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La BCE ne croit pas à une nouvelle récession en Europe

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet écarte tout risque d'une nouvelle récession, au terme d'une semaine qui a vu ce scénario inquiéter à nouveau les marchés financiers.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 04 juillet 2010 à 13h51, modifié le 04 juillet 2010 à 14h03

Temps de Lecture 2 min.

En marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet écarte tout risque d'une nouvelle récession, au terme d'une semaine qui a vu ce scénario inquiéter à nouveau les marchés financiers. Selon lui, "au niveau mondial, il est clair que nous sommes en phase de reprise, confirmée particulièrement dans le monde émergent, mais aussi dans le monde industrialisé". Toutefois, "la croissance n'est pas écrite dans le monde industrialisé, cela dépend de nous", estime le présdident de la BCE. "Cela dépend de la capacité des pays industrialisés à renforcer la confiance" des ménages, des entreprises, des investisseurs et des épargnants, a-t-il ajouté.

L'économiste américain Nouriel Roubini — l'un des économistes de Wall Street les plus écoutés après avoir prédit la crise financière de 2007 — estime pour sa part que la croissance économique dans la zone euro pourrait être proche de zéro cette année. "Vu les chocs des derniers mois (...), d'ici la fin de l'année, la croissance pourrait être plus proche de 0 %", alors qu'il prévoyait auparavant 1 %, a-t-il déclaré lors de ces rencontres organisées par le Cercle des économistes. Nouriel Roubini a cité comme facteurs négatifs les écarts de taux croissants sur les dettes souveraines, les tensions sur le marché interbancaire et les politiques d'austérité que la majorité des pays de la zone euro ont prévu d'engager. "Nous voyons maintenant une austérité budgétaire qui, bien que nécessaire, va se traduire par une pression déflationniste accrue", a-t-il déclaré. L'état de l'économie mondiale n'est pas très bon "mais nous n'allons pas avoir de récession à double creux (double dip)", a-t-il poursuivi.

Jean-Claude Trichet a réaffirmé que le rétablissement de la confiance passait par "de la bonne gestion budgétaire, une gestion évidemment rigoureuse", que l'on peut selon lui aussi appeler "austérité" ou "rigueur". Et il a assuré que la simultanéité des différents plans d'austérité européens ne risquait pas de nuire à la reprise, comme le redoutent plusieurs économistes mais aussi les dirigeants américains. Les marchés financiers ont été agités la semaine dernière par les craintes d'une rechute de la croissance mondiale, en raison d'indicateurs décevants aux Etats-Unis et de doutes sur la solidité de l'économie chinoise.

Le président de la BCE a aussi demandé une fois de plus un "renforcement du pacte de stabilité et de croissance" de l'Union européenne, avec une "quasi-automaticité des sanctions" à la clé pour les pays ne respectant pas les règles de discipline budgétaire. Ce renforcement doit d'abord se faire en exploitant toutes les possibilités des traités européens actuels, avant d'envisager, seulement dans un second temps, "un changement de traité", a-t-il plaidé. Les marchés financiers ont été agités la semaine dernière par les craintes d'une rechute de la croissance mondiale, en raison d'indicateurs décevants aux Etats-Unis et de doutes sur la solidité de l'économie chinoise.

Le Monde avec AFP et Reuters

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