, a reconnu lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie française.
Les ministres ont qualifié de farce ou mascarade l'organisation du référendum controversé en Syrie ayant abouti, selon Damas, à une approbation de la nouvelle constitution syrienne par 89,4% des votants.
Voir le président Bachar al-Assad rire dans les bureaux de vote de Damas alors que les roquettes continuent à tomber sur la population de Homs et d'autres villes syriennes, c'est insupportable, a commenté M. Juppé.
Afin de maintenir la pression politique sur Damas, il s'est prononcé lundi en faveur d'une saisine de la justice internationale pour sanctionner la répression menée par le régime syrien.
Je souhaite que la communauté internationale réfléchisse aux conditions de saisine de la Cour pénal internationale, a dit M. Juppé. La tâche sera difficile a-t-il reconnu car Damas ne reconnaissant pas cette juridiction, la Cour ne pourra se pencher d'elle-même sur la situation.
Il faudrait pour cela un feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU où la Syrie bénéficie du soutien de la Russie et des Chinois. Malgré tout il va falloir y réfléchir et continuer a rassembler les éléments qui nous permettraient d'arriver a cette saisine, a dit M. Juppé.
L'UE a aussi reconnu lundi le Conseil national syrien (CNS) comme un un interlocuteur légitime.
(©AFP / 27 février 2012 17h02)****************************
Syrie – 8.376.477 de Syriens ont participé au référendum sur la constitution Syrienne (27 février 2012)
Publié le 27/02/2012 à 16:14Source : ALGERIA ISPALGERIA ISP / Selon Syria Truth, Le taux de participation au référendum sur la constitution Syrienne organisé hier, il s'est élevé à 57,4% c'est à dire 8.376.477 personnes.
A Homs, les autorités Syriennes ont trouvé 61 corps de civils torturés par les terroristes à Bab Omrou. Ils sont transférés à l'hôpital Elwatani à Homs.
Dans quelques heures, le ministre de l'intérieur annoncera le résultat du référendum sur la constitution Syrienne.
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Rassemblements à Damas et Souida en signe de soutien au projet de la constitution
26 Fév 2012Damas et al-Souida / Un grand nombre de Syriens ont afflué aujourd'hui sur la place de Sab'e Bahrat à Damas pour afficher leur soutien au programme de constitution qui instaure l'avenir renouvelé de la Syrie via le pluralisme politique, la justice sociale, la primauté de la loi et la protection des droits.
Les participants ont affirmé leur appui à l'armée syrienne qui fait face aux groupes terroristes, et leur refus d'ingérences étrangères dans les affaires de leur pays et des décisions de la conférence des ''ennemis de la Syrie''.
Ils se sont félicités des positions du peuple tunisien qui a refusé la tenue de ladite conférence sur son sol, affirmant que le peuple syrien se tient dans le même rang derrière la marche de la réforme.
Ils ont souligné que le projet de constitution contribue à édifier un état démocratique, à préserver la dignité des citoyens et les aspirations du peuple syrien et à garantir les droits et les devoirs à l'ombre de la primauté de la loi.
Par ailleurs, le groupe de Noussour de Souida (aigles de Souida) a organisé ''une tente de patrie'' pour exprimer son soutien au projet de constitution et à la patrie.
Les participants ont affirmé que le référendum sur le projet de la constitution syrienne est une des formes de démocratie sur le terrain et une preuve de la liberté d'expression pour le peuple syrien.
Ils ont aussi souligné l'importance de la cohésion nationale entre les fils du peuple et de la participation au référendum du projet de constitution qui dessine l'avenir de la Syrie.
L.Hindi /L.A & T. Slimani
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Syrie – Comment la France s’est fait piéger par les terroristes syriens.
Publié le 27 février 2012 - Allain Jules
Comme c’est drôle !
Les renégats de l’Armée syrienne libre, coincés dans le quartier de Baba Amr désormais encerclé par l’armée régulière syrienne, sont entrain de montrer leur vrai visage.
Aussi bizarre que ça puisse paraître, peut-être même pas, les médias occidentaux qui les ont tellement soutenu ne savent plus à quels saints se vouer.
Il n’est pas question de prise d’otage des journalistes étrangers dans leurs éditos, alors que c’est de cela qu’il s’agit.
Au contraire, alors que la Croix-rouge a tenté de les secourir, les papiers de choux dominants accusent plutôt les….bombardements de l’armée syrienne.
La journaliste française Edith Bouvier blessée mercredi 22 février à Homs, le photographe français, William Daniels et l’anglais Paul Conroy ont lancé un vibrant appel, pour qu’on leur vienne en aide.
Hélas, l’Occident est prisonnière de ses promesses, et commence à douter sérieusement de la capacité de ces soi disant opposants, des terroristes plutôt, pour “remplacer” Bashar al-Assad.
“Remplacer”, un principe qui est illégal parce que ce n’est ni à Obama ni à Sarkozy, ni à Cameron ni à l’ONU, de décider les “qui” doivent gouverner tel ou tel pays.
En sourdine donc, l’Elysée se bat comme un beau diable, pour faire entendre raison les galopins syriens.
Mais, face à leur intransigeante et surtout que Tartempion, du haut de ses talonnettes rêve de l’arrivée rapide en France d’Edith Bouvier et William Daniels -coup électoraliste-, il est obligé de négocier avec le régime de Bashar al-Assad.
Mais, chut, personne n’en parle dans nos grands médias. Mais, le pire semble être pour bientôt. Avec son arrogance indescriptible, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, a appelé Pékin et Moscou à “changer de position” sur la Syrie.
Mais pour qui se prend-elle ?
La Chine a qualifié d’”inacceptables” ces propos tandis que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fustigé le “caractère unilatéral” de la conférence des pseudo “Amis de la Syrie”.
L’échec actuel de la libération des journalistes occidentaux, pire, la séquestration de cadavre par les insurgés syriens, des actes morbides qui ne sont pas condamnés par nos grands médias sont des signes qui ne trompent pas.
Les journalistes et les politiques se fichent éperdument de la vie de ces gens qui ne peuvent être utilisés que comme caution morale pour des élections.
Il y a visiblement un essoufflement de la propagande mortifère faite d’annonces du décompte macabre des morts imaginés par l’usurpateur…Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Il devient de plus en plus dur de ne montrer, rien qu’une once de viabilité des renégats syriens.
Mais, qu’à cela ne tienne, derrière les plis de l’actualité, avant que la lucidité du grand nombre ne revienne, le complot contre la Syrie est entrain d’accoucher d’une souris.
Quelques téméraires prédisent toujours la fin du régime d’Assad. Ce n’est pas une mince affaire…
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La Syrie et l'UNICEF axaminent l'activation de la coopération bilatérale
27 Fév 2012Damas / Le ministre de l'Education, Saleh Rached, a examiné avec le représentant résident de l'UNICEF, Chahrazad Boualiya, les mécanismes du développement de la coopération entre les deux côtés, notamment dans le domaine de l'évolution du processus éducatif et de la création d'un environnement scolaire sécurisé pour les enfants.
Il s'agit également de réhabiliter les écoles endommagées suite aux attaques des groupes terroristes armés dans plusieurs villes syriennes.
Le ministre Rached a indiqué que près de /1000/ écoles avaient subi des dégâts matériels considérables estimés à plus de /316/ millions L.S., en plus des pertes humaines, dont /40/ martyrs et /60/ autres employés dans le secteur éducatif ayant subi des pratiques terroristes des groupes armés.
Il a fait noter que le développement de l'état social et économique dépendait étroitement du processus éducatif, affirmant que le fait de viser les cadres éducatifs montre l'ampleur du complot tramé contre la Syrie.
A son tour, Boualya a affirmé le souci de l'UNICEF de faire le suivi de la situation des enfants dans les écoles et de leur assurer les circonstances adéquates tout en remédiant aux effets morales chez les enfants dus aux attaques qu'avaient subies leurs écoles.
K.W.
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Poutine affirme l'attachement de la Russie à sa politique extérieure indépendante
27 Fév 2012Moscou / Le 1er ministre russe Vladimir Poutine, candidat à la présidentielle, a affirmé l'attachement de la Russie à sa position de rejeter toute ingérence étrangère dans les affaires de la Syrie et toute tentative de reproduire le scénario libyen en Syrie.
Dans un article publié par le quotidien russe Moskovskie Novosti sous le titre "la Russie et le monde changeant", Poutine a critiqué le recours injustifié à la force armée, tout en mettant en relief la nécessité du respect inconditionnel des normes fondamentales du droit international.
En analysant la situation dans les pays du "printemps arabe", le premier ministre russe a fustigé l'ingérence de l'Occident dans les affaires intérieures de ces États et a mis en garde contre toute tentative de rééditer le scénario libyen en ajoutant que la Russie avait toujours prôné le règlement politique de tous les conflits internes.
Il a en outre souligné la tendance au recours à la "puissance douce" dont se servent aujourd'hui certains États pour atteindre leurs objectifs à savoir nourrir et inciter à l'extrémisme, au séparatisme, au nationalisme et pour manipuler la conscience publique et s'ingérer dans la politique d'États souverains.
M. Poutine a estimé que l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays souverains encourageait certains régimes autoritaires à se doter de l'arme nucléaire.
"Les cas d'ingérence flagrante et parfois armée dans les affaires internes de certains pays peuvent inciter des régimes autoritaires à posséder une arme nucléaire", a fait savoir le premier ministre russe.
Il a en outre rappelé que toute attaque contre l'Iran pourrait avoir des conséquences catastrophiques, et a appelé l'Occident à lever des sanctions, y compris unilatérales, contre Téhéran et à résoudre le problème par des moyens politico-diplomatiques.
D'après lui, certains aspects de la politique de l'Otan et des Etats-Unis, dont le projet de déploiement d'un bouclier antimissile en Europe de l'Ouest et l'ingérence militaire en Libye, représentent une menace pour la sécurité internationale.
Quant aux relations de la Russie avec les USA, le premier ministre russe a fait noter que la Russie espérait améliorer ces relations mais à condition que Washington respecte les principes d'un partenariat équitable et mutuellement respectueux.
K.W.
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Des écrivains tunisiens dénoncent la position de leur pays à l'égard de la Syrie
27 Fév 2012Tunis / Des écrivains tunisiens ont critiqué aujourd'hui la position de leur pays hostile à la Syrie et son accueil de ladite "conférence des amis de Syrie".
Dans un article intitulé /pardon Damas/, publié par le quotidien tunisien al-Chourouq, l'écrivain Amin Ben Massoud a posé la question de savoir:
Quel est cet ami de la Syrie qui trompe et incite médiatiquement, politiquement et diplomatiquement contre Damas, qui tend sans hésiter la main à Israël et qui soutient des opposants armés qui font la bataille des sionistes?
Dans un autre article publié par le même quotidien, l'écrivain al-Nafti Holeh qui s'adresse au président tunisien provisoire par la question de savoir:
Quel serait la signification de l'accueil sur la terres de Tunis de la conférence des pseudos amis de la Syrie, estime que ladite conférence reflète en effet l'engagement de la présidence et du gouvernement tunisiens au plan américain, connu sous le nom du grand Moyen-Orient et qui vise à remodeler la carte de la nation arabe.
Dans le même journal, l'écrivain tunisien Ra'ef Ben Hmeida, se dit fort étonné de ceux qui continuaient à appuyer le terrorisme qui frappe en Syrie.
"Est-ce censé de rompre les relations avec la Syrie, à laquelle toute l'histoire de la Tunisie est liée?" s'esclame l'écrivain Hmeida.M. Mustafa al-Kilani, intellectuel, écrivain et professeur universitaire, a dit de son côté sa conviction qu'une guerre contre la Syrie n'aurait lieu que si l'OTAN, sous parrainage des Etats-Unis, outrepasse la légalité internationale avec financement du Golfe".
Il a aussi mis en garde contre le recours des ennemis à l'intensification des sanctions économiques sur la Syrie pour y aggraver la situation.
A. Chatta / Gh.H.
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La Chine appelle les pays du monde à s'abstenir d'imposer leur volonté au peuple syrien
27 Fév 2012Pékin/ La Chine a appelé aujourd'hui les pays du monde à s'abstenir d'imposer leurs plans au peuple syrien, critiquant les déclarations de la secrétaire d'Etat britannique Hillary Clinton contre la Chine et la Russie.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, a déclaré que Pékin ne peut pas accepter les déclarations de la secrétaire d'Etat britannique qui appellent la communauté internationale à pousser la Chine et la Russie à changer leurs positions à l'égard de la Syrie.Raghda Bittar
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Lavrov : La Russie accueille favorablement le référendum sur le projet de constitution en Syrie
27 Fév 2012Moscou / La Russie a accueilli favorablement le référendum sur le projet de la constitution en Syrie, le jugeant comme "démarche vers la réalisation de la réforme et la démocratie dans le pays".
Dans une conférence de presse, M. Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, a appelé toutes les forces internationales de demander à toutes les parties en Syrie de s'asseoir sur la table de dialogue pour résoudre la crise dans ce pays, soulignant la nécessité de mettre fin à la violence en Syrie par toutes les parties.
De même, M. Lavrov a qualifié de "conférence de soutien unilatéral" celle des amis de la Syrie, tenue en Tunisie, soulignant que cette conférence n'assurera pas le climat adéquat pour encourager un dialogue politique.
A. Chatta / L.A.*********************
Quotidien chinois: Les déclarations de Clinton à l'égard de la position chinoise envers la Syrie reflètent leur arrogance
27 Fév 2012Pékin / Le quotidien chinois "le Peuple" a affirmé que les déclarations de la secrétaire du Département d'Etat américain, Hillary Clinton, sur la position chinoise envers la Syrie reflète l'arrogance américaine, "car les Etats-Unis, après la guerre de l'Irak, n'ont pas le droit de parler au nom des peuples arabes".
Dans un article publié aujourd'hui, le quotidien s'est moqué de la tentative des Etats-Unis de jouer le rôle de protecteur des droits arabes après leur invasion de l'Irak, soulignant que l'Irak souffre toujours de l'absence de la sécurité et de la poursuite des actes de violence.
A. Chatta / L.A.
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La basse cour caquète et remue de la fesse:
La cour des TOTOS
BRUXELLES - Plusieurs ministres européens des Affaires étrangères, notamment français et britannique, ont dénoncé lundi le référendum organisé en Syrie sur une nouvelle Constitution, estimant qu'il n'avait aucune crédibilité du fait de la poursuite en parallèle des violences.
Quand on voit le président de la Chambre de l'assemblée nationale (syrienne) sourire en votant sur ce référendum, cela montre qu'il s'agit d'une sinistre mascarade, a estimé le chef de la diplomatie française Alain Juppé, en arrivant à une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles.
C'est indigne parce qu'en même temps des bombes sont en train de tomber sur Homs et sur d'autres villes, a-t-il jugé.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, s'est montré aussi très critique.
Le vote d'hier n'a trompé personne, a-t-il estimé.Ouvrir des bureaux de vote tout en continuant à ouvrir le feu sur les civils, ce n'est pas crédible aux yeux du monde, a ajouté le ministre.
Le ministre luxembourgeois Jean Asselborne a parlé quant à lui de farce. La télévision syrienne parle de situation parfaite de la démocratie et de l'autre côté des enfants sont emmenés dans les hôpitaux, des femmes sont violées dans les hôpitaux et des milliers de gens sont tués, a-t-il condamné.
Les ministres ont salué le nouveau train de sanctions européennes qui doit être formellement approuvé lundi à Bruxelles en visant notamment la banque centrale du pays et le transport aérien de fret.
Nous allons maintenir la pression avec un nouveau train de sanctions très fort, a dit M. Juppé.
Nous sommes par ailleurs en train de déployer tous les efforts possibles pour permettre l'évacuation de journalistes qui sont piégés a Homs, a-t-il ajouté.
A ce sujet, à Paris, le président français Nicolas Sarkozy a affirmé lundi en parallèle que l'amorce d'une solution était en train de s'esquisser pour évacuer les journalistes occidentaux bloqués à Homs.
La journaliste française Edith Bouvier et le photographe indépendant britannique Paul Conroy, blessés mercredi dans un bombardement à Homs, sont toujours bloqués dans cette ville pilonnée par le régime du président Bachar al-Assad et ont appelé dans des vidéos diffusées la semaine dernière à leur évacuation au plus vite pour recevoir des soins.
Les ministres européens ont appelé à maintenir la pression sur le régime pour trouver une solution à l'urgence humanitaire, tout en excluant une opération militaire.
L'option militaire n'en est pas une, cela ne ferait qu'aggraver la situation, a jugé M. Asselborne.L'option c'est la voie diplomatique et le soutien à Kofi Annan, l'ancien secrétaire général de l'ONU désigné comme émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la crise en Syrie, a-t-il martelé.
Le chef de la diplomatie suédoise, Carl Bildt, a exhorté de son côté à éviter une guerre civile totale qui aurait des conséquences dévastatrices pour la région.
(©AFP / 27 février 2012 10h55)****************************
Une délégation médiatique et académique arabe et étrangère visite des centres de vote sur la nouvelle constitution
26 Fév 2012Damas/ Une délégation médiatique et académique composée de plus de 100 personnalités arabes et étrangères a visité des centres de vote sur le projet de constitution à Damas pour s'informer de la bonne marche de l'opération du scrutin.
La délégation a affirmé que l'affluence sur les centres montre clairement l'appui du peuple syrien à l'opération de la réforme en cours en Syrie, précisant que le projet de constitution répond grandement au impératifs légitimes des Syriens aux différents niveaux et jette les bases d'un nouvel avenir du pays à travers le multipartisme politique et la réalisation de la justice sociale et de la souveraineté de la loi.
Raghda Bittar********************
Crise en Syrie
L'Algérie contre une intervention étrangère - discours "amis Syrie"
L’Algérie maintient sa position sur la Syrie en faveur d’un « dialogue national global et inclusif » et contre une intervention étrangère.
Le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci l’a réitéré ce vendredi 24 février à Tunis dans son intervention lors de la conférence internationale des "Amis du peuple syrien".
M. Medelci a indiqué avoir saisi cette occasion « pour réitérer la position de l'Algérie qui a contribué à l'élaboration de l'initiative arabe concernant la Syrie et qui continue d'agir pour sa mise en œuvre, initiative dont l'objectif essentiel est de mettre fin immédiatement à la violence, condamnable d'où qu'elle vienne ».
Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que l'objectif essentiel de cette initiative est « d'organiser un dialogue national, global et inclusif, sous l'égide de la Ligue arabe, pour un règlement pacifique et durable de la crise que traverse ce pays frère ».
Il a rappelé les mécanismes qui « constituent l'essence même de l'initiative arabe » :
le plan d'action du 2 novembre 2011, accepté par le gouvernement syrien, le protocole d'accord consensuel relatif à l'envoi d'observateurs arabes en Syrie, signé par la Ligue arabe et le gouvernement syrien le 19 décembre 2011 et le protocole consensuel relatif à l'envoi d'observateurs arabes en Syrie, signé par la Ligue arabe et le gouvernement syrien le 19 décembre 2011.
M. Medelci a expliqué que « l'initiative arabe a été confortée le 22 janvier 2012 par une plate‑forme de travail que la Ligue arabe devait naturellement proposer en sa qualité de médiateur à la recherche d'une solution à cette crise ».
« Elle invite le gouvernement syrien et l'opposition dans son ensemble à initier un dialogue sérieux pour la constitution d'un gouvernement d'union nationale qui sera chargé de l'organisation d'élections libres et plurielles, à même d'assurer le retour à la stabilité en Syrie, de préserver sa souveraineté et son intégrité territoriale et de réaliser les aspirations du peuple syrien frère dans toutes ses composantes », a‑t‑il relevé. «
Cette plate‑forme constitue, de notre point de vue, un document de travail sur la base duquel un dialogue doit être engagé entre le gouvernement syrien et l'opposition, ce que nous souhaitons, dans les meilleurs délais, tout en rappelant la position de l'Algérie qui rejette toute intervention étrangère », a‑t‑il ajouté.
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« Géorgie: Saakachvili se dit prêt à lever le régime des visas avec la RussieEgypte: la présidentielle fixée aux 23 et 24 mai (commission électorale) »
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